C’est officiel : le gouvernement du Premier ministre japonais Fumio Kishida a approuvé de nouvelles sanctions envers Moscou. À compter du 9 août 2023, Tokyo ne livrera plus de véhicules électriques à la Russie.
Le Japon vient de voter une nouvelle vague de sanctions envers la Russie en raison de l’invasion de l’Ukraine. Fin juillet, le ministère de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie a décidé de mettre en place un embargo sur de nouveaux biens pour isoler un peu plus la Russie. Sont concernés : les véhicules thermiques (de 1 900 cm3 ou plus) et les voitures hybrides et électriques.
L’embargo du Japon sur les véhicules électriques
Cet élargissement des sanctions a été décidé par les dirigeants du G7 à l’occasion d’un sommet qui s’est tenu au Japon en mai. L’objectif est clair : « priver la Russie des technologies, des équipements industriels et des services du G7 qui soutiennent son entreprise guerrière ». Cet embargo sur les véhicules électriques de la part du Japon est historique et devrait bien durer jusqu’à la fin de la guerre. Toyota, Honda, Mitsubishi, Nissan ou encore Mazda n’exporteront donc plus de véhicules en Russie.
À lire aussi Toyota : une subvention pour produire ses batteries au JaponLe pays s’aligne sur les sanctions imposées par les États-Unis et l’Union européenne. « Alors que plus d’un an s’est écoulé depuis que la Russie a envahi l’Ukraine, nous avons étendu la liste des articles soumis à l’interdiction d’exportation », précise un responsable du ministère japonais. La plupart des voitures électriques européennes, américaines et désormais japonaises quittent le territoire russe. De quoi faire les affaires des constructeurs chinois.
Les constructeurs chinois en profitent
Comme la Chine n’a jamais officiellement condamné l’invasion russe, les constructeurs nationaux en profitent. Au fil des mois, les modèles chinois remplacent donc les véhicules européens, japonais et coréens sur le territoire russe. En revanche, ce n’est pas non plus l’eldorado pour les constructeurs chinois. Les conséquences de la guerre se font ressentir sur l’économie russe. Au cours du premier trimestre 2023, seulement 153 000 véhicules neufs se sont écoulés en Russie : 50 % étaient russes et 50 % chinois.
Il y a deja au moins trois voitures electriques chinoises assemblees en Russie, l’une sous la marque Moskvitch (qui a entre parentheses repris pour le rouble symbolique l’usine Renault de Moscou…) et les deux autres sous la marque Evolute, les modeles I-Joy (crossover) et I-Pro (berline) .Sont egalement annonces deux nouveaux modeles. Ce sont toutes des JAC chinoises. Pour ceux que ca interesse: https://evolute-ozernaya.ru/ (utilisez ensuite la fonction traduction) Lada de son cote promet une micro citatdine electrique , la Zetta. Il n’y a pour le moment que tres peu de chargeurs disponbles en Russie et les plus rapides sont generalement de 50 KW
Ah bon, le Japon fait vraiment des VE ???
On nous aurait menti, car à part les vieilles Leaf chademo, moi, j’en vois pas !!!
Une sanction ne devrait elle pas embêter les russes ? Voire plutôt les dirigeants russes ?
Là, à part pénaliser les constructeurs occidentaux, je vois pas ce que ça change. D’ailleurs les sanctions depuis 1 an n’empêche pas cette guerre…
Comment s’en sortira-t-on ?
C’est bien pour la morale, mais cela ne va pas embêter la Russie, car les Chinois demandent que ça pour vendre leurs voitures en échange de pétrole et gaz !
L’impérialisme US avec ses colonies continue à s’autodétruire. Dommage que notre pays suive cette décadence.
Vu le niveau des VE japonais, c’est plutôt un cadeau offert à la Russie :-)
Ouah la sanction de malaaaaaaaaaaaaaade !