La France a annoncé aujourd’hui qu’elle allait investir près d’1,5 milliards d’euros pour la création d’un réseau de recharge des batteries de véhicules électriques. Cet investissement sera financé à hauteur de 900 millions d’euros par le biais du grand emprunt qui doit être lancé en 2010.
L’état a clairement fait le choix du tout électrique pour dynamiser le secteur automobile, et voit même beaucoup plus loin. Jean-Louis Borloo, le ministre de l’Écologie, a déclaré : « Nous serons le premier pays en Europe à offrir des véhicules électriques au grand public à des prix concurrentiels ».
Le gouvernement français table sur un parc de 2 millions de véhicules électriques d’ici 2020 et veut installer d’ici là 4,4 millions de bornes de recharge, pour un investissement total de 4 milliards d’euros. Il voit dans la voiture électrique une formidable opportunité pour les constructeurs français de « prendre une avance considérable sur leurs concurrents ».
Jean-Louis Borloo a notamment indiqué qu’aucun des acteurs de l’industrie automobile française « ne peut prendre le risque tout seul, mais si tous les acteurs le prennent en même temps, ça marche ». Philippe Varin, le PDG de PSA, a déclaré que « l’Etat doit clairement accompagner la démarche des constructeurs et il est important de mettre en place des infrastructures, de garantir la stabilité des aides pour nous donner de la visibilité ».
Le plus gros de la dépense dans ce projet se situe au niveau de l’adaptation du réseau électrique et la mise en place du réseau de charge (1 million de points de charge pour 2015). Mais l’état va également financer une usine de batteries au lithium dirigée par Renault à Flins (Yvelines) à hauteur de 125 millions d’euros (sur un total sur 625 millions). Il souhaite ainsi une fabrication locale des batteries qu’utiliseraient tous les constructeurs français dans leurs véhicules électriques.
Ces chiffres sont donc assez impressionnants et les ambitions de la France dans le domaine de la voiture électrique sont fortes. L’objectif affiché est de devenir le fer de lance mondial dans cette révolution qui s’annonce.
Toutefois, un certain nombre de questions se posent : comment va-t-on produire toute l’électricité nécessaire à la recharge de ces véhicules ? Comment va-t-on retraiter tous les déchets provenant des notamment des batteries ? Est-ce que pour les pays qui n’ont pas le nucléaire et qui produisent l’électricité via des centrales charbon (entre autre), la voiture électrique ne sera pas un désastre écologique ? Du coup, n’est-ce pas un marché de niche ? Est-ce qu’investir autant d’argent dans une technologie qui n’en est encore qu’à ces balbutiements est vraiment raisonnable ?
Les prochaines années nous diront si la France fait le bon choix …
Voice une autre approche.
Concept de mobilité (péri)urbaine durable
INNOVAVERTE présente AGORA SOLAIRE, un concept de mobilité durable sans CO₂, autonome sur le plan énergétique, pour la ville ou entreprise. Cette station de recharge solaire pour tous les véhicules électriques reçoit son énergie par des panneaux solaires, lesquels s’orientent automatiquement vers le soleil. L’électricité est accumulée temporairement dans la batterie. Elle reste accessible 24h/24 pour le rechargement des véhicules électriques. Enfin, cette mobilité propre garantit le plaisir de conduire sans bruit.
AGORA SOLAIRE est déjà le standard en Italie, Allemagne, Autriche …
Cette innovation a été lauréate du prix de l’Energy Globe Award national 2009 dans la catégorie « feu ».
Dans l’esprit du développement durable, à très bientôt !
INNOVAVERTE
Des solutions innovantes & durables
La voiture électrique remonte en fait à 1899 avec la « Jamais contente » du belge Camille Jenatzy. Elle fut même la 1ère voiture à dépasser les 100 km/h.
Alors certes il va nous falloir attendre encore quelques mois ou années avant de rouler à l’électrique mais non pas parce que la voiture électrique n’est pas prête mais parce qu’elle ne correspond pas encore à nos exigences à savoir une autonomie de + de 200 km, un réseau de recharge et un prix d’achat abordable.
Mais quoi qu’il en soit et comme le dit le porte-parole de Volkswagen, il ne faut pas compter sur un seul carburant alternatif mais bien sur plusieurs solution passant par le diesel et l’essence ainsi que l’hydrogène et les agrocarburants.
Et puis, puisque l’on modifie nos modes de consommation alimentaire en achetant les productions locales, pourquoi ne pas appliquer le principe à la voiture. A savoir rouler aux agrocarburants en Amérique qui en est un des plus grands producteurs, rouler à l’énergie solaire dans le sud de l’Europe et au gaz naturel dans le Nord de l’Europe…
A méditer
Ca fait 40 ans qu’on parle de voitures electriques, pourquoi se reveiller seulement maintenant alors que la planète suffoque …
ironie, les Chinois vont nous devancer, avant que nos lourdeurs administratives franco-franchouillardes n’aient réagit, tant pis pour nous on est trop lents et les interets de nos énarques passent encore avant le reste,
c’est pathétique …
Pour ma part je vais mettre des panneaux solaires sur ma maison, je chargerai ma voiture et chaufferai entièrement ma maison grace à l’énergie gratuite du soleil, revendue à EDF aujourd’hui 60 cts le kWatt, qu’on se le dise !
Justement, la France a privilegié le « totalitarisme » de l’atome et cela ne peut que couter cher au bout de la chaine. Aujourd’hui je veux dénoncer une affaire internationale au sujet de l’uranium. Mon pays d’origine (au Sud) a vivement réagit aux propositions de l’Australie qui voulait louer un terrain pour ses déchets radioactifs. Le tôlé suscité avait ému la presse internationale… mais pas nos ministres, ni nos deputés et nos sénateurs qui voulaient juste empocher du fric.
Finalement tout les « complices » identifiés dans l’affaire ont été stoppés, heureusement !! Mais pour combien de temps et combien de cas similaires metteront nos enfans et nos familles en danger ?
Pour venir appuyer un peu ce commentaire, je pense qu’on peu allègrement supposer qu’il existe un fort lobbyisme d’areva. Par exemple la taxe carbone exclut complètement l’électricité…
D’autre part, je pense que choisir le « tout électrique » est dangereux. Il me semble que bousculer brutalement l’équilibre actuel entre les différentes sources d’énergie du pays n’est pas souhaitable pour l’intérêt général. Qu’en pensez vous ?
Cela va de soit qu’il faut vite penser aux alternatives car le pétrole ne risque peut être pas de disparaitre tout de suite mais se raréfier face à l’appétit des chinois des indiens et du monde en développement. Problème: la chine possède des capitaux et des garanties pour acheter l’or noir. La France ni l’un ni l’autre. Ceci n’est qu’un exemple.
Ensuite, notre pays vise malheureusement un courant électrique nucléaire et donc pas très propre comme ils veulent nous faire croire. EDF et Areva se frottent les mains mais ils vont déchanter avec l’opposition des écologistes.
Enfin, la VE est une vrai alternative mais la France à perdu énormément d’opportunités (comme d’hab) et aujourd’hui les asiatiques sont à la pointe et pour les voitures et pour les batteries et tout cela à des prix qu’on connaît. Ce n’est pas pour rien que les fleurons nationaux sont obligés « d’échanger » avec eux. La VE est pour tout suite (en villes) et les projets de développement délirants sont avec l’argent du contribuable, ça doit s’arrêter net. On n’a pas « les reins solides » et on veut plus engraisser les copains de….