Selon le cabinet d’étude Deloitte, les véhicules électriques et hybrides rechargeables progresseront à 31 millions d’unités vendues par an d’ici la fin de la décennie, soit un tiers du marché automobile mondial.
De nombreux rapports se suivent sur la voiture électrique et se ressemblent. Si les chiffres varient d’un cabinet d’étude à l’autre, tous s’accordent pour dire que sa place sera majoritaire au milieu du XXIè siècle. Mais en 2020, la crise due au Covid-19 a-t-elle bousculé la tendance ? A priori non selon la nouvelle étude publiée par le cabinet Deloitte qui estime que part de marché des véhicules électriques et hybrides rechargeables devrait atteindre 32% en 2030 dans le monde. Dans le détail, cela représenterait 31,1 millions d’unités vendues par an, dont 81% en 100% électrique. Les voitures thermiques (essence, diesel, hybrides) auraient déjà atteint leur pic en 2017. Elles augmenteront de nouveau jusqu’à 2025, avant d’entamer un déclin rapide estime le cabinet.
Par contre, des disparités existent entre les différents continents. L’étude voit seulement 27% de ventes en électrique aux États-Unis et 48% en Chine. En Europe, l’accélération n’interviendra qu’à partir de 2025, passant de 10 % à 42 % en 2030. Principal levier : la politique de réduction des émissions de CO2 qui se renforcera progressivement. Deloitte ne détaille pas l’évolution en France, mais précise qu’elle sera sans doute au-dessus de la moyenne grâce aux investissements massifs et aux aides à l’achat.
Pour la suite, et contrairement à d’autres études (BNEF, etc), Deloitte ne donne pas de perspectives sur l’après-2030. Néanmoins, les diverses interdictions, notamment celle du thermique en 2035 voire 2032 au Royaume-Uni, vont supporter la tendance en Europe.
Des freins identifiés
Le cabinet a également mené une enquête auprès des potentiels acheteurs de véhicules électriques pour identifier leurs principales craintes. L’autonomie reste le frein le plus important (25 à 30%), devant le nombre de bornes, le prix et le temps de charge.
En deux ans, c’est le facteur prix qui a le plus évolué selon les sondés, grâce à l’apparition de véhicules moins élitistes (Peugeot e-208, Skoda Citigo e iV, etc). A l’opposé, le manque d’infrastructures est davantage pointé du doigt, sans doute face à un maillage peu dense en bornes rapides. En France, l’autonomie est le principal frein à l’achat. Elle devance le prix, l’infrastructure et le temps de charge.
Enfin, la question de la sécurité des batteries revient dans environ 10% des réponses. Internet et les réseaux sociaux ont pu jouer. En effet, certaines vidéos d’incendies de Tesla ou Nio sont rapidement devenues virales. Mais faut-il encore rappeler que ces incidents sont extrêmement isolés, face aux milliers arrivant sur les voitures essence ou diesel ?
Il y a des tonnes d’études sérieuses de cabinets tout aussi sérieux sur tout et n’importe quoi. Je me souviens de l’arrivée de Windows Mobile qui devait selon des études très sérieuse rapidement arriver à 50% de PDM (RIP Windows mobile…), et ces mêmes cabinets sont encore plus mauvais concernant l’automobile.
Et s’ils se basent sur les études de constructeurs eux-mêmes ils vont s’arracher les cheveux, entre Tesla qui doit voir un monde plein de VE et Toyota qui ne voit que des hybrides en 2050…
Entre la 1ère et la deuxième Zoé il y a un doublement de l’autonomie pour le même encombrement et le même poids. Les anti-VE vont finir par ouvrir les yeux et les marques anti-VE aussi.
Je ne croix pas une seconde à cette étude. Pour moi l’accélération rapide des véhicules électrique BEV et PHEV est inéluctable et la barre des 50% des véhicules neufs en 2025 sera un basculement.
Pourquoi?
Justement parce que les arguments de l’étude sont inexactes, l’autonomie des voitures est supérieur où proche des 500km aujourd’hui et des 700 km avant 2025 plusieurs constructeurs comme BMW l’on clairement annoncer. c’est aussi le cas des Tesla mais pas seulement les Koréens avec leurs Kona et Niro mais aussi Polestar2 et WW ID3. Sur le temps de recharge là aussi c’est un faux problème soit la recharge est en temps masqué la nuit où pd le travail soit elle est extrêmement rapide comme le montre l’efficacité redoutable du système Tesla où IONITY, et sur le prix des recharges là c’est une blague, l’électricité est moins cher globalement sur un facteur de 5. Par contre ce que ne dit pas l’étude c’est les changements radicaux que cela va provoquer dans nos économies, il y aura de nombreux perdants et pas que des petits, les pétroliers toutes les restaurants hôtels commerces sans points de recharge vont perdre une part importante de leur chiffre d’affaire au moment où il ne le faut pas après le COVID. C’est une nouvelle économie, une révolution industrielle que plus personne ne conteste mais que certains veulent encore essayer de réduire les impacts par une communication obsolète. Même PSA a renoncer! Alors pour ceux qui n’ont pas encore ouvert les yeux il serait temps pour eux de faire la différence entre les bonnes et les mauvaises informations!
Il ne faut surtout pas confondre parc roulant et vente de véhicules, en 2030 la plupart des véhicules vendus cette année et en 2019 rouleront toujours, et même s’il s’agit de « fumantes » on peut tout de même se féliciter que la voiture ne soit pas trop jetable. Le renouvellement sera long et malheureusement je ne pense pas que des solutions de changement de chaine de traction vers un système éléctrique permettent d’y changer quoi que ce soit.
Je n’étais amusé il y a 1 an à faire une estimation annuelle de la répartition en France pour 2020- 2040, au doigt mouillé car je n’ai aucune pertinence autre que celle de lire AP ;) A l’époque, c’était encore timide, la Model 3 arrivait péniblement en France, idem pour les coréennes et pas encore toutes les françaises actuelles. J’avais mis 20% d’EV, 4% de PHEV (je n’y crois pas), et par contre 22.5% d’hybrides de tous types, 40 % d’essence. Certes pas optimiste, mais pas si loin de cette étude sérieuse. Pourquoi je pense que cela va être assez lent en France? Industrie Renault-PSA historiquement pro diesel qui se rabattent sur l’essence, qui fait que d’autres pays européens vont et iront plus vite (l’Angleterre …). Temps de renouvellement du parc assez long, peut-être simplement du fait que le niveau de vie moyen n’est pas aussi haut que certains pays (Autriche, Allemagne, Suède, Norvège, Pays-bas …) et qu’il y a un scepticisme par rapport à l’autonomie des VE dans un grand pays qui est beaucoup traversé en voiture.
Quant auVE dominant en 2050, oui sans doute, mais ce n’est pas une très bonne nouvelle. Espérons qu’on aura trouvé (encore bien) mieux d’ici là, notamment la réduction drastique des déplacements « individuels » : une personne dans une bagnole de 2 tonnes avec batterie de 0.5 T= non sens écologique.
Toujours cette confusion dans les termes utilisés : une voiture sur 3 ne sera pas électrique en 2030 : une voiture vendue sur 3 le sera par contre (en tous cas d’après l’étude). L’imprécision de l’article fait confondre parc et ventes, ce que l’on retrouve trop souvent ici !
Sachant qu’en 2030 seuls les véhicules 100 % électriques ou à hydrogène auront le droit de rouler dans la Métropole du Grand Paris (toutes les communes à l’intérieur de l’A86). Même les hybrides seront interdits… Deloitte est un cabinet sérieux et très réputé. Mais je suis surpris par cette étude. 1/3 dans le monde, 42 % en Europe et « plus » pour la France… Y aura-t-il vraiment autant de monde qui achèteront un véhicule avec pot d’échappement en 2030 ? Wait and see…
Oui, manque d’infrastructures….mais bon, le kilométrage moyen c’est 40 km/jour. Si les gens analysaient bien leurs besoins, et étaient prêts a sacrifier un peu de leur hyper confort pour l’avenir de leurs enfants, ils s’apercevraient que l’autonomie n’est pas un problème si on sait bien s’y prendre (modèles plus petit, et on loue ou on prend le train pour les longues distances. Économies a la clef. Je sais : je le fais). Le prix, en revanche, c’est un vrai problème, tant que les concessionnaires mettront côté a côte les mêmes véhicules en version VE et VT. Ça fait réfléchir n’importe quel quidam….
Mais le climat fera vite changer d’avis, je vous le garantis ! L’urgence climatique n’est pas encore dans les têtes, mais ça ne va pas tarder….
La Suisse a passée une loi sur les émissions de CO2 : -50% des valeurs de 1990 en 2030 (dans 9.5ans) – elles ont augmentées de quelques % depuis pour celles due au transport routier.
Sachant qu’en suisse l’âge moyen des vehicules est proche de 9ans et qu’il n’y a pas de solutions pour les camions; pour attendre son objectif, la Suisse serra obligée d’interdire la vente de vehicules de tourisme et de liraison neufs a propultion thermique d’ici 2022. (La loi autorise sependant encore une compansation a hauteur de 25%)