Réunis pour le Vendée Electrique Tour, Jérôme et moi-même avons eu l’occasion de tester durant plusieurs jours l’utilitaire électrique e-NV200 de Nissan. Du trajet entre Rennes et la Roche-sur-Yon en passant par l’épreuve d’éco-conduite du Vendée Electrique Tour, retrouvez ci-dessous le résumé et les images de nos quatre jours d’essais !
Jeudi 4 juin – Trajet Rennes – Nantes
Après avoir récupéré un fourgon e-NV200 à la concession Nissan Espace 3 de Cesson –Sévigné, me voici prêt à rejoindre La Roche sur Yon, en passant par l’aéroport de Nantes pour récupérer mon copilote.
Comme pour tout périple électrique, j’ai pris soin de vérifier les différentes bornes de recharge rapides CHAdeMO sur mon itinéraire via notamment l’application ChargeMap. Je connais bien cette route pour l’avoir faite l’année dernière avec une Leaf pour le Vendée Electrique Tour 2014 et plusieurs fois pour le Tour Poitou Charente VE avec ma C-Zéro.
Rennes- Nantes, 110km est reliée par une 4 voies rapide limitée à 110km. Avec ma C-Zéro de 16kWh, à cette vitesse, je ne peux pas relier Nantes, je dois recharger au Grand-Fougeray.
Ne connaissant pas le e-NV200, je décide de tenter la distance directe, mais je passerai quand même par le Grand Fougeray, pour vérifier la borne qui pourrait me servir au retour. De plus l’application ChargeMap indique qu’elle ne fonctionne plus en DC, ce sera une bonne occasion de la vérifier.
46 km plus loin, me voici au Grand Fougeray, et le e-NV200 ne peut pas recharger à cette borne en DC. Je m’adresse aux gérants qui sont désespérés de la situation qui perdure. Depuis mon passage début avril où je n’avais déjà pas pu recharger ma c-Zéro, ils m’indiquent qu’ils ne peuvent désormais plus recharger leur Leaf et ce matin pareil pour l’e-NV200.
Je continue sur Nantes, en éco-conduisant. J’arrive à la concession Nissan vers 12h10, et malheureusement la Leaf et l’e-NV200 de la concession sont garés (sans recharger) sur les 2 emplacements de la borne. Et il n’y a personne, c’est l’heure du déjeuner. Finalement, je trouve la solution en me garant de façon peu orthodoxe, et le câble est assez long. Je regarde mon compteur et vois que j’ai consommé un peu plus de 80% de batterie. Il me faudra donc au retour dimanche, pouvoir remplir la batterie à plus de 80% pour rentrer tranquillement sans passer par le Grand-Fougeray.
Une fois la batterie chargée, je récupère Michaël à l’aéroport et nous roulons jusqu’à La Roche sur Yon sans autre recharge. Nous aurons consommé une moyenne de 15,5 kWh/100km.
A l’entrée de La Roche sur Yon, suivant les instructions, nous rechargeons à 80% sur la borne rapide du SyDEV, et le complément de 20% (ainsi que l’équilibrage !) se fera au parc fermé au Conseil Général.
Vendredi 5 juin– Première épreuve à Fontenay-le-Comte
Nous partons du SyDEV à 8H30. L’E-NV200 indique une autonomie de 155 km
Pour le trajet vers le Circuit de Fontenay Le Comte, j’embarque Claude Foulon comme co-pilote, le mien partant essayer un Outlander. Ces 73 km vont me servir pour m’étalonner et mettre en pratique mon éco-conduite afin de voir jusqu’où on peut faire descendre la consommation de ce fourgon sur des petites routes. La conso d’hier étant surtout une consommation sur 4 voies et villes. Sur ce parcours, il faut donc utiliser à bon escient le relief de la route pour essayer d’avoir une consommation très faible. Heureusement l’e-NV 200 dispose de plusieurs écrans bien pratiques, dont le plus utilisé sera celui donnant la moyenne de consommation. Il ne faut pas oublier de le mettre à zéro au départ de l’étape. Après une pause café sympathique offerte par le garage Renault de Luçon, nous arrivons sur le circuit de Fontenay le Comte avec une consommation de 11,6kWh/100km : 72,9 km parcourus, 91 km restants, et la batterie indique 50%. Vitesse max de 73km/h et vitesse moyenne de 38,6 km/h.
Vendredi 5 juin – Le Vendée Electrique Tour
Au petit matin, nous montons à bord de notre e-NV200 totalement chargé pour prendre le départ du Vendée Electrique Tour. L’ordinateur de bord nous remplit d’optimisme en nous annonçant une autonomie théorique de 181 km, soit mieux que les 170 km NEDC annoncés par le constructeur. Une estimation qui tient compte de l’excellent parcours d’éco-conduite réalisé la veille par Jérôme.

Toujours bien pensé, le trajet du Vendée Electrique Tour évite les nationales pour nous faire passer à travers des paysages forts sympathiques.
Recharger c’est tricher ! Après un première tentative réussie l’an dernier avec la Leaf, où nous avions fini l’épreuve sans recharger avec une conso exceptionnelle de 10.1 kWh/100 km au bout de 167 km parcourus, nous décidons de réitérer l’expérience cette année avec le Nissan e-NV200. Si le parcours est légèrement plus court que la précédente édition, il faut tenir compte que l’utilitaire consommera sans doute plus que la Leaf même s’il dispose du même pack batteries (24 kWh) notamment à cause de son aérodynamisme très différent.
C’est donc avec le pied léger sur l’accélérateur que nous partons, Jérôme au volant (l’inverse aurait été difficile, Jérôme ayant totalement perdu sa voix… sans doute la joie de nos retrouvailles…). Une fois encore, Jérôme a particulièrement bien équipé le véhicule. Entre GPS, Tripy et Coyote, difficile de se tromper d’itinéraire…
Si les 40 premiers kilomètres se déroulent plutôt bien, on commence à se faire de petites frayeurs par la suite. La Vendée est loin d’être plate et la moindre côte à tendance à nous coûter cher en consommation si bien que nous passons de 12.3 à 13.6 kWh/100 km avec seulement 65 % d’autonomie au bout de 47 km parcourus. Il faut à tout prix baisser la consommation pour espérer valider notre tentative ! Au déjeuner pris chez Fleury Michon, il restera 76 km à parcourir et l’autonomie estimée nous indique 78 km. Ces deux petits kilomètres d’écart inquiète Jérôme qui se dit qu’on a placé la barre peut être top haut et que le défi sera difficile à réaliser. Tout dépendra du relief à venir et de la capacité du pilote à continuer à consommer le moins possible en utilisant son savoir-faire. Heureusement, le trajet est beaucoup plus plat par la suite et Jérôme parvient à baisser sa moyenne.

A mi-parcours, on commence à se faire des frayeurs… Serons nous capable de terminer le VET sans recharger ??
Au final, nous clôturons le tour avec 152.8 km au compteur et une moyenne de consommation de 12.2 kWh. Avec 11 % de batterie et 22 km d’autonomie estimé, l’e-NV200 a même suffisamment de « jus » pour participer à la parade où Jérôme sort ses drapeaux bretons pour célébrer notre victoire (surtout la sienne, je n’ai finalement pas fait grand chose !). Récompensés à l’arrivée, on termine en tête de la catégorie « utilitaire ».

L’E-NV200 d’Automobile-Propre en route pour la parade. Jérôme a sorti ses drapeaux bretons pour fêter notre réussite !
Si on additionne autonomie restante estimée et kilométrage parcouru au tableau de bord, on parvient à un total théorique de 174.8 km, soit mieux que le cycle NEDC ! Réaliste ? Pas vraiment ! Sans pour autant rouler à la vitesse de l’escargot, il est difficile que cette autonomie soit réalisable dans un milieu professionnel généralement pressé par ses délais de livraison… Néanmoins, cette participation au VET nous permet de mettre en exergue l’incidence positive de l’éco-conduite sur la consommation et l’autonomie réalisées.
Résumé – Evolution de nos consos sur le parcours du VET
Total km | conso kWh/100 km | Autonomie compteur | % batterie restant | V-Moy km/h | V-Max km/h |
---|---|---|---|---|---|
0 | – | 181 | 100 | – | – |
13,5 | 12,3 | 174 | – | 22,3 | 51 |
26,9 | 12,3 | 154 | 83 | 26,7 | 56 |
47 | 13,6 | 109 | 65 | 23,1 | 84 |
70 | 13,6 | 82 | 50 | 25,4 | 84 |
76,7 | 13,4 | 78 | 46 | 25,4 | 84 |
100 | 12,7 | 66 | 36 | 26,2 | 84 |
120 | 12,6 | 43 | 24 | 26,7 | 84 |
136 | 12,4 | 33 | 17 | 27,6 | 84 |
152,8 | 12,2 | 22 | 11 | 27,8 | 84 |
Dimanche 7 juin – 9h00 – Direction Nantes en passant par Noirmoutier
Quitte à tester un véhicule électrique, autant en profiter pour faire du tourisme, d’autant que la Vendée regorge d’endroits sympas à visiter. Nous partons au matin avec un e-NV200 chargé à bloc sur une des bornes du SyDEV, direction Nantes en passant par Noirmoutier en échangeant nos places.
Contrairement au VET, ici l’objectif est de constater l’autonomie dans un usage moins économe et nous commençons notre trajet par quelques dizaines de kilomètres de voie rapide. Conservant le mode éco, hormis lors des phases d’accélérations, nous parcourons au total 44 kilomètres avant de nous arrêter sur la borne rapide du SyDEV, à Challans. L’e-NV200 consomme évidemment beaucoup plus à vitesse élevée. Sur ce tronçon, notre consommation moyenne a été de 18 kWh avec une vitesse max de 109 km/h et une moyenne de 67 km/h. Avec 62 % de batteries, l’ordinateur de bord estime l’autonomie restante à 82 km avant que nous commencions notre recharge en CHAdeMO sur la borne de Challans. Nous repartons au bout d’une trentaine de minutes avec 122 km compteur et 93 % de batterie.
A présent direction Noirmoutier. La pause déjeuner approchant, il s’agit de trouver un endroit où se restaurer et où recharger le véhicule avant notre retour sur Nantes. Sans trop d’espoir, on tente un passage par la borne de Noirmoutier en Ile marquée « à venir » sur le site du SyDEV. Si la borne est bien là, elle n’est pas encore ouverte et il nous faut trouver une autre solution. Jérôme jette un rapide coup d’œil sur ChargeMap… rien à l’horizon ! Dans un pays où l’électricité est disponible partout, c’est assez rageant car on croise en chemin de nombreux espaces commerciaux où il serait pourtant facile d’installer des bornes ou des prises. « T’inquiète, on finit toujours par trouver ! » me rassure Jérôme, largement habitué à ce genre de situation. Au final, on finit par s’arrêter dans un petit village où une place de marché avec un coffret électrique réservé aux commerçants ambulants nous permets de nous recharger. Certes, cela n’est pas très légal mais reste drôlement utile, d’autant que Jérôme avait pris son super câble pour booster la charge à 15A (contre 8A pour un EVSE classique). Lors de notre arrêt, nous avions parcourus 58.1 km avec une conso moyenne de 14.3 kWh et 54 % d’autonomie restante.
Pendant la recharge, nous déjeunons juste en face et récupérons le véhicule avec 72 % de capacité au bout d’environ 1h45 de charge. A présent, retour vers Nantes en passant par les magnifiques paysages vendéens dont le fameux passage du Gois. Après 68 km, nous voilà arrivés à l’aéroport. Sur ce trajet, notre consommation moyenne aura été de 15.5 kWh avec une moyenne de 51.3 km/h et une vitesse de pointe de 102 km/h. Ici l’ordinateur de bord nous indique une jauge batterie à 22 % et une autonomie de 32 km ce qui laisse penser que l’autonomie « réelle » de cet e-NV200 oscille facilement entre 110 et 130 km. A voir évidemment selon les conditions d’utilisation de chacun, d’autant que la charge utile aura une influence sur l’autonomie.
Si mon aventure à bord de l’e-NV200 s’arrête ici, je reste convaincu que l’utilitaire électrique a toute sa place dans un milieu professionnel. Il reste néanmoins beaucoup de freins à lever, notamment sur l’appréhension de l’autonomie.
« C’est un travail de longue haleine, les particuliers ont été sensibilisés beaucoup plus tôt aux véhicules électriques ce qui n’est pas toujours le cas pour les professionnels » m’expliquait Claude Muller de Nissan lors du Vendée Electrique Tour. Une tâche d’autant plus lourde qu’il faut convaincre l’employeur mais également les salariés qui seront amenés à utiliser le véhicule. Encore une fois, Nissan fait figure de précurseur dans cette transition en offrant 48 heures d’essais gratuit à tout professionnel qui en ferait la demande…

L’utilitaire électrique doit encore convaincre les professionnels ! Toujours précurseur, Nissan propose 48 heures d’essais gratuits…
Dimanche 7 juin – 16h00 – Retour vers Rennes
Après avoir déposé Michaël à l’aéroport de Nantes, il est temps de remplir les batteries sur Nantes. Il y a 4 points de recharges rapides, mais Nissan est fermé le dimanche, et de même Ikéa est fermé et les grilles du parking sont descendues ne me permettant pas la recharge bien que je sois à 30 m de la borne. Du coup ce sera la borne du Auchan St Herblain, en espérant qu’aucune thermique n’y soit garée. Mais le dimanche, il n’y a pas de client, donc la recharge se fait tranquillement. J’ai gardé en tête qu’il fallait que je mette au moins 80% d’énergie dans mes batteries pour rentrer sur Rennes. Le nouveau logiciel installé sur les bornes DBT ne stoppe plus à 80% et c’est vraiment bien de pouvoir dépasser cette valeur. Bien sûr après 80%, cela charge moins vite mais mon but est d’avoir suffisamment d’énergie. Je quitte la borne avec une batterie remplie à 90% et une autonomie de plus de 120 km. Pour 107 km cela devrait suffire, en surveillant périodiquement ma conso et mon autonomie annoncée.
Finalement, j’arrive à Rennes avec une batterie à 9%, une autonomie restante de 14 km, pour une conso de 16,7kWh/100km. Ma vitesse max a été de 102km/h, et ma vitesse moyenne de 70,3km/h. J’ai utilisé pas mal le régulateur de vitesse calé à 90km/h et utilisé aussi un peu de climatisation par moment. Sur une 4 voies, de 100 km, le régulateur est bien appréciable.
Je remettrai l’e-NV200 en charge avec le câble de recharge occasionnel (8A) du fourgon en arrivant chez moi, et l’indicateur m’indiquera un temps de charge de 11 heures. Mon consomètre à ma prise m’indiquera le lendemain que j’ai mis 23kWh et l’autonomie annoncée sera de 155 km.
Bilan – Le tableau de nos consommations
L’air de rien, ces quatre jours à bord du Nissan e-NV200 nous ont permis parcours 726 km ! Ci-dessous, le tableau récapitulatif non exhaustif des relevés réalisés…
Jour | Conducteur | Trajet | Batterie départ | Distance | Conso kWh/100 km | V-Max | V-Moy | Batterie arrivée | Regen batterie |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
05/06 | JF | La Roche => Fontenay | Nc | 72.9 km | 11.6 | 73 km/h | 38.6 km/h | 50 % – 91 km | – |
06/06 | JF | Fontenay => La Roche | 100 % | 152.8 km | 12.2 | 84 km/h | 27.8 km/h | 11 % – 22 km | – |
07/06 | MT | La Roche => Challans | 100 % | 44.1 km | 18 | 109 km/h | 67 km/h | 62 % – 92 km | 0.8 kWh |
07/06 | MT | Challans => Noirmoutier | 93 % | 58.1 km | 14.3 | 99 km/h | 36 km/h | 54 % – 79 km | 2.8 kWh |
07/06 | MT | Noirmoutier => Nantes | 72 % | 68.1 km | 15.5 | 102 km/h | 51.3 km/h | 22 % – 32 km | 1.5 kWh |
07/06 | JF | St Heblain => Rennes | 90 % | 107 km | 16.7 | 102 km/h | 70.3 km/h | 9 % – 14 km | 1.0 kWh |
L’équipe Automobile-Propre adresse tous ses remerciements à la concession Nissan Espace 3 de Cesson-Sévigné et à Nissan France pour le prêt du véhicule et la confiance accordée.
Vous voulez être sûr de ne rien rater de l’actu des voitures électriques ?
OUI ! Je suis prêt à payer plus cher pour une grosse batterie ! Voir le succès incroyable que rencontre TESLA avec sa voiture de sport.
Habitant Mulhouse, nous voulons simplement pouvoir faire un aller-retour dans la journée, pour se rendre sur les lieux de balades en pleine nature : sorties pédestres, raquettes à neige, ski, ski de fond, astronomie, planche à voile, VTT, photo, stand-up paddle … etc. Tout cela se pratique dans le Haut-Rhin, dans le massif vosgien, ou bien « juste à côté », mais un peu plus loin, vers Belfort, Montbéliard, en Allemagne, ou dans le Jura suisse. Pour cela, il nous faut 250 ou 300 km réels, car on ne peut pas s’autoriser à « stresser » en permanence pour le retour. Et pour les bornes rapides en zones rurales, malheureusement, il faudra attendre des décennies.
Donc oui, je le répète, je suis prêt à payer plus pour une grosse batterie. Je pense que Nissan, en voyant le « bide » des ventes d’EVALIA en France – à peine une vingtaine ou une trentaine pour toute la France en un an – doit quand même se poser des questions. « Mais pourquoi n’arrivons-nous pas à en vendre plus alors que nous avons un produit génial ? ». Réponse : l’autonomie ! Les passionnés de VE que nous sommes sont prêts à y mettre le prix. Pour 7000 € de plus, une double-batterie, pour 14 000 € de plus, une triple-batterie, je dis oui !
Si le pack fait 24 kWh c’est avant tout parce que Nissan a compris qu’au delà ce serait trop cher avec les technologies actuelles, c’est tout.
Ce véhicule fait déjà plus de 30 000 euros bonus déduit, pour un véhicule très rustique coté confort et équipement ; vous êtes sûr que vous seriez prêts à sortir 40 000 euros pour une version 50 kWh avec probablement 250 km d’autonomie sur nationale en roulant cool ?
D’autant que pour charger 50 kWh ça doit faire près d’une journée de charge sur une prise normale, et même avec le chargeur 6,6 kW (en option) ça fait probablement bien 8 heures de charge.
Pour moi des batteries avec 50 kWh ce sera lorsque la technologie permettra de les faire au prix des batteries 24 kWh actuelles, et encore, il est possible que les constructeurs jugent plus efficace (pour les ventes) de diminuer le prix du véhicule que d’augmenter son autonomie, surtout si les aides disparaissent d’ici là !
Vivement quand même une version avec une grosse batterie ! 24 kWh pour un véhicule de ce gabarit, cela fait vraiment peu …
Le pack de batterie a aussi un système de régulation thermohydaulique ce qui n’est pas le cas de la Leaf et lui permet de faire plusieurs recharge rapide dans la journée sans faire surchauffer la batterie.
bonjour, en lisant le teste j’ai remarqué que la nv200 consommé beaucoup plus qu’une leaf ! car avec ma leaf je consomme entre 8 et 10 kw/h quand je fait ma route pour faire Paris Dinan en 12 h pour 407 km
L’équipement motopropulseur et batteries est exactement le même entre le e-NV200 Evalia (ou pas) et la Leaf. Il y a juste une petite différence concernant le pack batteries qui n’est pas agencé pareil entre l’e-NV200 et la Leaf.
La planche de bord est la même sauf au niveau des instruments, mais la console centrale est exactement pareil.
Ah oui, sinon la charge Chademo à Challens ne s’est faites qu’à 13kW ?? Ok, de 80 à 93% le rendement a du bien tomber mais quand même … Et le rendement de charge cro n’est que de 83% ? Il me semblait que sur Leaf c’était plus ds les 90% voir encore plus … Sinon, pour un pro, avec une moyenne estimée en tournée de 15.5kWh/100km et le rendement donné plus haut, on arrive a 18kWh a la prise, soit … 1€/100km !!! Ça fait mal face aux 8L/100km d’un fourgon diesel équivalent !!
Merci pour ce super compte rendu très agréable à lire !! Ca change des essais classiques et bidons qu’on lit en général !
Par contre on s’y perd parfois sur qui est le narrateur. Au début Jérôme, puis Michael ? J’ai bon ? Côté technique, la capa utilisable fait donc 21kWh, exactement comme la Leaf et la Conso s’envole avec la vitesse. Logique vu l’armoire à glace ! Par contre 11.6 voir 12.2kWh/100km, même ds des conditions idéales, impressionnant ! A quand l’article sur les trucs et astuces de l’eco-conduite pour la vraie vie (pas la peine de nous dévoiler les secrets de comment gagner un éco tour non plus !) ?? Ce serait sûrement très instructif !
merci pour ce beau témoignage très symptomatique et emblématique et riche d’enseignements… la vitesse moyenne étant de 70/80km/h voir 90, pour espérer aller le plus loin possible, c’est bien ce que je dis, ce type de VE est fait pour les routes NATIONALES ! quand l’Alliance Renault Nissan qui les produit est elle une multi nationale… et donc pas d’autoroute au risque d’être poussé et de provoquer des problèmes en roulant bien en dessous des 130km/h sur des distances un peu longues…
ça va moins vite, ça va moins loin et ça nous rapproche surtout les uns des autres, si c’est pas fantastique comme progrès social et humain ! car c’est le pétrole & sa civilisation qui nous a éloigné les uns des autres via la société de co2nsommation, la mondialisation… le dernier avatar en date étant les objets connectés, les villes connectées !
Enfin que dire de ce territoire vendéen signe si fort et si révolutionnaire… http://fr.wikipedia.org/wiki/Vendée_(département)
« la France a une longue tradition faire la révolution » dit la pub ZOE !!!
Les vendéens ont combattu l’empire romain… l’empire…
… »Durant l’année 2014, la durée annuelle d’ensoleillement est d’environ 2 000 heures pour La Roche-sur-Yon et monte à 2 300 heures sur les côtes des Sables d’Olonne. C’est pour cela aussi que la côte vendéenne est surnommée « la côte de lumière » du fait de son fort ensoleillement comparable à celui des Landes et de la côte basque. » …
la lumière… la révolution… l’électricité… le soleil… la liberté… la fraternité ?!
… »La Vendée est l’un des départements les plus ensoleillés de France au niveau de l’énergie reçue avec 1268 kWh par m² et par an. » …
Et il y a le Puy du Fou, la famille de Villiers qui l’a crée et le Vendée Globe qui fait le tour du monde… c’est drôle ce spectacle profondément enraciné dans un territoire national et dans notre histoire de France met Mickey a des années lumières à tous points de vues… Euro Dysney ? euro ? Dysney ? sic… mêmes causes mêmes effets ?!
… »Autrefois sources importantes d’emplois pour les ruraux du département au xxe siècle, les industries du textile et de l’habillement ont été laminées par la concurrence internationale… » la fameuse co2ncurrence internationale, le LOW COST qui détruit tout… les frontières françaises ouvertes aux MOINS disants sur tout, sur le social, sur l’environnemental, sur l’économique…
Alors allons aussi en VE à la déco2uverte de ce magnifique département… car en prenant PLUS de temps sur place et en allant MOINS vite surtout, vous irez enfin à la renco2ntre des autres… dans la vraie vie, dans un vrai réseau social qui vous tend les bras et qui lui ne triche pas versus les faux réseaux sociaux où tout va trop vite, tout est superficiel… sans frontière… sans âme… sans enracinement… sans valeur… sans histoire… sans confiance… et donc sans avenir, à suivre.
Qu’est-ce qu’ils en ont à faire nos amis vendéens des villes connectées, des villes intelligentes, des objets connectés sinon… si on le leur demandait… de l’intelligence artificielle… du transhumanisme… des algorithmes… des drones… dans cette France profonde et éternelle connectée sur la vie, sur les autres, sur ses territoires, ses racines, ses valeurs…
30 kWh au lieu de 24, cela sera un peu mieux mais franchement, dans l’ EVALIA, comme le plancher est surbaissé, il y a largement de quoi remonter celui-ci de 5 cm ou 10 cm et y loger 500 kg de batteries supplémentaires ! Avec une « bonne autonomie réelle » de 200 à 250 km, Nissan en vendraient des centaines, car ce véhicule est génial, 100 fois plus pratique que la Leaf ou la Zoe. Combien de fois je suis en pétard contre notre Zoe dans laquelle on ne peut rien mettre d’encombrant ! Renault aurait au moins pu faire une version break avec la banquette arrière démontable. Je suis souvent obligé de prendre le vieux minibus diesel, même pour des petits trajets.
Quant aux bornes de recharge, effectivement, la France est à la traîne. Il y a le discours flatteur de nos chers politiciens qui promettent et promettent toujours avec des « projets » de bornes mais la réalité est que les ventes de VE commencent vraiment à décoller et que les infrastructures de recharge opérationnelles ne suivent pas. Voilà tout.
Bonjour,
Oui un bon véhicule, on attend avec impatience les 30 kWh pour commencer et effectivement un vrais réseau de bornes de recharges en France car aujourd’hui.
C’est un vrais scandale dans notre pays avec toutes ses bornes en panne où toujours pas en fonctionnement. Il faut bien le reconnaître dans mon secteur les bornes en pannes où non opérationnelles sont bien plus nombreuse que celle qui sont opérationnelles:
En panne: Auchan Bretigny sur Orge,
Toujours pas opérationnelles depuis plusieurs mois: Auchan Olivet, Auchan Gien, A10 Limours Briss sous forges,
En fonctionnement: Auchan St jean de la ruelle, super Baule, Auchan Blois.
Cela donne une très mauvaise image de notre pays et aussi pour Auchan et Nissan et c’est dommage pour deux entreprises qui on investi des sommes très importante.
Sans parler des secteurs où l’absence de bornes de recharges rapides est plus que très faible le Sud de la région Parisienne. C’est bien connu il n’y a pas d’habitants dans cette zone ni même de réseau routier!
Bravo a la Vendée pour son réseau de bornes de recharge et a l’organisation de cette manifestation. La France ferait bien de s’inspirer de cette exemple.
Merci pour ce compte-rendu génial. Cela fait plaisir de lire du français sans faute d’orthographe, sans abréviations débiles … etc.
Je suis un convaincu d’avance par ce véhicule, mais en version vitrée, dite « EVALIA », mais avec une grosse batterie SVP !! Tu as tout résumé dans ton article : la borne en panne depuis des semaines – intolérable – les bornes occupées par des véhicules dont la charge est terminée et qui empêchent les autres de se recharger, une incivilité de plus … et l’absence tragique de borne là où on en aurait besoin ! J’ai bien peur que cette situation perdure encore des années et des années car il n’y a toujours pas de vrai service publique de la recharge – vous savez, la société « FRANCE-RECHARGE » au statut d’ Etablissement Public à caractère industriel et commercial … qui ne se créera jamais …
CONCLUSION : le stress de la panne d’énergie, c’est amusant au début, c’est motivant, cela oblige à plannifier tous les trajets longs, à conduire très très à l’économie … mais cela devient lassant à la fin.
J’ai encore 5 ou 6 ans à travailler, j’espère que d’ici là, Nissan nous proposera un e-NV200 EVALIA avec une batterie de 60 kWh minimum, 70, 80, voire 100 kWh souhaités comme chez Tesla ! J’ai déjà provisionné l’argent sur mon plan d’épargne retraite PERCO … (Ou alors le COMBI VW 100 % électrique ?!).
Nissan « met vraiment le paquet » pour convaincre les petits entrepreneurs d’acheter cet utilitaire électrique, c’est bien, mais pour convaincre les familles d’acheter la version vitrée, ils ne font aucun effort. Ils n’écoutent pas les doléances de la clientèle … L’autonomie vraiment trop faible est une erreur stratégique de conception de ce véhicule, dommage. (Voir les ventes de e-NV200 EVALIA depuis juin 2014 pour la France : 1 ou 2 ou 3 par mois …soit à peine une trentaine en 1 an … alors que la version utilitaire se vend assez bien (20, 30, 40 par mois).
Merci encore, Michaël, pour ton résumé !
Cela confirme qu’avec l’escargot-conduite, on peut se bercer d’illusions.