Quatre entreprises spécialisées dans le domaine viennent de créer une association pour faire inscrire dans le périmètre de la loi d’orientation des mobilités (Lom) la conversion d’engins thermiques en véhicules électriques. Qui sont ces « acteurs de l’industrie du rétrofit branché » ?
Objectif double
Plus précisément, l’AIRe poursuit 2 objectifs qu’elle présente ainsi : « Faire connaître auprès des autorités publiques, du monde économique et du grand public les intérêts multiples de la transformation des véhicules thermiques en électrique », et « Agir pour adapter la réglementation et faciliter enfin les démarches administratives permettant le développement de cette activité ».
Constat
L’action de l’AIRe est de repousser les limites administratives en France, après une enquête qui a permis de constater que déjà 22 pays à travers le monde favorisent la transformation des véhicules aujourd’hui pointés pour leurs diverses pollutions, vers une alimentation en énergie conforme à la feuille de route pour la mobilité et le développement durables.
L’Europe est partagée en 3 cas de figure. Tout d’abord les pays qui acceptent librement la conversion contre une simple déclaration, comme au Royaume-Uni. Une majorité de territoires (Espagne, Portugal, Italie, Allemagne, Belgique, Suisse, Roumanie, Autriche, Suède, Finlande, Estonie, Lettonie, Lituanie, etc.) autorisent l’opération après validation d’un dossier individuel.
La France en rouge
En rouge et bien en évidence au milieu de tous ces pays, la France où une extrême complexité administrative équivaut finalement à une interdiction. « Elle y met tellement d’obstacles qu’elle interdit de fait le développement de cette filière (PME, industriels et les créations d’emplois associés), qu’elle laisse à nos voisins », plaident les fondateurs de l’AIRe.
La liste des avantages à favoriser une filière de la conversion à l’électrique est pourtant particulièrement évocatrice : élimination de moteurs grillant des produits pétroliers, inscription des projets de transformation dans une dynamique d’économie circulaire, etc. « Ne pas détruire, mais réhabiliter des véhicules en parfait état de fonctionner », soulignent les partenaires qui ne pensent pas qu’aux voitures individuelles, anciennes ou récentes. Aussi aux bus, motos, camions, bateaux, etc.
Brouzils Auto
Parmi les 4 fondateurs de l’AIRe : Brouzils Auto, installé en Vendée. Son dirigeant, Jérémy Cantin, que nous avons déjà interviewé, est vice-président de l’association.
Connu pour son ElectroCox qui déclenche les sympathies et les promesses sur son passage, il commente pour nos lecteurs : « L’idée de l’AIRe s’est développée au fil des échanges que nous avions ensemble lors des salons où nous nous rencontrions. La dernière version des statuts date de Noël dernier. Nous avons chacun nos contacts auprès des institutions concernées et avons déjà rencontré pas mal de monde. La création de cette association est une bonne chose. Il y a peu d’acteurs du rétrofit électrique en France. Nous ne nous voyons pas comme des concurrents. Au contraire nous partageons vraiment le souci de préserver l’environnement. A nous 4, nous voulons montrer que la conversion électrique est possible, que c’est une bonne chose, et aider à définir un cadre légal de qualité ». Jérémy Cantin ne cache pas sa satisfaction de savoir que c’est un sénateur vendéen, Didier Mandelli, qui a été nommé rapporteur du projet de loi Lom pour le Sénat.

Vice-président de l’association et fondateur de Brouzils Auto, Jérémy Cantin a développé l’ElectroCox, une coccinelle convertie à l’électrique
Ian Motion
Autre vice-président de l’AIRe, Roland Schaumann est cofondateur de Ian Motion. Nous avons déjà eu l’occasion de présenter cette entreprise créée en 2016 et installée dans le secteur du Mans (72). Elle communiquait il y tout juste 2 ans sur sa conversion d’une Austin Mini. L’aventure se poursuit pour Ian Motion, et devrait même être encouragée par la création de l’association.
Carte de visite : « Avec une équipe issue de l’industrie automobile et de la Formule 1, notre expertise nous permet de proposer une solution aboutie et homologable dont les différents éléments ont été développés avec la plus grande rigueur, aux standards automobiles ». Egalement cofondateur de l’entreprise, Laurent Blond. Tous les 2 travaillaient chez Renault Sport F1 au développement du moteur hybride utilisé en compétition.
Carwatt
Coprésident de l’AIRe, Gérard Feldzer est un ancien commandant de bord et journaliste spécialisé dans les transports, cofondateur de Carwatt. Cette entreprise se distingue des 3 autres impliquées dans l’association : elle ne s’occupe pas des voitures particulières ni des utilitaires légers, mais s’attache à convertir à l’électrique des véhicules industriels et spéciaux (engins de service aéroportuaires, d’entretien de la voirie, de logistique urbaine, bateaux, etc.).
« Nous permettons aux entreprises, aux particuliers ou aux collectivités la transformation en électrique de flotte de véhicules ou de véhicules spéciaux, à forte valeur ajoutée et souvent à longue durée de vie », explique-t-on chez Carwatt. On peut cependant tomber, au hasard de la navigation sur le site Web de l’entreprise, sur une délicieuse Vespa 400 électrique.
Retrofuture Electric Vehicles
Chargé du contact avec la presse, Arnaud Pigounides est aussi coprésident de l’AIRe. Nous l’avons contacté, aussi bien pour nous parler de l’association que pour nous présenter Retrofuture Electric Vehicles dont il est cofondateur. Cette entreprise dont le siège social est installé à Paris, nous ne la connaissions pas. Et pour cause, sa fondation est récente et les premiers prototypes pourraient être présentés en avril prochain.
« Nous travaillons actuellement sur un Combi Volkswagen, une Peugeot 504 et une Citroën DS de 1969 », nous fait saliver notre interlocuteur.
L’exemple américain
Arnaud Pigounides revient des Etats-Unis où il a séjourné quelques années, notamment à New York et Los Angeles. « Je me suis intéressé là-bas aux transformations de VW, Karmann, Porsche effectuées par le garage californien EV West. J’ai même ma Porsche 914 convertie que j’ai dû laisser aux Etats-Unis parce que je ne peux pas m’en servir ici. De retour en France, j’ai voulu créer ma société de conversion. On m’a dit : ‘Ne fais pas ça, tu ne vas jamais y arriver !’ », témoigne-t-il.
« Avec l’association, je vais travailler à fond pour faire rentrer le rétrofit dans le cadre de la loi Lom », assure notre sympathique interlocuteur. « Il ne faut pas bannir les voitures anciennes ! », plaide-t-il.
2 départements
Arnaud Pigounides souhaite scinder l’activité de Retrofuture Electric Vehicles en 2 départements au moins, dans un premier temps : « Le premier s’occuperait de la conversion de voitures exceptionnelles, et le second de véhicules anciens et youngtimers plus populaires ». Il cite pour ces derniers, sans aucune exhaustivité : « Peugeot 404, Triumph Spitfire, Mini, Renault Fuego, etc. ». Et peut-être même plus tard l’entreprise s’intéressera-t-elle aux motos.
Au cours de notre entretien, l’un des mots qui est souvent revenu dans les propos d’Arnaud Pigounides, c’est « Démocratiser ». Il explique : « Il faut que chacun puisse pouvoir convertir en véhicule électrique la voiture de son choix ! ».
Cohérence européenne
« Aujourd’hui nous ne pouvons transformer une ancienne DS, alors que c’est possible en Allemagne, en Italie ou en Belgique ! », déplore Arnaud Pigounides. « Mais avec la loi Lom, on a un boulevard devant nous. Nous sommes en train de travailler au sein de l’AIRe sur un cahier des charges très précis pour une conversion très sécurisée. Nous allons dans le sens d’une réglementation qui pourrait être applicable à toute l’Europe. L’Italie a signé un décret dans ce sens il y a 3 ans. Le cadre juridique allemand est aussi très bien, et très proche de la législation italienne. Nous nous inspirons de leurs travaux », détaille le dirigent de Retrofuture Electric Vehicles.
De réelles chances d’aboutir ?
Depuis des années, différents passionnés de mobilité électrique ont essayé de faire bouger les choses du côté de la législation française, sans succès. Quelles sont les chances de l’AIRe de voir aboutir son projet ? « Vous m’auriez posé la question il y a 3 mois, j’aurais répondu : 30% ! Aujourd’hui, j’ai réévalué nos chances à 95% », répond-il enthousiaste.
Il justifie : « Nous ressentons que la DGEC [NDLR : La direction générale de l’Energie et du Climat qui dépend du ministère de la Transition écologique et solidaire], Le CNRV [NDLR : Centre national de réception des véhicules, autorité française chargée de délivrer les homologations], l’Utac [NDLR : Organisme technique central du contrôle technique des véhicules] et le ministère sont à l’écoute. Nous nous devons de leur proposer des éléments très concrets », s’engage-t-il.
Les collectivités aussi
La conversion à l’électrique et le cadre d’application sur lequel planche les 4 partenaires ne se limite pas aux voitures particulières. « Nous pensons aussi aux collectivités qui pourraient, par exemple, convertir des bus diesel encore en excellent état de rouler », confirme-t-il.
Pour plus d’info : le site de l’association
électrifier une voiture ancienne n’est réellement possible qu’avec des voitures simples à la base, donc plutôt anciennes (années 2000 au plus récent), car modifier les usines à gaz multiplexées modernes ça relève de l’exploit technique et implique des coûts énormes…mais le problème est aussi de pouvoir loger une autonomie suffisante en batteries, donc un poids et un volume non négligeable: j’ai vu un jour une 2cv6 électrifiée en Hollande, le châssis caisson, réalisé en Inox , de mêmes dimensions mais de conception différente de celui d’origine (mais recevant les éléments de suspension d’origine juste un peu durcis et avec une barre antiroulis d’AMI8) , permettait l’intégration de la batterie dans son épaisseur, donc au meilleur endroit possible= masses abaîssées et centrées au maxi, tenue de route préservée et plus de 130km d’autonomie à 90km/h (c’est presque autant qu’une Zoe 22kW) avec un moteur de 30kW (plus puissant que celui d’origine) ce qui n’est pas du tout ridicule…mais ce genre de montage est impossible à homologuer en France sans coûts démesurés…
Tout le monde en rêve,
mais les lobbys automobiles ne laisseront jamais ce genre initiative se démocratiser.
Cela n’a strictement aucun sens du point de vue de la sécurité et de l’approvisionnement de pièces …
Essayer donc de trouver certaines pièces de Fuego
Ce n’est pas une initiative eco-responssable mais ir-responsable.
G Feldzer n’est pas une référence mais un militant élu EELV en région IdF.
Le ministère de l’écologie et sa filiale UTAC sont effectivement capables accepter de telles modifications car leur seul leitmotiv c’est de fermer la porte au diesel … On l’a vu en 2017 où pour permettre l’homologation des boitiers E85, ils se sont assis sur les tests des Normes Euro, dispensant les boitiers des tests à froid … La pollution est multipliée par 60, mais qu’importe, il suffit d’éditer une dispense au contraire des normes d’homologation Européenne cf. http://blogs.caradisiac.com/pollution-automobile/2017/7/
Je ne sais pas pourquoi, mais sauf si la décision provient de l’Europe, avec donc la possibilité de prendre un véhicule modifié en Allemagne / Hollande / Belgique … et de rouler avec en France, ce qui n’est pas actuellement le cas, je n’y crois pas
Actuellement si vous prenez un véhicule d’occasion immatriculé en Belgique, si vous souhaitez l’importer en France alors qu’il n’y a jamais été vous n’y arrivez déjà pas !
Une bonne nouvelle! Que de chemin parcouru depuis le temps. Une belle étape de franchie avec la création de cette association AIRE. Petit à petit la résistance s’organise et se regroupe aux quatre coins du globe. Et la Force est grande chez les acteurs de l’électro-mobilité alternative. Car leur conviction est sincère, juste et désintéressée. Maintenant que ce nouvel espoir est bien ancré, il va falloir se préparer à une guerre d’une autre dimension.
Car derrière ces initiatives audacieuses de passionnés eco-responsables, le côté obscure des lobbyistes observe discrètement mais attentivement tout ce remue-ménage et prépare déjà sa contre offensive… Car si les seigneurs Siths ont d’abord ignoré ou regardé d’un air amusé ces différents projets (voir même s’y sont joints à l’occasion) aujourd’hui ce réveil de la force ne va plus les amuser plus du tout. C’est maintenant que les forces obscures vont découvrir leur vrai visage.
A vous d’être à la hauteur. Le combat est noble, la cause est juste. Plus que de la Force , de la ruse il vous faudra. Mais ça vous le savez déjà.
Et si tout cela vous semble être de la science-fiction, sachez que la réalité est bien pire! Nous sommes de tout cœur avec vous. Et nous sommes nombreux…
En attendant je vais retourner rouler avec mon ancienne électrifiée, discrètement, sans rien dire car comme dit l’adage « pour vivre heureux, vivons cachés! »
Au fait : Jéremy C, ta cox est géniale!
Un ingénieur français à du créer sa structure en roumanie … pour pouvoir homologuer des véhicules reconvertis…et les faire rouler en France… Vive la république ! Vive la France ! Voir http://www.franceve.com.
Je possède une vieille Caterham de 1992 équipé d’un moteur 2l Opel gavé par deux carburateurs double corps.
La consommation est de 15l/100 en roulant comme papy, et j’explose tous les « records » de pollution au CT, le tout dans la plus grand légalité puisque tout est conforme à son homologation initiale.
Il est hautement déraisonnable de continuer à rouler dans ces conditions, ne serait-ce qu’économiquement. Alors aujourd’hui, si un projet comme celui de cette asso peut me permettre de conserver mon fragment de l’histoire automobile et de rouler vert, je trouve qu’on ne peut qu’applaudir.
Pour ceux qui se demandent si cela ne va pas contribuer à maintenir des voitures dépassés au niveau de la sécurité mais qui ne seraient pas encore des voitures de collection, vu le prix de la conversion, je pense qu’il y aura une sélection naturelle quant au voitures qui seront éligibles : voitures de collection et voiture de moins de 10 ans relativement haut de gamme. (à partir du moment où la législation le permettra)
Si la réglementation passait. Ce projet aurait plus de chance d aboutir !
http://Www.facebook.com/sevatw2020/
Bravo pour la démarche !
Il faut secouer cette lourdeur Française où il faudra bientôt une autorisation pour aller pisser …
Dans de nombreuses professions on use son énergie dans les normes et les paperasses à remplir quotidiennement, tant et si bien que ce ne sont que les grosses structures qui ne peuvent subsister au lieu de petits entrepreneurs géniaux, ingénieux et motivés.
Battez-vous CMJ et autres, nous, utilisateurs de VE, nous vous soutiendrons !
Article très intéressant.
Pour ma part, j’ai trouvé ceci:
http://www.becombi.com/nano-le-vw-t3-en-moteur-electrique/#comment-27511
Un couple qui développe un super projet! Un peu d’utopie peut-être mais la réalité rattrape toujours le rêve aussi fou soit-il…
Hé oui, la France et ses lobbys…
Si c’est pour mettre une batterie de 30-40-50 kWh ou plus avec une recharge en prise type 2 , non merci !
Si nous pouvons avoir une CCS, alors pourquoi pas.
Et à quel prix…
https://www.letelegramme.fr/monde/allemagne-transformer-son-diesel-en-electrique-13-01-2019-12180648.php
Bonjour et Bravo, 👏👏👏.
11_2017 j’ai acheté un VAE neuf pr 650€. Depuis j’ai fait 6000km et 95% de mes déplacements avec. Je l’ai converti en cargoBike et il est passé de 23kg à 32kg. De fait, j’ai utilisé ma Nissan Tino TD (180k km/18ans) que 2x. La 3eme x elle a refusé de démarrer.
Touche à tout, Ingénieur et en recherche d’emploi, j’ai déjà pensé à le convertir mais un kit homologué sur étagère m’éviterait sûrement bcp de galères. Ou alors, vais je devoir m’expatrier ?
Cela me motiverait vraiment de pouvoir intégrer une entreprise de Conversion région Grd Est ou Paris.
@+ mesPtiLoups
Sujet extrêmement important car il touche notre approche fondamentale de l’automobile a savoir la possibilité de la modifier et de la rendre unique aux yeux d’autrui. Les anciennes bagnoles polluaient a cause de leur moteur et de divers composants toxiques. Si l’on peut les restaurer et les transformer en électrique je dis oui. Il faut juste les classer a part dans une catégorie mi collection mi électrique ..
L’attitude des pouvoirs français est pitoyable. .
Bonjour,
Sur la carte vous pouvez ajouter au moins : Slovenie, Slovaquie, Pologne, Republique Tcheque, Croatie, Hongrie et Bulgarie.
Dans certains de ces pays ils ont beaucoup d avance sur les francais pour les conversions, notamment Metron institute (Slovenie), Rimac (Croatie, avec une BMW avant le concept one)…. En Roumanie EVRomania biensur ;)
Extraordinaire et évident! Mais pourquoi les médias, et surtout les émissions consacrées SUR TOUTES LES CHAINES- ou presque- n’ont elles pas été contactées? Au même titre que des quotidiennes style » Télé Matin » Ce sont des vecteurs ultra-porteurs.
Et dire que j’ai mi une belle AUDI A2 (TDI) à la casse et eu 3.700€ de prime début 2016 pour acheter mon VE… Cette A2 toute en aluminium aurait été idéal pour passer en électrique. J’avais demandé un estimatif à un spécialiste (qui étrangement n’est pas dans ce groupement) et m’avait annoncé « au mini 25 à 30.000€ » donc autant acheter un VE neuf…
bonsoir ,est ce que l’on pourrais pas aussi avoir des entreprises qui pourrais faire homologuer des anciens vehicules electriques en changeant les batteries ou en modifiant les batterie pour avoir plus d’autonomie ,
Combien pour transformer une VW Bora break (équivalent Golf iV) de 2001 ? 200 à 250 km me suffisent largement. le 130 KM sur autoroute ne m’intéresse pas en revanche c’est un break de taille raisonnable très pratique avec un attelage et des barres de toit. Sur le marcher, aujourd’hui, l’équivalent en électrique, ça n’existe pas !
Je croise tous les doigts et prie tous les Dieux pour que cette démarche aboutisse!
Pourquoi pas une pétition ?…pour sensibiliser les pouvoirs publics…et les particuliers intéressés par de telles transformations…effectives aux USA, en Allemagne…
Action auprès des pouvoirs publics…
Prêt à aider…
Jean-ClaudeLaureaux.
Suis déjà informé par les articlés « Automobile Propre « …merci.
J’y vois autre chose….. l’amélioration du VE dépassé (1er leaf) vers une plus grande autonomie grâce au progrès sur les batteries.
Mouais…
Ça reviendrait en fait à maintenir en circulation des vieilles voitures complètement dépassées en terme de sécurités active et passive, alors que c’est la seule chose qui contribue efficacement à l’amélioration continue de la sécurité routière…
Je suis pas franchement emballé sur ce coup là
La France dans l’ensemble de son œuvre… juste affligeant…
De mon côté je me bats pour que « l’indemnité kilométrique vélo » ne concerne pas uniquement les vélos et vae mais s’étend aux trottinettes, gyropodes et même les piétons et joggeur étant donné que l’idée est de réduire le nombre de voiture en circulation !
Bref notre gouvernement n’a aucune réflexion et esprit d’analyse dans des domaines où les lobbys sont absents alors sur des sujets de transformations de véhicule qui signifie un non remplacement et donc un manque à gagné pour un constructeur c’est pas gagné…