Contemporary Amperex Technology Co (CATL), le plus grand fabricant de batteries au monde, est en pourparlers avec un acteur européen pour mettre sur pied plusieurs sites de recyclage sur le Vieux Continent.
CATL s’intéresse de près à l’Europe
CATL cherche à s’implanter en Europe et en Amérique du Nord. Ni Jun, directeur général de l’entreprise chinoise, s’est exprimé à ce sujet lors d’une table ronde organisée dans le cadre du Forum économique mondial. Cette volonté d’expansion sur de nouveaux continents montre que l’entreprise à de grandes ambitions.
L’entreprise chinoise a récemment présenté une « batterie condensée », qui doit lui permettre de doubler la densité d’énergie pour les voitures et les avions électriques. L’idée est de pouvoir réduire la place et le poids des batteries à capacité équivalente. L’autre avantage avec une telle densité serait la possibilité d’embarquer une meilleure capacité maximale dans un même espace.
À lire aussi CATL, Chery, BYD, JAC, JMEV : les batteries au sodium arrivent en Chine avant la fin de l’annéeCATL cherche à exercer une certaine domination tout au long de la chaîne d’approvisionnement des batteries pour véhicules électriques. Le secteur du recyclage n’est pas encore très développé, mais il gagne en importance et cela ne devrait pas cesser de croître au cours des prochaines années. CATL est déjà le plus grand acteur mondial sur ce marché.
L’entreprise est capable de récupérer 99 % du nickel, du cobalt et du manganèse d’une cellule et environ 90 % de son lithium. Une véritable prouesse qui permet aux véhicules électriques de réduire un peu plus leur impact sur l’environnement. Ni Jun estime « que le recyclage est une nécessité. Les batteries polluent les sols. Nous ne pouvons pas accepter cela.
L’automobile : un secteur clé pour la Chine
L’entreprise chinoise CATL a déjà investi dans des sites de fabrication de batteries en Allemagne et en Hongrie et travaille avec plusieurs partenaires en Amérique du Nord. Inaugurée en janvier 2023, l’usine de batteries à Erfurt, en Allemagne, doit permettre de produire 30 millions de cellules par an, de quoi équiper jusqu’à 350 000 véhicules électriques.
La deuxième usine du géant chinois se trouve en Hongrie. Ce pays européen entretient des liens politiques relativement forts avec Pékin. Plusieurs constructeurs automobiles y ont même construit des usines d’assemblage. Il faut dire que l’automobile devient un secteur clé pour la Chine. Le pays joue sur deux tableaux : la vente de véhicules made in China et l’investissement dans des usines de batteries pour fournir les constructeurs européens.
Malheureusement nous en sommes à débuter la construction d’usine de batterie, là ou les chinois pensent au recyclage.
nous avons clairement un décalage.
nous avons sous estimer les chinois qui ont su anticiper le monde futur de la mobilité maintenant nous courrons derrière pour rattraper le retard.
Colonisation de l’UE tranquille, après avoir bradé nos brevets, nos technos (transfert vs contrats bidons et autres pots de vin…, vols…), nous voilà sur la voie des pays africains qui sont pieds et poings liés à la botte de Pékin, va falloir se réveiller un jour par exemple en élisant des dirigeants qui défendent les intérêts des peuples européens plutôt que leurs carnets d’adresses et leur mégalomanies.
soyons positif. les chinois s’implantent en Europe, ca évite que ça soit recyclé chez eux, limite le transport et ça cré de l’emploie. c’est toujours ça de pris. comme leur implantation dans notre nord.
Et bien non je ne souhaite pas que les Chinois vient récupérer les matériaux de nos batteries payer à prix d’or en barre. Nos entreprises européennes doivent pouvoir s’en occuper.
Ben, ça se recycle pas les batteries! 😁