AccueilBrèvesVoiture électrique : l'échange de batterie peine toujours à convaincre hors de Chine

Voiture électrique : l'échange de batterie peine toujours à convaincre hors de Chine

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Fiat 500e avec échange batterie Ample

Alors qu’il continue à se déployer en Chine, le principe de l’échange de batterie ne parvient pas à trouver sa place en Europe. Dernière victime en date, Ample poussé à la faillite.

L’échange de batterie est une offre bien implantée sur le marché chinois. Il y a bien entendu Nio qui a déployé plus de 3 000 stations pour les véhicules de ses marques Nio et Onvo. Mais, depuis quelques mois, CATL commence sérieusement à déployer sa solution ChocoSEB. Une solution modulable et surtout multimarques, puisque même Nio s’est laissé convaincre…

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Ailleurs que dans l’Empire du Milieu, la start-up américaine Ample, défenseuse d’une solution, elle aussi, multi-marques, met la clef sous la porte. Son offre promettait pourtant une compatibilité avec de nombreux modèles. Elle se basait en effet sur un système d’adaptateurs, permettant d’installer une batterie standard dans différents véhicules.

Récemment, Stellantis avait lancé une phase de test dans le cadre de son service d’auto-partage Free2Move à Madrid. Mais même dans le cadre d’une telle clientèle captive, le système peine à convaincre. Le principe de l’échange de batterie promet de repartir avec une batterie pleine en à peine cinq minutes. Les contraintes imposées lors de la conception des véhicules restent un frein pour les constructeurs. Et, du point de vue des consommateurs, la solution perd tout intérêt face aux batteries les plus récentes capables de charger de 10 à 80% en moins de 10 minutes, voire de 5 minutes…

En Europe, seul le chinois Nio continue à déployer ses stations, mais bien plus lentement que prévu.

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