Pour aider ses chauffeurs à passer à l’électrique, le géant du VTC va financer l’installation de bornes de recharges publiques dans les quartiers défavorisés de Londres.

Malgré la « redevance air pur » facturée par Uber à chaque course effectuée dans Londres, pas assez de chauffeurs passeraient à l’électrique. Ces frais, qui ont alimenté un fonds de plus de 100 millions de livres (110 millions d’euros), sont censés aider les conducteurs à acheter un nouveau véhicule zéro-émission. Partant de ce constat, Uber a enquêté pour comprendre l’origine du problème. La plus célèbre des sociétés de VTC a ainsi déterminé que ses chauffeurs, vivant la plupart du temps dans les quartiers populaires de la capitale, n’avaient pas accès aux bornes de recharge. Un frein majeur à l’adoption de véhicules à batterie.

Pour combler ce manque, Uber annonce qu’il va investir plus de 5 millions de livres (5,5 millions d’euros) pour installer des points de charge publics dans ces quartiers. S’il n’a pas dévoilé le volume, cette somme conséquente correspond à environ 550 bornes AC 2×22 kW. La firme affirme déjà travailler avec les conseils d’arrondissement de Newham, Brent et Tower Hamlets afin de planifier le déploiement, qui doit être effectif d’ici 2023.