
La Nissan LEAF et la Tesla Model S ont été au top des ventes durant les trois derniers mois de 2013 en Norvège. Mais cet engouement commencerait à poser de réels problèmes logistiques…
Voies de bus autorisées, parking gratuit, suppression des taxes et des frais de péages, réduction des assurances, recharge gratuite… Les mesures incitatives mises en place par le gouvernement sont nombreuses, mais elles pourraient être supprimées…
En effet, la ville d’Oslo se voit aujourd’hui dépassée par le succès du véhicule électrique. L’un des problèmes entrainé par la surpopulation de VE (1 VE/160 habitants) touche notamment les bus qui se retrouvent bloqués dans leurs couloirs spéciaux par des files de VE.
La société de transports déclare : « Pour la société, ces retards ont un coût. Le temps perdu par des milliers de nos passagers bloqués dans la circulation est bien supérieur à celui gagné par quelques dizaines de conducteurs de voitures électriques »
Une étude réalisée par l’Administration des routes publiques d’Oslo démontrerait que l’occupation de ces couloirs par les voitures électriques représenterait un taux de 85% en heures de pointe.
Si le gouvernement pourrait être tenté de faire marche arrière face au manque à gagné et aux problèmes rencontrés… il déclare ne pas y penser pour le moment : « Le marché pourrait s’effondrer et il serait alors difficile d’atteindre les objectifs climatiques que la Norvège s’est fixés. On doit augmenter le nombre de voitures électriques, pas le baisser ».
Vivement qu’on ait ce type de problème à gérer en France…
Je profite de la thématique pour adresser un coup de chapeau à la commune de Clichy La Garenne en banlieue parisienne.
Je travaille sur place depuis plusieurs mois et j’ai appris avec satisfaction que les véhicules à énergie propre pouvaient se garer gratuitement dans la ville (toutes zones à priori).
Soit une économie de 3,5 euros par jour (coût à la journée dans la zone verte de stationnement), soit 70 euros par mois.
Lorsque l’on doit sortir 75 euros de crédit mensuel pour la batterie, on voit l’impact direct de ce type de mesure.
Et surtout c’est la première fois que l’attention portée au VE est financière et exclusivement réservée à leur usage (contrairement à des places avec borne de recharge où peuvent se garer des gros 4×4 polluants de m…
murier
je retiens le premier argument, mais tous les autres me semblent faciles à contester (l’argument de la durée d’amortissement notamment: à quoi bon garder très longtemps le matériel ferroviaire si son coût d’entretien courant + révisions générales des mécaniques etc…grimpe en flèche avec les années? )
groumpf:
je crains effectivement qu’il y ait plus à gagner malheureusement pour certains, sur un marché de tramway que de simples bus électriques….(déjà le projet tramway est 5 fois plus coûteux en moyenne)
manque à gagner
Mais je suis bien d’accord avec vous! Les transports en commun sont à privilégier…surtout s’ils n’utilisent plus de carburant fossile. A cet égard, les bus électriques, moins coûteux que les trams, commencent à se développer…
Mais tant que le VP reste majoritaire dans le transport de passagers, ne vaut-il pas mieux substituer aux thermiques un maximum de véhicules électriques pour atteindre les objectifs souhaités:
réduction de la pollution sonore et carbone, et de la dépendance au pétrole importé? Voire capture de part de marché sur un nouveau produit industriel…
L’évolution défavorable cette année en France des ventes d’élecs, à la différence du reste du monde, montre que pour réussir une politique pro-VE doit être
– massive (tous les arguments: fiscalité, réseau de bornes publiques, privilège de stationnement et circulation…etc doivent être exploités)
– et déterminée, et non pas cahotique. (Effets d’annonce non suivis par les actes).
C’est ce qui explique les presque 15% de part de marché qu’obtient la Norvège, à mon avis.
A 15% des ventes de voitures neuves, (et non pas 15% du parc existant) le VE ne constitue pas encore une gêne sérieuse pour la circulation de bus, quand même…
Bien sûr,lorsqu’on atteindra 20% du parc total par exemple, on pourra réduire ses avantages » institutionnels »?
On est loin du compte, même en Norvège il n’y a donc pas lieu de relâcher la pression
Mais ceci n’est que mon humble avis. Amitiés
Visiblement l’argument « massue » pour acheter un VE, c’est l’exemption de taxe, pas la possibilité de circuler dans es couloirs de bus.
L’interdire serait faire preuve de simple pragmatisme si ça provoque vraiment des blocages des bus.
En plus, au-delà même du VE, c’est bien les transports en commun (encore mieux s’ils sont écologiques) qu’il faut favoriser donc ce ne ferait pas baisser la capacité d’atteindre le engagements climatiques du pays.
Oui …
et surprise! cette info provient directement…de la compagnie de bus d’Oslo!
Cherchez l’erreur…
Est ce que quelqu’un peut aller sur place pour vérifier cette info ^^.
Pour ma part j’ai un gros doute, ou du moins je pense qu’elle est très exagérée et certainement colportée par un lobby anti-VE.
Car ça ne fait pas si longtemps que le VE se vend bien en Norvège et sa part dans le circulation global doit être encore bien modeste pour poser un réel problème.
De plus la dernière fois que je suis allé a Oslo, c’était bien avant l’explosion du VE, j’ai trouvé que la circulation dans cette ville était particulièrement fluide.
Margaux, alors on oublie de citer la source ?
https://fr.finance.yahoo.com/actualites/norv%C3%A8ge-voitures-%C3%A9lectriques-prolif%C3%A8rent-privil%C3%A8ges-menac%C3%A9s-071711233.html
:P
S’il suffit de ne plus autoriser les VE (ni autres véhicules) dans les couloirs de bus, ça ne va pas faire s’effondrer le marché du VE. Cela me semble être une décision très facile à prendre et qui conviendra à tout le monde.