
Le géant français ne veut plus seulement être perçu comme un producteur d’hydrocarbures. Alors qu’il intensifie sa diversification dans les renouvelables, le groupe pétrolier souhaite changer de nom pour devenir « TotalEnergies ».
La décision doit encore être approuvée par l’assemblée générale des actionnaires, en mai prochain. Elle suivra très probablement le souhait de Patrick Pouyanné, le patron de Total, qui souhaite renommer la marque « TotalEnergies ». L’objectif est d’atténuer son image de groupe pétrolier, mal perçue à l’ère de la transition énergétique. « Le groupe affirme sa volonté de se transformer en une compagnie multi-énergies pour répondre au double défi de la transition énergétique : plus d’énergie, moins d’émissions », a ainsi déclaré son président.
Total s’est en effet diversifié au cours des dernières années, dépassant ses activités historiques de vendeur et producteur d’hydrocarbures. Il intensifie ses investissements dans les énergies renouvelables, les biocarburants, le rachat d’entreprises, la fourniture de gaz et d’électricité, la production de batteries et la mobilité électrique. Le groupe annonce avoir lancé 10 GW de projets éoliens et solaires depuis le début de l’année pour un total de 35 GW prévus d’ici 2025.
Une échappatoire face à la lente décadence du pétrole. En 2020, Total a accusé une perte nette de 7,2 milliards de dollars, touché par la crise du Covid-19, mais aussi par des dépréciations déjà prévues.
Après avoir répandu un tas de fake news sur les VE, le cabinet des frères Koch va être payé des fortunes par Total et consorts pour démolir le thermique et encenser le VE. Les gens ne vont plus rien comprendre. On a pas fini de se marrer!
Peut-être que pour nous autres électromobilistes français le salut viendra de TotalEnergies, qui sait…
Presque tous les grands groupes changent de nom de temps en temps. Vivendi, Vinci, Suez, Veolia, Esso (Standard Oil), euh, j’en oublie des tonnes. Rien d’extraordinaire. Pourvu qu’ils nous proposent rapidement une alternative efficace à Ionity, abritée et un peu moins chère, C’est tout ce que je leur demande! Si ils arrivent à faire du fric avec les recharges électriques, ma foi tant mieux, non?
Quelques milliers d’enseignes à changer, de logos sur des formulaires, uniformes, etc. Joli coût écologique pour un greenwashing plutôt fumeux.
Bof… Ca ne changera pas ce que je pense de Total et ses filiales : machines a pognon.
Moi j’avais pensé à des noms plus ciblés « électrique » : LOW-COST Electricity, Fully-Charged (déjà pris), PISSE (plug-in station southern europe), IIB (Izivia is back), ALTES (pour contrecarrer Tesla !), NRJ (déja pris), TTC (Time to charge), LTF (License to fill, pour les fans de James Bond), TFONTF (To fill or not to fill, plus littéraire….)
voilà 😁
« Le groupe affirme sa volonté de se transformer en une compagnie multi-énergies pour répondre au double défi de la transition énergétique : plus d’énergie, moins d’émissions »
Correction: « pour répondre au triple défi de la transition énergétique : plus d’énergie, moins d’émissions, plus de profits », mais ça, il ne l’a pas dit.
« Une échappatoire face à la lente décadence du pétrole »… c’est le mot « lente » qui me gène, et qui va nous gêner dans les vingt ou trente prochaines années.
Une récente étude, publiée dans « Sciences advances », par des chercheurs du CNRM (Centre National de la Recherche Météorologique), donne plus de précision sur l’intervalle de température probable dans l’avenir (travaux basés sur une meilleure combinaison entre l’observation et la modélisation). Par rapport à 1900, qui est la référence « début de l’ère industrielle », il est certain qu’en 2050 nous aurons largement atteint les 2°C quoi qu’on fasse. Si cette « lenteur » se poursuit, nous serons plutôt à +2,5 / +3°C. Les efforts d’aujourd’hui visent à infléchir cette courbe après 2050. A 3°C, à peu près un milliard de personnes seront à déplacer des zones létales.
Lamentable.
TotalÉnergies au lieu de Total, c’est vrai que ça change tout …
Petite correction pour l’auteur, il s’agit de TotalEnergies en un seul mot. Rien de bien grave mais Patrick Pouyanné le précise spécifiquement dans sa vidéo.