
Le type 70 du Toyota Land Cruiser a été lancé en 1984, au bout de 25 ans de succès célébrés avec le mythique type 40. Ne pas miser aujourd’hui sur les voitures particulières électriques à batterie n’empêche pas le constructeur nippon de tester différentes pistes, dont l’une est la conversion d’un de ces pick-up.
La filiale australienne, par l’intermédiaire de sa division de planification et de développement de produits, vient ainsi de s’engager dans un projet pilote utilitaire avec le groupe minier BHP dont le siège est à Melbourne.
Un Land Cruiser type 70 va être débarrassé de sa motorisation diesel, remplacée par une architecture électrique. Une opération qui va permettre à l’engin d’évoluer dans les galeries souterraines d’une mine de nickel.
Au-delà de cette utilisation qui donne tout son sens à la conversion, BHP suit une feuille de route dont l’objectif est de réduire de 30 % les émissions de ses activités à échéance 2030.
Aucun détail technique ni date de livraison n’ont été communiqués par les partenaires. Mais Toyota Australie assure diffuser dans les mois à venir des informations plus précises.
À quel jeu s’adonnent Toyota Australia et BHP avec cette communication ?
En Australie, l’entreprise Voltra propose depuis 2018 son eCruiser développé sur exactement la même base, c’est-à-dire un Land Cruiser type 70. BHP le sait très bien puisqu’il exploite déjà (ou a déjà exploité) dans ses mines plusieurs exemplaires de ce véhicule rétrofité.
Qu’est-ce que la solution mise en avant par Toyota il y a quelques jours apporte de plus ? La filiale australienne du constructeur nippon aurait-elle absorbé Voltra ? Nous aimerions bien le savoir !
Dans l’état, c’est-à-dire sans autres informations ni éléments de comparaison, les 2 propositions semblent se faire de l’ombre l’une à l’autre.
Toyota sait faire de la voiture électrique depuis bien longtemps avec ses hybrides. Une pure électrique, c’est comme une hybride à laquelle vous enlevez le moteur thermique, vous mettez un plus gros moteur électrique et vous décuplez la capacité des batteries.
Ils avaient déjà fait un rav4 électrique au début du siècle mais il fallait le charger longtemps et son utilisation était réduite par temps froid.
Mais rassurez-vous, des projets sont dans les cartons et comme WW, Volvo, Mercedes ou BMW, ils ne perdront pas leur parts de marché car ils savent faire des véhicules de qualité depuis fort longtemps.
Quant à BHP, il faut bien un peu de green-washing pour fournir en quantité les énormes ressources que nécessitent la production de véhicules électriques dans les prochaines années.
En tout état de cause, le rendement sera mauvais car ils conservent l’intégralité de la transmission 4×4, avec les pertes qui vont avec.
Il est prouvé qi’il vaut mieux supprimer tout (boite de vitesses, boite de transfert, arbres de transmission) , et monter un moteur électrique par essieu.
Mais venant de Toyota dont le patron , encore récemment, vient de faire une nouvelle sortie contre les VE, rien d’étonnant…
Il existe une jeune pousse française créée de par jeunes diplomés d’une école d’ingénieurs qui a déjà réalisé des conversions de 4×4 Toyota thermiques en électriques.
Evidemment ce n’est pas en France mais en Afrique que sont réalisées les conversions.
https://www.phoenixmobility.co/
Il y a une autre piste, c’est que la solution de Voltra n’est pas satisfaisante techniquement ou financièrement.
Les miniers sont très regardant sur le cahier des charges et la performance de leurs matériels.