
Après avoir lancé la dameuse hybride diesel « 600E+ », PistenBully dévoile le tout premier modèle 100% électrique. Dotée d'une batterie de 126 kWh, la « 100E » peut lisser les pistes pendant trois heures en autonomie.
La saison de ski est terminée, mais il restait assez de neige pour la présentation de la PistenBully « 100E » à Innsbruck. Le constructeur allemand revendique la toute première dameuse 100% électrique au monde. Un engin qui embarque une batterie 400 V de 126 kWh qui lui permet de rester en opération pendant 2h30 à 3h selon la société. Il se recharge à 75% en 5 heures et à 100% en 6h30. Propulsé par deux moteurs de 90 kW (122 ch), il ne dépasse pas les 27 km/h.
Toujours en phase de test, la PistenBully 100E n’est actuellement pas commercialisée. Les essais seraient un succès et offriraient des perspectives « très prometteuses », explique le constructeur. Souvent pointées du doigt pour leur impact environnemental, les stations de sports d’hiver auront donc la possibilité de verdir leur image. Le PistenBully 100 diesel consomme par exemple 8,5 litres de carburant par heure et dispose d’un réservoir de 155 litres. Autant d’émissions polluantes et de nuisances sonores épargnées au cœur de sites naturels exceptionnels.
Je verrais bien des pelleteuses elec aussi avec un centre de gravite plus bas.
C’est incontestablement un (petit) pas dans la bonne direction, d’autant plus que la pollution est beaucoup plus ressentie dans les climats froids.
Maintenant, à voir comme les directions des stations sont sensibles à l’effort écologique, il y a encore du boulot. Je n’en veux pour preuve que le nombre ridiculement faible de points de recharge pour véhicules électriques présents dans les stations françaises. Et l’omniprésence des navettes diesel pour transporter les skieurs et autres résidents. Et ces navettes roulent toute la journée…
La pistenbully diesel est rouge, et la version électrique est verte! C’est juste une coïncidence.
Alors je ne veux pas critiquer les progrès de l’électrification. Mais bon, une dameuse, c’est combien d’heures de fonctionnement par an? Sans doute infiniment moins qu’un camion. La pollution de l’air des stations de ski vient certainement en très grande part des innombrables véhicules diesel des clients, puis des chauffages au fuel et même au bois, bien plus que des dameuses.
Ensuite il y a le calcul du prix de revient de la machine. Et là, je ne sais pas si c’est « rentable » de tourner à l’électrique. Surtout que les dameuses chargent certainement du GNR (gazole non routier) qui coûte quasi rien.
Quid des particules fines émises par la friction des chenilles sur la neige ?! 😉
Super concept, idéal pour petite station de fond qui souvent possède qu’une cinquantaine de km de pistes a damner tous les soir après le ski.
Silence (relatif) et air pur.
L’autonomie semble un peu juste pour l’usage actuel, mais cela sera judicieux , lorsqu’elle sera suffisante, d’imposer pour toute nouvelle dameuse cette technologie.
De plus, aucun problème de recharge, les stations de ski étant pourvues d’alimentation électrique pour les remontées.
Manifestement les choses bougent dans le domaine des engins lourd pour l’électrification, et par exemple la sortie par MAN de PL électriques en est un exemple , même si pour l’instant cela reste dédié aux « fins de parcours ».
Je rêve d’une association entre le ferroutage (par voie électrifiée) et les trajets terminaux en e-PL !