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Une majorité de clients d’Uber serait prête à payer leur course plus cher pour voyager dans un véhicule zéro-émission, selon une étude de YouGov relayée par Transport & Environment.
A Paris et Londres, les deux plus gros marchés européens d’Uber, les courses de la plateforme californienne rejetteraient chaque année 515.000 tonnes de CO2, affirme l’ONG Transport & Environement. La flotte de VTC parisiens, tous opérateurs confondus, est composée à 90% de véhicules diesel. Mais cela dérange t-il les clients ? A en croire un sondage de YouGov paru le 29 janvier, une courte majorité d’utilisateurs accepterait de payer davantage pour voyager dans des véhicules plus propres.
Sur les 12.523 personnes interrogées dans 7 pays d’Europe, 52% ont affirmé être prêts à payer plus, 38% se sont montrés opposés et 10% ne savaient pas. Une conscience environnementale plus marquée chez les 18-24 ans puisque 60% d’entre eux ont exprimé leur accord pour être facturé 15 à 20 centimes d’euros supplémentaires par kilomètre pour une course zéro-émission.
Ce sondage devrait pousser Uber à favoriser les véhicules électriques, d’autant que l’étude révèle une mauvaise perception de l’entreprise sur l’aspect écologique. 44 % des londoniens sollicités ont en effet déclaré comme « négatif » l’impact d’Uber sur la pollution. 31 % ont répondu « ni négatif ni positif », 12 % « positif », 11 % « ne savent pas » et 2% n’ont « jamais entendu parler d’Uber ». Une impression similaire à Paris, où 34% des interrogés estiment que la société a un impact négatif contre 21% qui pensent l’inverse.
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