circulation-alternee-mardi

La Ville de Paris lancera ses premières mesures de restriction de circulation pour les voitures particulières à compter du 1er juillet 2016 avec l’interdiction des véhicules immatriculés avant 1997.

Après avoir commencé par bannir les bus, cars et poids lourds immatriculés avant le 1er octobre 2001 au 1er juillet 2015, la ville de Paris poursuit la mise en oeuvre de son plan de protection de l’atmosphère et étendra ses restrictions de circulation à compter du 1er juillet 2016 avec l’interdiction des véhicules particuliers et utilitaires légers immatriculés avant 1997 et des deux roues motorisés datant d’avant 1999.

Litige sur la classification des véhicules

Jusqu’ici, les acteurs publics ne parvenaient pas à s’entendre sur la mise en place de la future vignette sensée catégoriser les véhicules, les collectivités locales trouvant les quatre catégories retenues par le gouvernement trop « brutales » et trop compliquées à mettre en oeuvre.

D’après le quotidien Les Echos, un accord aurait été finalement trouvé avec la ministre de l’environnement, Ségolène Royal, pour revenir aux six « pastilles » proposées dans le projet initial, chacune permettant de distinguer les véhicules les plus propres des plus polluants grâce à un code couleur. A ce jour, les vignettes définitives n’ont toujours pas été présentées par le gouvernement.

10 % de la circulation concernée

« Le bon sens a fini par l’emporter. Le retour aux six vignettes annoncées il y a un an va nous permettre de mettre en place de façon progressive la zone de circulation restreinte » a indiqué Christophe Najdovski, l’adjoint (EELV) de la maire de Paris chargé des transports dans un sujet publié par Le Monde. « Si nous étions restés à quatre certificats, un tiers des véhicules aurait été brutalement interdit de circulation dans Paris au 1er juillet. Ce qui était inapplicable. »

Au final, quelques 10 % des véhicules de la capitale seront tout de même concernés par cette nouvelle mesure et les contrevenants s’exposeront à une amende de 35 euros dans un premier temps, puis 68 euros à compter du 1er janvier 2017. Peut-être une bonne occasion pour certains conducteurs de passer au tout électrique, la mise à la casse d’un vieux diesel de plus de 10 ans ouvrant droit au superbonus de 10.000 euros…