
Déjà leader dans le domaine de la voiture électrique, la Norvège s’attaque désormais au milieu de l’aviation et souhaite devenir le premier pays au monde à électrifier son transport aérien.
« Nous estimons que tous les vols d’une durée de jusqu’à 1,5 heure peuvent être couverts par des avions totalement électriques » a indiqué un représentant d’Avinor, organisme norvégien en charge du transport aérien. Soit de quoi réaliser les liaisons intérieures et celles des capitales scandinaves voisines.
L’Avinor devrait prochainement lancer un appel d’offres pour tester la technologie avec un petit appareil de 19 places dont les premiers essais pourraient commencer dès 2025.
« Quand nous aurons atteint notre objectif, le transport aérien ne sera plus un problème pour le climat, ce sera une solution« , a déclaré Falk-Petersen, Directeur Général de l’Avinor, qui concède toutefois que des étapes intermédiaires comme l’hybridation ou les biocarburants seront à prévoir avant d’envisager un trafic aérien 100 % électrique. Affaire à suivre…
Quitte à faire dans le débile, est-ce qu’il y a eu des essais avec une pile au plutonium et des moteurs Stirling ?
Le jeu n’en vaut pas la chandelle, sachant que le kéro ou jet A1 n’est pas taxé et à 0.93 le litre, c’est pas demain la veille que les avions électriques vont prendre la relève avec des « batteries », c’est bien de la connerie en barre, nous ne sommes même pas sur d’avoir assez de matières premières provenant des terres rares pour fabriquer encore des batteries dans 30 ans, et on veut faire voler un zing avec 20 personnes à bord pour faire 500 km !!. Nous avons déjà quelques petits avions l’E-FAN de chez Airbus qui pourraient un jour remplacer les flottes de Cessna dans le aéroclubs, mais d’après nos grands concepteurs seul le décollage et roulage en hybride avec moteurs électriques deviendrait possible d’ici 2040 pour nos avions de lignes,et ce serait déjà une avancée, ne serait-ce que pour permettre aux riverains des grands aéroports de dormir et vivre plus tranquillement.
Un peu d’ouverture d’esprit ?
– Le pétrole peux volumineux et peux lourd fait que l’on instal toute l’énergie de décollage Dans l’avion.
– L’électricité petit moteur mais Très Lourde Batterie, donc il faut mettre l’énergie du décollage au sol Dans la piste de l’aéroport !
Pour cela 3 solutions :
1- une piste en pente, hauteur 10 mètres ou plus, pour accélérer avec moins d’effort en descente (utilisable aussi pour l’atterrissage dans l’autre sens en monté)
2- Moteur dans les roues de l’avion avec un fil à la patte qui est connecté à la piste au sol qui fourni le courant.
3- Faire décoller l’avion comme un cerf-volant, tiré par un camion électrique qui largue son attache quand l’avion est à 5 m de haut ou plus.
Freddy, si tu as lu en DETAIL la doc à laquelle tu fais référence, tu constateras qu’en aucun cas, la pile à combustible embarquée ne sert à la PROPULSION du drone ou de l’avion (ce qui n’a rien à voir en terme de puissance et donc de masse embarquée), mais SEULEMENT à l’alimentation des accessoires (caméra pour le drone, et assistance au démarrage + accessoires pour l’avion) …
La solution existe déjà pour des drones. Le couple Pile à combustible / hydrogène permet le meilleur ratio énergie / poids.
http://en.mmcuav.com/ProductsSt/198.html
Le stockage est encore améliorable et le réseau de fabrication « verte » et de distribution est encore à construire mais d’ici 2040 ce sera résolu depuis longtemps.
En France on commence à s’y mettre (les Allemands ont 5 ans d’avance as usual mais bon… mieux vaut tard que jamais lol).
https://www.safran-group.com/fr/media/la-pile-combustible-de-lenergie-verte-bord-des-avions-20170405
https://www.jupiter1000.eu/
https://www.ladepeche.fr/article/2017/09/30/2656101-signature-convention-hyport-hydrogene-vert-aeroports.html
Les solutions sont connues:
-Diminuer la charge alaire et augmenter l’allongement des ailes (un planeur biplace de 600 kg en convoyage derrière un avion remorqueur à 130 km/h ne tire que 30 kg sur le câble de remorquage).
-Diminuer la vitesse de croisière et l’altitude de vol (max 500 km/h et 6000m); ce qui permet de faire 1000 km en 2h00, mais surtout de disposer d’une autonomie supplémentaire de 200 km à l’altitude de 6000m en planant sans consommer; l’essentiel de l’énergie étant consommée pour atteindre l’altitude de croisière.
Ce qui me choque dans l’image en tête d’article, c’est la très faible dimension des ailes plus adaptée à un avion volant à 900 km/h, mais avec une puissance moteur irréaliste avec un avion électrique.
A noter que le meilleur endroit pour placer les batteries se situe dans les ailes directement dans la structure porteuse; bien qu’à l’atterrissage, la masse dans ailes doit supporter l’impact au touché des roues (trains principaux sous les ailes).
Il devrait y avoir du nouveau, allant même plus loin (les moyens et longs courriers) s’ils adoptent l’extraction simple (à partir du solaire) de l’hydrogène à partir de l’eau apparemment récemment découverte et plus facile à obtenir : https://www.hakaimagazine.com/news/turning-water-into-fuel/
Des avions fonctionnant à l’eau distillée, ce serait l’idéal !
C’est un peu osé, un pari sur les progrès techno en somme. Il est tout à fait possible que d’ici 10 ans cela soit techniquement faisable, par contre les procédures de certification risquent de plomber (!) le calendrier. En aviation, contrairement aux apparences, on est très, très conservateur. Aussi bien les pilotes que les constructeurs. Les innovations se hâtent avec lenteur.
Quand on voit que l’aviation « légère » qui a été tuée par la loi américaine « liability » dans les années 80, utilise encore des moteurs Lycoming dont la conception date des années 1920 ou 30…
En tout cas une bonne raison pour inciter Airbus à ressortir le dossier E-Fan pour en tirer un produit commercialement viable. Au moins en Norvège.
Il n’y a pas si longtemps, on les aurait traités de fous, ce que certains font encore d’ailleurs.
Mais on a maintenant Airbus et Boeing qui travaillent sur le sujet en aviation commerciale, Sun aero et Pipistrel qui ont des appareils 2/4 places électriques, Siemens qui nous a bluffés au Bourget avec une extra 300 électrique capable de remorquer un planeur et enfin les FES qui se généralisent sur les planeurs.
Bref ça se développe et vite, mais il faudra probablement revoir la conception des avions pour faire des appareils moins rapides consommant moins d’énergie et dotés de roues motorisées pour éviter un roulage propulsé par l’hélice d’une inefficacité effarante (Safran, on vous attend !).
LOL comme disent les d’jeuns…
Ptêt qu’avant de mettre une date, il faut avoir la techno. Actuellement l’avion 100% électrique n’existe pas et ils veulent le rendre obligatoire… Comme Hidalgo avec les voitures, ils mettent la charrue avant les bœufs