La cause des deux incendies survenus sur les Bluebus de Bolloré en avril à Paris aurait été identifiée. Selon le constructeur, un rappel est envisagé.

Alors que 149 bus électriques Bolloré de la RATP sont toujours à l’arrêt « par mesure de précaution » suite à deux incendies survenus en avril, les investigations avancent.

« Nous avons très vraisemblablement identifié la cause racine et envoyé des courriers à nos clients », a expliqué Cyril Bolloré, PDG du groupe Bolloré, ce mercredi lors de l’assemblée générale des actionnaires.

D’après les premiers résultats de l’enquête menée par les équipes de Bolloré, la cause des deux incendies ne viendrait pas d’un « défaut d’électrochimie », mais d’un souci au niveau de « l’assemblage d’un composant électronique sur une série donnée ».

Un rappel qui va coûter cher

Sans donner de détail quant au nombre de bus concernés, Bolloré indique qu’un rappel de la série défectueuse est envisagé.

Selon Cyril Bolloré, l’opération pourrait coûter 10 millions d’euros au constructeur.

Aussi des problèmes à Londres

Paris n’est pas la seule ville à rencontrer des problèmes avec ses bus électriques. Opérateur du réseau londonien, TfL a récemment retiré de la circulation environ 90 bus électriques à impériale par mesure de précaution suite à des départs de feu sur six véhicules survenus au dépôt de Potters Bar, au nord de Londres.