
Dans la lignée des autres utilitaires électriques du groupe Stellantis, c’est au tour de Fiat de proposer sa navette électrique avec le e-Ulysse.
Le groupe Stellantis appuie à fond sur l’accélérateur en matière d’électrification et aucune marque du portefeuille n’y échappe. Pour aller plus vite, le groupe multiplie les modèles communs. Ainsi, après les Peugeot e-Traveler ou Opel Vivaro-e, c’est désormais au tour du Fiat e-Ulysse de voir le jour.
Sans surprise, ce nouveau modèle se présente comme un combispace permettant d’embarquer jusqu’à 8 personnes dans sa version de base. Une déclinaison Lounge est aussi proposée avec cinq sièges individuels dans la cellule arrière. Sans surprise non plus, ce van électrique est disponible avec un châssis court (4,95 m) ou long (5,30 m).
Ce n’est donc pas une surprise si l’on fait un « copié/collé » de toutes les données techniques, déjà connues avec ses cousins du groupe. Reposant sur la plateforme EMP2, le Fiat e-Ulysse embarque une batterie de 50 kWh et un moteur avant de 136 ch pour 260 Nm de couple. Il reprend aussi le système de recharge rapide avec un pic de 100 kW.
Aérodynamique relative et poids ne font pas de merveilles. En matière d’autonomie, le combispace électrique de Fiat revendique seulement 230 km sur le cycle WLTP. Une batterie optionnelle de 75 kWh permet de faire grimper la valeur à 330 km. La commercialisation sera lancée au mois de mai avec un ticket d’entrée fixé à 54 900 €.
Logique que Stellantis élargisse ses véhicules à toutes les marques : les italiens préféreront les Fiat, les allemands les Opel et ça permet de créer de la plus value sur les modèles qui se veulent plus haut de gamme, c’est donc tout bénèf !
Je pense que la plupart de ces véhicules ne font pas 300 km dans la journée et en ce qui concerne les hôtels, ils peuvent même recharger entre les navettes, donc pas un problème pour eux.
Pour un taxi, effectivement, c’est quand même un peu limité, mais en partant du principe qu’il faudra faire une pause recharge à midi, peut-être que ça pourrait convenir à une partie du parc.
Mais c’est la photo avec les sièges en vis-à-vis qui m’a plus surpris : il n’y a pas beaucoup de place pour mettre les jambes ! Et ça, ça pourrait poser problème pour ceux qui veulent assurer un certain niveau de standing.
C’est dommage de sortir un n-ième véhicule sur la même base technique déjà obsolète
Et pourtant, grâce aux énormes bénéfices de Stellantis en 2021, il eut été possible d’investir massivement dans l’electrique et forunir des véhicules en capacité concurrencer les meilleurs
Un module avec une batterie au choix offrant de 300 à 500 kms d’autonomie réelle en conditions normales de circulation, charge rapide à 150 kw pourrait convaincre beaucoup de monde et ferait merveille dans toute la gamme
Le problème : continuer à faire une tripotée de segments alors qu’il faut reserrer la production autours de 2 ou 3 véhicules polyvalents. Ici on serait dans le cas de figure d’une voiture prévue pour transporter entre 6 et 9 passagers. L’idéal:
– un compartiment batterie capable de flexibilité afin d’accueillir des modules supplémentaires pour les longues distances (avec un montage/démontage en atelier suivant la contractualisation de « forfaits voyages » saisonniers ou « routiers »),
– des moteurs dans les roues pour plus d’habitabilité intérieure et de capacité d’emport,
Le reste, a minima un cahier des charges exigeant sur la chaîne de production elle-meme (devant servir aux autres modèles aussi) dans l’objectif de passer d’une production « linéaire » à une production « circulaire » (réutilisation, recyclage), une utilisation massive de matériaux « durables » et à un prix d’accès contenu…
En gros, un nouveau business model plus adapté aux contingences futures.
Ça va faire un carton (mâché)
No comment
Du réchauffé sans aucun intérêt
C’est cher, pas efficient, une batterie ridicule pour un usage de véhicule familiale et une capacité de recharge très en deçà des standards…
Ah mais en fait je crois que j’ai déjà fait le même commentaire sur les cousins de l gammes.
Stellantis voudrait scier la branche de l’electromobilité qu’il ne s’y prendrait pas autrement.
Je pense qu’on a bien compris que ce n’était pas dans leur feuille de route