L'ancien PDG d'Audi, Rupter Stadler, a reconnu qu'il aurait pu éviter le Dieselgate. Les procès entourant ce scandale datant de 2015 continuent à ce jour.

Plus de sept ans après le début du scandale, les effets du Dieselgate continue de retomber sur ses principaux acteurs. Le groupe Volkswagen a payé plus de 30 milliards d’euros en compensations et frais. Quelques mois après les sanctions, il avait tenté de faire amende honorable via une pub pour la voiture électrique.

Mais les personnes ayant participé à cette gigantesque escroquerie sont encore sous le feu des projecteurs. C’est le cas de Rupert Stadler, qui était PDG d’Audi à l’époque où le scandale a eu lieu.

L’avocate de Stadler, Ulrike Thole-Grolle, a lu face aux juges un communiqué de presse au nom de Stadler. “Je comprends que de mon côté, il y avait besoin de davantage de prudence”, a déclaré l’avocate devant la cour.

Le juge a alors interrogé Stadler pour savoir si ces mots étaient bien les siens. L’ancien dirigeant a répondu par l’affirmative, admettant qu’il aurait dû voir arriver le problème. Il a précisé qu’il ne savait pas que le groupe manipulait ses véhicules, mais il a admis avoir eu connaissance de cette possibilité.

Stadler risque entre 18 mois et deux ans de prison avec sursis, et une amende de 1,1 million d’euros. Le verdict de l’un des procès les plus attendus du Dieselgate devraient être prononcés le mois prochain.

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