AccueilBrèvesCupra Tavascan : une nouvelle règle fiscale peut-elle relancer les ventes du SUV électrique ?

Cupra Tavascan : une nouvelle règle fiscale peut-elle relancer les ventes du SUV électrique ?

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La carrière du Cupra Tavascan est handicapée par les taxes prévues par la Commission Européenne sur les véhicules électriques produits en Chine. Mais une révision de son statut est en cours à Bruxelles.

Le premier SUV électrique de Cupra est produit en Chine. Le Tavascan est en effet né au sein du partenariat entre le groupe Volkswagen et JAC Motors. Cette coentreprise VW-Anhui vend d’ailleurs un clone du SUV espagnol en Chine, sous le nom de Volkswagen ID.Unyx 06.

Un choix avant tout d’ordre industriel dont la pertinence a été sérieusement bousculée par la mise en place de taxes renforcées sur les véhicules électriques produits en Chine et importés en Europe. Pour Bruxelles, peu importe que le véhicule soit de marque chinoise ou européenne. Le Cupra Tavascan a ainsi écopé d’une taxe à l’importation supplémentaire de 20,7 %. Mais il pourrait bientôt profiter d’un traitement de faveur.

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Et les autres ?

La Commission européenne a ainsi commencé à étudier une demande émanant de VW-Anhui pour remplacer cette taxe par un prix minimum. Cupra espère ainsi relancer la carrière de son SUV. Depuis le début de l’année, le Tavascan s’est écoulé à moins de 30 000 unités en Europe. Soit la moitié des ventes de son cousin Skoda Enyaq, produit en Europe.

Mais les taxes n’expliquent pas tout. En effet, les ventes du Tavascan représentent in fine une part plus importante dans le total de la marque espagnole que celles de l’Enyaq pour Skoda… Connaissance de la marque ou du modèle ainsi que composition du réseau sont sans doute pour beaucoup dans les chiffres de ventes plus faibles du Tavascan. D’autant que malgré les taxes, le SUV espagnol reste moins cher que son cousin tchèque !

Pour Bruxelles, cette demande pourrait en entraîner d’autres. Jusqu’à présent, la Commission a toujours refusé le principe du prix minimum réclamé par la Chine et les constructeurs chinois. Accepter la demande de VW-Anhui créerait donc un précédent. D’autant plus que cette taxe à l’import mise en place en 2024 concerne aussi des véhicules d’autres marques non-chinoises comme Mini, Tesla ou Dacia.

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