AccueilBrèvesCrise de l'automobile en Europe : l'équipementier allemand ZF fait de grosses coupes dans l'électrique

Crise de l'automobile en Europe : l'équipementier allemand ZF fait de grosses coupes dans l'électrique

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Après Volkswagen, Ford ou encore Bosch, c’est au tour de l’Allemand ZF d’annoncer la suppression à venir de 7 600 postes dans le domaine de l’électrique. L’entreprise et ses employés se sont entendus sur une feuille de route de restructuration.

La restructuration annoncée par ZF concerne la division Electrified Drive Technologies, celle spécialisée dans les chaînes de traction électrifiées. Confrontée à une baisse de rentabilité et à des carnets de commandes moins solides qu’anticipé, l’unité supportera près de la moitié des suppressions de postes prévues par ZF en Allemagne.

Des coupes dans les activités liées à l’électrique

Sur les 14 000 coupes annoncées l’an passé, 7 600 toucheront directement cette branche de l’entreprise. Un accord a vraisemblablement été conclu entre la direction et les représentants du personnel. Il prévoit d’éviter autant que possible les licenciements secs en misant sur des départs volontaires et en ne remplaçant pas les postes vacants.

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Les salariés qui resteront seront également mis à contribution pour réduire les dépenses : leur temps de travail hebdomadaire passera de 35 à 32,5 heures, tandis que certaines augmentations salariales seront repoussées. Mais ce n’est pas tout, pour gagner en compétitivité, ZF entend également recentrer ses activités.

Plusieurs projets jugés non rentables, comme ceux liés aux essieux électriques ou aux convertisseurs, seront abandonnés. À l’inverse, le groupe assure qu’il poursuivra ses travaux sur des solutions dites stratégiques. C’est le cas de son système de gestion thermique TherMaS ou de sa transmission hybride 8HP evo.

Arrivé officiellement à la tête de l’entreprise le 1er octobre 2025, le nouveau PDG Matthias Miedreich veut faire de cette « alliance sociale » un levier pour redonner confiance aux équipes et maintenir ZF dans la course à l’électrification. Les syndicats resteront vigilants quant au respect des engagements.

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