Cette ambitieuse citadine électrique chinoise est arrivée en Europe

Les débuts de Nio en Europe ont été laborieux et le constructeur chinois espère beaucoup de sa nouvelle citadine électrique Firefly. Les premiers exemplaires ont été remis à leurs clients aux Pays-Bas et en Norvège.

Présentée au salon de Shanghai au printemps, la Firefly compte déjà plus de 10 000 ventes sur son marché national. Ce qui semble plutôt être un bon résultat vu son prix et connaissant l’appétit plutôt mesuré des clients chinois pour les petites voitures.

Cette auto lancée sous une nouvelle marque a en réalité été pensée principalement pour l’Europe, où elle compte affronter d’autres modèles produits en Chine comme les Mini Cooper E ou Smart #1, mais aussi une certaine Renault 5 ou la prochaine Volkswagen ID.2.

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En effet, le but de la création de la marque Firefly est bien d’entrer sur le marché des citadines, mais pas sur les segments de prix les plus bas comme le fait BYD avec la Dolphin Surf. La Firefly souhaite apparaître comme une petite BCBG. Son prix proche de 30 000 € s’aligne ainsi sur celui de la Mini. Le constructeur a d’ailleurs fréquemment comparé le positionnement de Firefly par rapport à Nio avec celui de Mini et BMW.

Pour séduire le client européen, Nio propose une voiture plus adaptée que ses autres modèles : 4 mètres de long seulement, une belle habitabilité, un coffre de 335 l complété d’un frunk de 92 l et de rangements sous les sièges avant et arrière. La partie électrique ne fait pas d’étincelles avec un moteur de 105 kW / 143 ch, une batterie de 42,1 kWh et une autonomie de 330 km WLTP. Ceci en attendant le déploiement d’un réseau d’échange de batterie, puisque Nio a conservé cette particularité pour sa citadine.

Malgré tout, cette arrivée a avant tout une portée symbolique pour le constructeur qui s’efforce de convaincre les investisseurs du bien fondé de ses ambitions de conquête à l’international. Les livraisons ne concernent pour le moment qu’une poignée de véhicules. Vraisemblablement six aux Pays-Bas et six en Norvège.

La marque compte s’étendre dans les prochains mois vers la Belgique et le Luxembourg, mais aussi la Hongrie, la République tchèque, l’Autriche, la Pologne ou la Roumanie. La France ne figure pas encore à son tableau de chasse à court terme.