
Blueindy, c’est parti ! Le groupe Bolloré vient d’officialiser le lancement de son dispositif d’autopartage électrique à Indianapolis avec une première flotte de 50 voitures électriques.
« Indianapolis est l’endroit idéal pour cette première aventure sur le marché américain », explique Cédric Bolloré, Directeur du Développement. « Indy a un centre-ville dynamique, des quartiers prospères et une population qui demande de l’innovation et des alternatives plus propres pour les propriétaires de véhicules et les options de transport. »
Une flotte de 50 Bluecar
Si Bolloré vise un objectif à terme de 500 voitures en libre-service, BlueIndy démarre doucement avec une petite cinquantaine de Bluecar. De technologie identique à celles utilisées pour Autolib’ ou Bluely, les véhicules sont alimentés par les batteries LMP du groupe et proposent jusqu’à 250 km d’autonomie.
Comme pour les autres services opérés par le groupe, l’accès au véhicule est réalisé par l’intermédiaire d’un badge avec différentes formules d’abonnement (jour, semaine, mois ou année). Sur un engagement à l’année, le coût de l’abonnement mensuel s’élève à 9.99 $. A l’usage, les 20 premiers minutes sont facturées 4 $ puis 20 centimes pour chaque minute supplémentaire.
Bornes de recharge : 125 places équipées
A ce jour, quelques 125 places de parking ont été équipées de bornes de recharge pour recharger la flotte.
A terme, ce seront 500 voitures électriques qui sillonneront les rues d’Indianapolis avec 1000 places de stationnement réparties dans 200 stations.
D’ici la fin de l’année 2016, le service BlueIndy devrait permettre la création de 100 nouveaux emplois destinés à accompagner la mise en place des infrastructures dans les différents quartiers de la ville.
Pour Bolloré, l’arrivée de Blueindy marque une étape importante de son développement en Amérique du Nord et pourrait faire figure d’exemple pour d’autres villes américaines qui suivront sans doute de très près la popularité du service.
RV45 : +1 et un aparté entre pétrole et tous ces pauvres migrants
Renault et PSA sont dans l’ancienne économie ce qui n’est pas si idiot que cela
le baril oscille entre 40 et 50$ , rien n’est réellement fait à ce jour pour taxer le pétrole , le lobbying de PSA / Renault en France et ceux des autres lobby dans le monde occidental freinent le décarbonage de l’économie
La Syrie / l’Irak / L’Iran et quelques autres sans la manne du pétrole => moins de guerres, moins de misère humaine qui migre vers l’occident pour échapper à ces régimes barbares plus ou moins impuni (cf. le soutien de la Turquie à Daesh pour lutter contre les kurdes : in comble pour un pays que certains voulaient voir venir rejoindre l’union européenne)
Bravo à Bolloré pour ce succès au US, peut d’entreprises françaises réussi à vendre dans ce pays.
Pour en vendre plus il est peut être nécessaire que l’entretien des Bluecar à Paris soit de meilleur qualité. Bien évidement une ville intéresse va venir a Paris pour voir.
Les deux principaux conçurent sont Car2go (Mercedes) et DriveNow (BMW) il y a donc de la place pour Bolloré et ce succès est remarquable. Renault Nissan et PSA sont encore une fois passé à côté et sont trop souvent dans l’ancienne économie.
Bravo à Bolloré.
En Europe les systèmes d’auto-partage se multiplient.
L’avantage de celui de Bolloré est la possibilité de prendre un véhicule à un point du réseau pour le laisser à n’importe quel autre point du même réseau ce qui le démarque de l’habituelle location de véhicule nécessitant de le ramener au point de départ.
Autre avantage le véhicule est électrique ce qui est très intéressant en ville.
Son véhicule n’est pas top mais suffisant pour des petits parcours urbains mais à Indianapolis il a du le renforcer pour répondre aux normes américaines.
Quant à sa batterie qui a le défaut de devoir être maintenue à 80° elle est capacitive (30kw) résistante et moins délicate à contrôler qu’une li-ion plus chère à produire.
Le bilan pour ce type d’usage est positif.
Sauf erreur de ma part, un système Autolib’, similaire à celui de Paris, a été ou devrait être lancé à Londres par Bolloré. Que le système s’exporte outre-Manche ouvre peut-être la voie à un développement européen…
http://www.theguardian.com/cities/2014/jul/09/electric-boris-car-source-london-how-work-paris-autolib
http://qz.com/428116/the-electric-car-sharing-service-that-swept-through-paris-is-coming-to-london/
respect! placer des autolib aux USA en attendant la signature de Montréal et Québec –
Dommage qu’en dehors de la France, Bolloré n’existe nulle part ailleurs en Europe. Faut croire que les USA sont plus intéressants pour le groupe.
Indianapolis, capitale des bagnoles à l’ancienne? Il y a bien sûr le circuit de courses de voitures fumantes que le public aime voir s’embraser. Il y a aussi (voir carte) le très poétiquement nommé « oil stadium » !!!
Tous mes vœux de succès à Blueindy. Et essaimage ailleur aux USA. En Californie, il y aura p’tet des Tesla en autopartage? :-))