La compagnie aérienne fait escale en 2019, avec le premier vol du prototype conçu par son partenaire américain Wright Electric.
Il y a un peu plus d’un an, Easyjet dévoilait son projet d’avion électrique pour une exploitation commerciale, avec des passagers, prévue en 2027. Dans un communiqué de presse émis en date du 29 octobre 2018, la compagnie aérienne fait escale en 2019, avec le premier vol du prototype conçu par son partenaire américain Wright Electric.
Avec son avion électrique, Easyjet vise les itinéraires clés à courtes distances, de l’ordre de 500 kilomètres. Un Londres-Amsterdam, par exemple, que la compagnie met en avant, en justifiant qu’il s’agit de son deuxième vol le plus populaire avec une forte proportion en billets aller-retour.
Un premier vol en 2019 ? Oui, mais pour un prototype de 9 places, dont le moteur sera 4 fois plus puissant que pour l’avion électrique 2 places construit par Axter Aerospace, partenaire de Wright Electric.
En parallèle, le concepteur d’aéronefs Darold Cummings s’active à démarrer les travaux pour un modèle d’une taille similaire aux avions utilisés habituellement par Easyjet, soit un minimum d’environ 150 sièges et de moins de 200 places. Dans cette optique, Wright Electric a déposé une demande de brevet portant sur la conception d’un moteur électrique innovant capable d’entraîner un tel aéronef.
Selon un article des Echos, le démarrage commercial de l’avion électrique Easyjet serait repoussé à 2030. En outre, une version à 50 places serait testée avant l’aboutissement d’un modèle à 150 ou 180 places.
Dommage que la technique ne soit pas expliqué.
Parce électrique d’accord … mais ça marche comment concrètement ? Aujourd’hui sur les courtes distances c’est le turbopropulseur qui règne en maître. Mais sans carburant impossible à reproduire. Du coup simples hélices ?
Je ne pourrais croire à l’avion électrique, comme à la voiture du reste, que quand on aura trouvé une autre source d’énergie que des batteries d’accumulateurs.
Par contre je pense que le dirigeable pourrait se satisfaire de cette technologie d’autant que sa grande surface permet d’envisager une recharge partielle par cellules photovoltaïques.
Moi je me verrais bien voyager en Zeppelin moderne ;-)
Et si ce projet n’était rien d’autre que du greenwashing pour donner à easyjet une image “avancée”?
On ne sait pas si les low-cost existeront encore encore dans 5 ans. alors faire des projets à horizon 15 ou 20 ans…. Bof. Surtout qu’un projet d’avion “généraliste” n’est pas destiné à une compagnie aérienne mais à toutes. Il serait donc logique que cela se passe plutôt chez Airbus.
C’est là que la physique se rappelle à nous : densité énergétique du kérosène : 12 kWh/kg. Les meilleures cellules sont à 0,5. Les meilleurs batteries sont à 0,3. Même les systèmes à hydrogène ne dépassent 2 ou 3 kWh/kg à cause du poids des réservoirs. Bref, l’avion électrique commercial ça n’est pas pour 2030 mais 2040 ou 2050, si la techno évolue suffisamment.
On trouve un peu de tout parmi les projets d’aéronefs à motorisation électrique, depuis le tout batteries jusqu’à la pile à combustible en passant par les hybrides avec turbine d’hélico servant de générateur, tout dépend de la mission, sauts de puces urbains ou liaisons moyennes, civil ou récréatif … les propositions actuelles sont séduisantes, mais un peu aventureuses
Une seule chose est sûre : l’électrique fera son chemin (ou plusieurs) dans l’aviation comme il l’a fait depuis vingt ans dans le modélisme
Quelle idée stupide, des avions à batterie. Des batteries pèsent trop, il faut entreposer l’énergie dans des choses légères comme le kérosène jusqu’à présent ou l’hydrogène . Un avion à hydrogène existe le HY4 https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/energie-renouvelable-hy4-avion-electrique-hydrogene-etonnant-pris-son-envol-64644/
et on prépare l’hypersonique a deux fois la vitesse du Concorde https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/aeronautique-avion-hypersonique-a2-deux-fois-plus-rapide-concorde-14523/ relier la France à l’Australie en 4 heures.
Plus factible un avión a GPL
J’ai toujours énormément de mal à croire à l’avion électrique, au moins à batterie. L’avion n’a d’intérêt que pour les hautes vitesses, où l’électrique n’est pas à son mieux. Il faut aussi des temps de turn-around de l’ordre de la demi-heure, incompatibles avec la charge de batteries. Et le poids a une influence sur la consommation très nettement supérieure à ce qui se passe dans l’automobile. Et si c’est pour voler lentement, aucun intérêt face au train, qui part directement des centre-villes. Bref, je demande à voir.
En tous cas, pour un domaine aussi conservateur que l’aérien, il n’y a aucune chance que l’exploitation commence en 2030.