
ABT ne fait pas que du tuning pour Audi ou Volkswagen. Sa division ABT e-Line, spécialisée dans l'électrification de véhicules utilitaires, ajoute une corde à son arc avec une offre de pile à combustible, sur base de Volkswagen Crafter.
Pour tourner la page du diesel, les gros véhicules utilitaires ne peuvent compter uniquement sur des batteries. Si cette solution est envisageable sur une partie du parc, certains utilisateurs effectuent quotidiennement des trajets de plusieurs centaines de kilomètres. La pile à hydrogène répond à ce besoin, mais peu de grands constructeurs sont présents sur le créneau : Stellantis et Renault, via Hyvia. ABT s’engouffre donc dans cet espace.
Pour le moment, le constructeur allemand n’entre pas vraiment dans le détail des caractéristiques et ne diffuse que quelques illustrations de son véhicule. Un fourgon de catégorie supérieure, qui ressemble furieusement à un Crafter. Ce qui n’est pas très étonnant quand on connait le lien historique entre le préparateur et le groupe de Wolfsburg. ABT avait déjà participé au développement du eTransporter.
La pile à combustible est installée dans le compartiment moteur, avec le moteur électrique et une batterie sous l’habitacle avant. L’exemplaire illustré ici propose 5 réservoirs d’hydrogène. ABT annonce une flexibilité avec une offre de 2 à 7 réservoirs, à 700 bars de pression. Aisni doté, l’autonomie serait supérieure à celle des modèles diesel.
ABT se déclare à présent prêt à lancer la production en petite série, mais ne communique encore aucun prix.
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« Pour tourner la page du diesel, les gros véhicules utilitaires ne peuvent compter uniquement sur des batteries »
Pourquoi ? On serait pas sur un argument d’autorité, là ?
Faire des expérimentations ok mais aujourd’hui rouler a l’hydrogène est une absurdité. D’un point de vue matiere premiere plus cout énergétique, et fabrication de chaque kilo d’hydrogene.
Donc ok pour la recherche sinon autant utliser un bon diesel.
Et pour les autres une utlitaire electrique.
Bonjour la machine à gaz, et quant au rendement de la chaîne d’approvisionnement de l’H2, et du coût d’une station 700 bar …
Pour info, Tesla, Renault Truck, Volvo, Mercedes commercialisent des e-pL, avec des autonomies de 600 à 800 km en charge, compatibles avec les temps d’arrêts obligatoire pour la recharge ….
Bref même le problème de la charge utile ne se pose plus, avec la dérogation pour les e-vul, du poids de la batterie.
Avec la construction des giga Factory de batterie, en particulier aux USA, en Chine, et même en Europe, la question ne se pose plus, SURTOUT, à l’examen du TCO, le vrai critère de décision des entreprises…
L’exemple des USA, avec le décollage rapide des e-vul, ( FT 150, Rivian, Tesla, Nikola etc…)ne laisse plus la place au doute quant à l’avenir de l’H2 pour les utilitaires …
On a déjà l’exemple des bus en Chine, et maintenant le transport scolaire aux US, sans oublier le basculement des transporteurs pour Amazon, Coca, Pepsi etc etc, qui choisissent tous l’élec et non l’H2….
Nul doute que quand les subventions Européennes s’arrêteront de pleuvoir pour l’H2, le TCO fera le reste, d’autant que des boîtes comme Ford et d’autres auront sorti des e-vul à autonomie correcte, et charge rapide !!!