BMW i5 Touring eDrive40

Vous en avez assez des SUV ? Bonne nouvelle, BMW a de quoi vous faire plaisir. Après une première présentation, l’heure est venue de rencontrer le premier break 100% électrique premium. Nos premières impressions à bord de la BMW i5 Touring eDrive40.

Déjà la 6ᵉ génération de Série 5 Touring ! Une carrosserie très importante pour BMW, qui représente pas moins de 60% des ventes face à la berline en France et en Allemagne. C’est au cœur d’un studio parisien que nous pouvons enfin découvrir la très attendue BMW i5 Touring 100% électrique. Un lieu certes plus restreint que pour la présentation de la BMW i5 M60 xDrive, et qui maximise donc l’impression « massive » du véhicule. Au programme : une version break de la routière allemande, avec une partie arrière spécifique, et toutes les qualités de la 5 électrique.

La BMW i5 Touring côté look : enfin un break !

Vous l’aurez deviné à mon enthousiasme, je fais partie des grands fans de breaks. Surtout des gros breaks. Bien loti en matière de SUV, le constructeur allemand nous gâte désormais avec une sixième génération parfaitement polyvalente. Eh oui, car en plus de l’hybride rechargeable et du diesel, cette BMW i5 Touring est le premier break 100% électrique premium du marché. De son aînée berline, la routière reprend la silhouette plutôt douce et fluide, sans trop d’arêtes. Massive et légèrement bombée à l’avant, calandre pleine avec éclairage de contour Iconic Glow, un regard particulier. Regard tendu qui nous évoque toujours la Série 5 E60 des années 2000. Pack M Sport Pro, calandre noire, étriers rouges, feux teintés, ceinture M, inserts noir brillant Shadow Line… En clair : la BMW i5 Touring eDrive40 ne bouge pas d’un poil, jusqu’à sa partie arrière.

Sans surprise, c’est donc à l’arrière que la berline électrique évolue pour devenir break. Les ailes arrière s’étirent, le toit se prolonge, le tout ponctué d’une belle signature lumineuse LED. Le hayon complète parfaitement les lignes élégantes et un brin racé du véhicule, avec une silhouette plus fuyante que « cubique ». De profil, la BMW i5 Touring eDrive40 s’apparente à une Série 3 Touring sous testostérone. Après tout, c’est un gros bébé. Heureusement, elle n’est pas plus encombrante que la berline. À l’instar des deux générations précédentes, l’i5 break 100% électrique conserve la même longueur. Ses dimensions : 5,06 m de long, pour 1,90 m de large, et 1,52 m de haut. L’empattement s’établit à 3 m, pour une habitabilité conservée tout en accueillant les batteries sous le plancher.

À lire aussi Essai BMW i4 eDrive40 : que vaut la moins chère des Série 4 électriques ?

À bord : premium allemand

C’est d’ailleurs cet emplacement qui permet à la BMW i5 Touring eDrive40 d’afficher les mêmes volumes que ses jumelles thermiques. Quelle que soit sa motorisation, le break propose en effet pas moins de 570 l dans le coffre. Volume qui grimpe à 1 700 l avec la banquette rabattue. Souci du détail oblige, le seuil de coffre est au niveau du plancher. De quoi rendre le chargement à l’arrière autrement confortable que sur la berline. Tant qu’on est sur l’arrière, signalons tout de même un changement. Pour la première fois en six générations, la Série 5 Touring abandonne la lunette arrière indépendante. BMW explique cela par une utilisation réelle très faible, pour un système complexe et onéreux. La disparition de cet « ouvrant » permet également de gagner 10 l ce qui est toujours bon à prendre. Le tout en réduisant l’écart de prix entre berline et break, par la même occasion.

Pour le reste, le break électrique BMW reste parfaitement familier à bord. L’habitacle très haut de gamme, dans le sillon de la BMW i7, reprend l’ensemble des innovations ergonomiques et techno. Inserts rétro-éclairés, commandes tactiles, éléments façon cristal, volant spécifique M, intérieur en cuir vegan… Tout y est. On y retrouve par ailleurs le confort et l’habitabilité, avec un bel espace aux jambes à l’arrière. Notons de plus une luminosité encore meilleure à bord, grâce au grand toit vitré, naturellement plus long sur cette BMW i5 Touring eDrive40. Ce dernier permet par ailleurs de gagner en garde au toit, parfait pour les grands gabarits. L’équipement standard enrichi comprend aussi sièges sport électriques chauffants, BMW Live Cockpit Plus, projecteurs Advanced Full LED, et Drive Assist.

Propulsion 340 ch et 560 km d’autonomie

Côté performances, cette BMW i5 Touring eDrive40 est une propulsion de 250 kW, soit 340 ch, et 430 Nm. Soit la même que celle que nous avons essayée en berline i5 eDrive40 elle aussi. Les performances délivrées peuvent être gérées selon différents modes de conduite « My Modes ». Le break suit la même logique que le reste de la gamme, et se décline également en transmission intégrale M60 xDrive de 601 ch. Pour rappel, l’accélération de 0 à 100 km/h est respectivement donnée à 6,1 et 3,9 s selon la version. Enfin, quel que soit le mode de conduite choisi, la palette boost située à gauche derrière le volant permet de délivrer 100% de la puissance pendant 10 secondes.

En ce qui concerne l’alimentation, elle est confiée à une batterie de 81,2 kWh nets. Annoncée à 560 km en WLTP, l’autonomie peut de plus tirer parti du mode MAX RANGE. Dans ce mode de conduite, la BMW i5 Touring eDrive40 ne dépassera pas les 90 km/h et s’économisera notamment côté climatisation. Cette fonctionnalité améliore l’autonomie jusqu’à 25 % dans des conditions optimales. Côté recharge, ce sera 11 kW en AC, 22 kW en option (de série sur M60 xDrive), et 205 kW en DC. Compter 30 minutes pour passer de 10 à 80 %. Le break électrique premium est également compatible Plug&Charge. Il suffit dès lors de se brancher à une borne (compatible, elle aussi) pour lancer la recharge, sans passer par une application ou une carte de recharge.

BMW i5 Touring eDrive40 : seulement 1 500€ de plus

Routière à succès depuis 1972 avec l’E12, la Série 5 ne s’essouffle pas. La variante break, encore plus populaire, a donc de beaux jours devant elle. Et ce moyennant un surcoût pas si élevé que ça face à la berline. La BMW i5 Touring eDrive40 démarre en effet à partir de 77 700 €. Compter 109 000 € pour la version M60 xDrive. Soit « à peine » 1 500€ de plus que la berline dans les deux cas. À noter qu’une version de lancement eDrive40 M Sport Edition est proposée, avec peinture métallisée (hors Individual) et système Drive Assist Plus inclus, pour 81 000€ au lieu de 84 350€. Soit un avantage client de 3 350€ pour une M Sport avec équipement supplémentaire. À titre indicatif, l’entrée de gamme diesel 520d débute à 66 000€. Produite à Dingolfing aux côtés de la berline, l’i5 Touring sera disponible en concession au mois de mai.

À lire aussi En un an, BMW a doublé ses ventes sur l’électrique