Mis en cause il y a deux ans suite à un accident qui avait coûté la vie à un conducteur, l’Autopilot Tesla est la cible d’une nouvelle enquête aux Etats-Unis.

Cette fois-ci, pas de blessés mais de sérieux dégâts matériels puisque l’incident concerne une Model S venue s’encastrer à plus de 100 km/h dans un véhicule d’intervention des pompiers à priori stationné sur une autoroute. Selon le conducteur, l’Autopilot était activé au moment de l’accident. Il n’en aura pas fallu davantage pour inciter, la NTSB – l’autorité fédérale en charge de la sécurité routière – à ouvrir une enquête. Dans un tweet publié cette semaine, l’organisme précise que deux enquêteurs sont mobilisés sur le terrain.

Lors de l’accident mortel de 2016, la NSTB avait conclu que l’Autopilot avait fonctionné normalement mais qu’il avait joué un rôle dans l’accident, les caméras n’ayant pu détecter un camion traversant la route. Pour rappel, l’Autopilot Tesla n’est pas un système 100 % autonome et requiert une attention humaine de tous les instants.

Si elle devrait en toute logique tenir le conducteur pour responsable, cette nouvelle enquête pourrait toutefois pointer une nouvelle fois du doigt certaines faiblesses des systèmes de surveillance censés contrôler la vigilance du conducteur, notamment via la présence des mains sur le volant. Il y a quelques semaines, nous avions pu prendre le volant du Model X En testant l’Autopilot et en gardant les mains « hors du volant », nous nous étions aperçus qu’il fallait plus de 40 secondes avant que le système ne se coupe totalement et ce après différents niveaux d’alerte. Une action qui, si elle est répétée, sanctionne le conducteur en coupant la fonction Autopilot jusqu’au prochain arrêt.

Reste maintenant à connaitre les conclusions de l’enquête du NSTB sur ce nouveau dossier. Une attente qui risque d’être longue… Suite à l’incident de 2016, il avait fallu un an à l’organisme pour boucler son enquête.

Source : Electrek