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On parle souvent de l’usure des batteries pour les voitures électriques, mais qu’en est-il pour les hybrides rechargeables ? Une analyse réalisée auprès de 28 500 véhicules montre qu’un certain nombre de critères, notamment la part de conduite en mode électrique, jouent un rôle important sur la durée de vie de la batterie.
Les voitures hybrides rechargeables sont souvent présentées comme le compromis idéal entre thermique et 100 % électrique. Mais avec le vieillissement des premières générations, une question se pose : la batterie résiste-t-elle à l’épreuve du temps ? Une étude menée par l’ADAC sur 28 500 véhicules hybrides rechargeables, en partenariat avec l’entreprise autrichienne Aviloo, permet d’y voir plus clair.
Elle montre que les batteries des PHEV se dégradent de façon « prévisible » et généralement « contenue ». On découvre qu’elles conservent en moyenne un bon niveau de performance sur plusieurs années d’usage, au-delà des seuils de garantie fixés par les marques.
Cependant, comme pour les électriques, la perte de capacité est inévitable. Elle dépend de plusieurs facteurs, notamment du nombre de cycles de charge et de la manière dont la voiture est utilisée. Les conducteurs qui exploitent au maximum le mode électrique voient par exemple leur batterie s’user plus vite, conséquence logique d’une sollicitation accrue.
Sans surprise, plus la part de conduite électrique est élevée, plus la batterie vieillit rapidement. Les véhicules qui font la majorité de leurs trajets avec le moteur thermique affichent un meilleur « State of Health » (SoH). Cette différence s’explique par le nombre de recharges, mais aussi par la température, la stratégie de gestion électronique et le type de batterie employé. Autant de variables qui font qu’un même modèle peut présenter des performances très différentes d’un utilisateur à l’autre.
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Voici les voitures électriques dont la batterie s’use le moins viteEn revanche, tous les constructeurs ne sont pas logés à la même enseigne. Les PHEV de Mercedes se montrent particulièrement stables jusqu’à 200 000 km. Ceux de Mitsubishi accusent une dégradation plus marquée dès les premiers kilomètres. Chez BMW, le constat est mitigé. Les batteries de certains véhicules s’usent moins vite que d’autres. Les marques du groupe Volkswagen et Volvo affichent une usure contenue, même pour les conducteurs exploitant souvent la propulsion électrique.
Pour un acheteur d’occasion, la batterie reste un élément à vérifier. Cet adage vaut autant pour les voitures électriques que les hybrides rechargeables. Le SoH doit idéalement être d’au moins 88 % à 100 000 km et ne pas descendre sous les 80 % à 200 000 km. Côté usage, quelques gestes simples prolongent le SoH : éviter les charges à 100 %, ne pas laisser la batterie se vider complètement, et privilégier une plage de charge entre 20 % et 80 %. Une conduite souple contribue aussi à limiter la dégradation.
Loin du scénario catastrophe, les hybrides rechargeables montrent une endurance rassurante. Leur batterie vieillit, c’est normal, mais dans des proportions raisonnables. Pour les utilisateurs avertis, un entretien attentif et une utilisation mesurée permettent d’envisager plusieurs centaines de milliers de kilomètres sans mauvaise surprise.
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Stratégie4 novembre 2025
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