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Agenda chargé ? Regen condense pour vous chaque dimanche l’essentiel de l’actualité automobile électrique en quelques lignes.
ÇA Y EST ! Smart dévoile enfin sa très attendue (par moi en tout cas) grande berline électr… Ah non, zut, on me souffle dans l’oreille que c’est une hybride rechargeable en fait. Encore un peu de patience, donc, puisqu’une version électrique de cette Smart #6 sera également proposée pour son arrivée en Europe qui est attendue à la fin de l’année 2026. On a hâte également de découvrir l’intérieur.
Chez le cousin Mercedes, on ne fait pas les choses à moitié en revanche, avec ce GLB, un SUV 7 places à grosse autonomie et recharge ultra-rapide, au look extérieur presque vintage.
Pendant ce temps, Kia prépare l’arrivée en Europe de la deuxième génération du Seltos, un SUV hybride pas vraiment révolutionnaire, mais à la ligne sympathique et soignée, comme il est désormais de coutume chez le constructeur coréen, qui a su donner une vraie patte à ses productions dans un univers qui a une légère tendance à s’uniformiser. Puisque nous sommes dans les nouvelles versions, restons-y encore un instant avec cette Opel Astra électrique qui bénéficie d’un léger restylage, tout en grattant 34 km d’autonomie supplémentaire, ce qui ne fera probablement grimper personne aux rideaux.
Bon allez, passons maintenant aux choses sérieuses et à notre rubrique préférée, celle des nouveautés alléchantes dont on ne sait jamais vraiment si elles seront commercialisées chez nous. J’ai nommé, en vrac, le Nissan NX8, une deuxième MG4, cette AUDI (et non pas Audi) E7X et cette très attirante et inattendue grande berline Volkswagen, dont on ne sait rien de plus que ces photos sous tapisserie en papier journal. Vous aurez compris qu’il y a beaucoup de morceaux entiers de Chine dans ces bocaux, ce qui explique paradoxalement que l’on ait peu de chances de les voir débarquer chez nous un jour. Vous n’y comprenez plus rien ? Rassurez-vous, c’est normal (moi non plus).
Après, si cela peut vous aussi vous rassurer, vous pourrez vous rabattre sur une électrique 100% européenne, avec même de l’ADN français, monsieur ! Pas grave si pour sauver notre industrie (et notre planète) cela coûte un petit billet en plus et qu’on ne pourra pas emmener les gosses, n’est-ce pas ?
Commençons par les révélations qui fâchent : dans tout ce qui va changer en 2026 pour les automobilistes, dont les électromobilistes, il y a plus de mauvaises nouvelles que de bonnes nouvelles. Mais on va dire que nous finissons par être habitués, l’automobiliste étant l’une des pompes à finances favorites de tous les gouvernements depuis quarante ans, ce qui visiblement n’est pas vraiment parti pour changer.
Sauf en Allemagne, peut-être ?
Pendant ce temps, on assiste toujours à un joyeux b… azar concernant l’avenir du tout électrique en Europe. Ce qui signifie peut-être qu’au final le sujet est trop complexe pour se résumer à une simple interdiction à une date donnée ? En tout cas ces hésitations ne plaisent pas à tout le monde, et certains acteurs le font savoir en chœur pour la deuxième fois en quelques mois.
Allez, vous voulez quand même une bonne nouvelle ? Renault et Ford s’allient pour produire deux nouvelles Ford électriques, et cela se passera en France. Un partenariat bienvenu qui fleure bon les alliances à l’ancienne, avec en filigrane la promesse de la sauvegarde des emplois et du savoir-faire à l’intérieur de nos frontières.
Est-ce que cette microcar électrique fera un malheur au pays du F-150 et des highways à deux fois huit voies ? C’est en tout cas le pari de Fiat, qui s’apprête à lancer sa Topolino en Amérique. Dommage que Citroën n’y ait pas pensé avant… D’ailleurs, si l’on met un peu de côté les clichés sur l’Amérique profonde, on se rappelle pour l’avoir constaté sur place au cours de cette dernière décennie que les petites voitures sont aussi appréciées là-bas, et qu’on rencontre déjà assez fréquemment — en tout cas dans les grands centres urbains — des Smart ForTwo, des Mini, des Mazda Miata et autres Fiat 500 nouvelle génération.
Nous avions déjà évoqué ce sujet il y a quelques semaines, cela ne sent pas très bon pour le rétrofit en France, y compris pour les utilitaires.
Le pouvoir des alliances, encore : grâce à ChargeLeague (ex Spark Alliance), les électromobilistes vont pouvoir bénéficier d’une recharge rapide moins chère chez Electra, Ionity, Fastned et Atlante avec un seul abonnement.
Pendant ce temps, la recharge en roulant, que ce soit à l’aide d’une remorque-batterie ou par induction, ne semble pas plaire à tout le monde.
Côté industrie, le français Verkor inaugure son usine géante de batteries pour les voitures électriques à Dunkerque.
VoltaBack, une jeune entreprise française, lance une solution logicielle qui facilite la recharge à domicile pour les véhicules de flottes, sans installation supplémentaire. Le dispositif repose sur un algorithme capable d’identifier les sessions de recharge des collaborateurs à domicile.
Vous aussi, si vous œuvrez dans le domaine du digital et que vous développez une offre logicielle innovante pour le secteur de la mobilité automobile électrique (logiciel, application mobile, SaaS, etc), contactez-moi afin de figurer dans cette rubrique.
Le Volkswagen ID. Buzz se décline en utilitaire léger et s’allonge en version Cargo, pendant que le Ford e-Transit allonge son autonomie.
Dans un marché en croissance, celui des voitures électriques, pourquoi est-il encore aussi difficile de déployer et pérenniser des gigafactories de batteries sur le territoire européen ?
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui de mon côté. À dimanche prochain pour un nouveau numéro de Regen !
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