La suite de votre contenu après cette annonce

Lumière rasante, soleil dans les yeux. On a tous connu cette situation au volant. C’est gênant, n’est-ce pas ? Eh bien ça l’est aussi pour les caméras des véhicules électriques de Tesla. Le constructeur pense avoir trouvé une solution pour éviter que ses technologies de conduite autonome ne soient gênées par ce phénomène.
Si l’éblouissement est un désagrément évident pour les automobilistes, il l’est aussi pour les systèmes d’aide à la conduite qui reposent exclusivement sur des caméras. C’est le cas Full Self-Driving (FSD) de Tesla et c’est un véritable problème technique. Une lumière trop intense, notamment lorsque le soleil est bas à l’horizon ou face au véhicule, peut saturer les capteurs optiques et perturber la lecture de l’environnement.
À lire aussi
J’ai testé le FSD de Tesla à Strasbourg : la conduite autonome, c’est (enfin) pour de vraiPertes de données, mauvaises performances et parfois même un désengagement total du système, avec une demande de reprise en main du conducteur. Si ces difficultés restent gérables dans le cadre d’un système de niveau 2, c’est à dire supervisé par un conducteur humain, elles posent question pour des usages plus avancés qui n’impliqueraient ni volant ni conducteur à bord. Au niveau 4, la fiabilité des caméras devient un enjeu central.
C’est sur ce point que porte un document récemment publié par Tesla auprès de l’Office américain des brevets. Intitulé « Cone-Textured Glare Shield for Enhanced Camera Vision », il décrit un nouveau type de boîtier de caméra destiné à limiter drastiquement les effets de l’éblouissement. Contrairement aux pare-soleil classiques, la solution imaginée par Tesla repose sur une géométrie en relief beaucoup plus complexe.

Le brevet évoque une surface tapissée de microstructures coniques, invisibles à l’œil nu, dont le rôle est de piéger la lumière. Au lieu d’être réfléchis vers l’objectif, les rayons lumineux seraient diffusés puis absorbés à l’intérieur de ces micro-cônes. Cette approche doit permettre de réduire la « réflectance », y compris lorsque la lumière arrive sous un angle très rasant. Une situation problématique pour les caméras embarquées.

Tesla envisage un dispositif capable de s’adapter de manière dynamique à l’environnement lumineux. Le brevet décrit un mécanisme motorisé qui permet d’incliner le pare-soleil de la caméra en fonction de la position du soleil ou d’une source lumineuse intense. L’objectif est de maintenir en permanence l’objectif dans une zone d’ombre. Et cela quelle que soit l’orientation du véhicule ou l’heure de la journée. Malin !
Comme toujours avec les brevets, rien ne garantit que cette technologie sera effectivement intégrée dans des véhicules de série. Elle offre néanmoins un aperçu des pistes explorées par Tesla pour améliorer la robustesse de ses systèmes de vision. Des contraintes physiques que le logiciel seul ne peut pas totalement corriger.
Le meilleur d'Automobile Propre, dans votre boite mail !
Découvrez nos thématiques voiture électrique, voiture hybride, équipements & services et bien d’autres
S'inscrire gratuitement