AccueilArticlesTémoignages des lecteurs d’Automobile Propre : une année 2025 riche en expériences !

Témoignages des lecteurs d’Automobile Propre : une année 2025 riche en expériences !

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La Renault Megane E-Tech d'un lecteur
La Renault Megane E-Tech d'un lecteur

Au fil des interviews que nous réalisons, nous constatons la très grande diversité de nos lecteurs. Actifs ou retraités, hommes et femmes, venus à l’électrique ou à l’hybride pour de multiples raisons, ils enrichissent le débat au sein de la communauté d’Automobile Propre et témoignent du gain en maturité des technologies. Depuis début janvier 2024 jusqu’à l’approche de la fin de la présente année 2025, nous avons donné la parole à plus de 200 automobilistes branchés et à quelques professionnels que nous remercions à nouveau pour leur disponibilité, leur confiance et leurs témoignages. En voici un panel classé en quelques catégories.

Modérer l’impact de ses déplacements

Qu’il s’agisse des émissions de CO₂ ou de polluants, beaucoup de nos lecteurs sont passés à l’électrique pour modérer l’impact de leurs déplacements sur la santé publique et l’environnement.

Ainsi Bruno en Mercedes EQA+ et Arthur avec une Peugeot e-2008 qui ont mis en avant l’usage d’un VE pour « réduire l’empreinte carbone ».

Même chose pour Antoine qui a fait le choix d’une Tesla Model 3 LR, poussant un peu plus loin la démarche : « Au quotidien, nous utilisons beaucoup le vélo, même pour faire nos courses. La voiture ne sort donc désormais pas souvent du garage ».

Roulant en Renault Scenic, Olivier pense en premier à la pollution que peuvent subir les autres usagers : « Ayant longtemps vécu à Grenoble, j’ai toujours été choqué par la pollution créée par les véhicules thermiques. Je suis aussi cycliste et je pense en particulier aux sorties d’échappement qui arrivent à la hauteur des poussettes ».

Pratiquant le covoiturage familial avec son Kia e-Niro, Frédéric avait aussi bien réfléchi son passage à l’électrique : « J’avais pas mal étudié la problématique du changement climatique et les solutions techniques que nous pouvions adopter ».

Choisir une voiture efficiente

Souvent, en pensant à adopter l’électromobilité, l’écologie et l’envie de faire des économies vont de pair. Ce qui pousse une partie de nos lecteurs à s’orienter vers des modèles efficients.

Ainsi Céline qui a opté pour une Hyundai Ioniq 28 kWh d’occasion payée 9 000 euros en déduisant un bonus de 1 000 euros et une prime à la conversion de 6 000 euros alors en vigueur. « Son efficience est imbattable. Là, je viens de parcourir 106,9 km principalement sur route à quatre voies, avec une vitesse moyenne de 90 km/h pour une consommation de 10,5 kWh/100 km », soulignait-elle en juillet 2024, communiquant sa recette pour une éco-conduite efficace.

La Hyundai Ioniq électrique de Céline
La Hyundai Ioniq électrique de Céline

Avec un Hyundai Kona également trouvé en occasion à 18 900 euros, Sylvain partage assez bien la philosophie de Céline. Lui aussi pratique une conduite économe, déjà à l’œuvre avec ses précédentes voitures thermiques : « Je reconnais que j’avais un cahier des charges un peu compliqué à gérer. L’efficience en faisait aussi partie et je voulais une autonomie minimale de l’ordre de 400 km en raison de l’utilisation que j’avais envisagée de ma voiture électrique ».

Voitures plaisir

Beaucoup d’automobilistes pensent qu’en passant à l’électrique on perd forcément le plaisir de conduire. A l’inverse, nombre de nos lecteurs ressentent beaucoup de quiétude et de satisfaction à rouler en VE. Quelques-uns nous ont même avoué avoir choisi un modèle en particulier pour le plaisir qu’il procure.

Par exemple Thomas avec son Porsche Taycan : « J’aime bien les voitures. Ce modèle m’a interpelé par sa vitesse de recharge et ses qualités dynamiques. Il est en quelque sorte devenu la voiture de mes rêves. Je me suis dit que, si un jour je pouvais me le permettre, j’en achèterais une ». Ce qu’il a fait il y a quelques mois en profitant d’un prix alléchant.

Se séparant d’une Tesla Model 3, Emmanuel a craqué pour une BMW i8 classée dans les hybrides rechargeables : « C’est une voiture qui me fait rêver. Elle est à couper le souffle avec son look de supercar. Seulement 20 500 exemplaires dans le monde ! ».

Loin de ces deux sportives, David s’est battu pour parvenir à faire reconnaître le rétrofit de sa Fiat 500 de 1965 : « C’est bien connu, les grands aiment les petites voitures ». Au bout d’un véritable parcours du combattant, il a pu obtenir la carte grise avec la mention « 110F MOD ». Une voiture plaisir, c’est aussi celle qui rappelle l’enfance : « Ma mère en avait une aussi ».

Un VE grâce au leasing social

Plusieurs de nos lecteurs ont pu profiter du leasing social pour passer à l’électrique.

Le premier à nous l’avoir confié, c’est Eric, et c’était début mars 2024. Il n’avait pas encore reçu son Opel Corsa-e, mais tenait à partager sa joie avec nos lecteurs d’avoir pu signer tout juste à temps : « Nous nous attendions à l’ouverture d’une zone à faibles émissions à Rennes, près de chez nous. Pour moi, l’électrique, c’est économique, écologique, et offrant un véritable agrément de conduite ».

En juillet 2024, Jérôme avait lui déjà pris livraison de sa Peugeot e-208 : « Je suis satisfait de cette voiture, car je recherchais une citadine électrique avec une autonomie me permettant d’honorer mes contrats de travail ». En un peu plus de 3 mois, son compteur affichait déjà dans les 4 500 km. Avec les économies réalisées sur le carburant, il arrive à payer le loyer.

Peugeot e-208
Peugeot e-208

C’est encore plus évident pour Corinne qui ne verse que 54 euros pour sa Citroën ë-C3 livrée hors délai : « Nous l’avons reçue mi-octobre 2024. Au début du mois, la concession nous avait à nouveau rassurés en nous affirmant que les conditions de notre location resteraient celles du leasing social avec un loyer à 54 euros, Citroën prenant à sa charge la différence ». Cette voiture électrique sert principalement pour les trajets domicile-travail.

Pourquoi les retraités seraient-ils anti-VE ?

Les personnes retraitées et âgées sont souvent ciblées comme celles qui ne voudraient pas entendre parler de l’électrique. Pourtant Automobile Propre compte de nombreux lecteurs de plus de 60 ans qui prouvent qu’il n’y a pas d’âge pour devenir électromobiliste.

Ancien professeur d’écologie en université, Jean-Louis roule en Volkswagen ID.3, parfois pour effectuer de longues distances, appréciant « le confort général, la position de conduite, le silence à bord. C’est un modèle vraiment très bien insonorisé. La précision de conduite donne une véritable impression de sécurité ».

A 85 ans, Pierre se déplace en Tesla Model Y : « Nous ne pouvons continuer à tuer nos enfants et les personnes fragiles. C’est fondamental de réfléchir à notre responsabilité. Ce sont tous les cancers, et pas seulement celui du poumon, qui peuvent trouver leur origine dans la pollution aux particules ». Il milite même pour le VE autour de lui : « Chaque fois que je le peux, auprès de mes amis ou dans mes réunions associatives, je parle des voitures électriques ».

Également très actif tout en étant à la retraite, Daniel avait besoin d’espace. D’où le choix d’un Volkswagen ID. Buzz : « J’ai conduit environ 50 ans. Mes véhicules ont dû rejeter au total de 100 à 200 tonnes de CO₂, sans compter les oxydes d’azote et les particules fines. Certains diront que je me rachète une conscience écolo à bon compte, mais je me suis senti obligé de faire un effort — financier surtout — pour passer totalement à l’électrique et polluer un peu moins ».

Avec le V2L de sa MG ZS EV, Lucien se joue des 22 jours rouges de l’abonnement électrique Tempo pour sa maison. Ce qui lui fait économiser 220 euros par an rien que pour ces périodes : « J’ai la satisfaction morale de respecter l’esprit du tarif Tempo avec une consommation limitée dans la journée en provenance du réseau. Et j’y tiens. Pour moi, c’est un engagement moral, une démarche citoyenne ».

Des étudiants aussi

Être alternant, c’est devoir rejoindre depuis chez soi un site professionnel d’apprentissage pratique et une école. Le tout n’est pas toujours regroupé dans un secteur limité ni accessible en transport en commun. Si l’on tient en plus à modérer l’impact environnemental de ses déplacements, et ne pas dépenser tout l’argent gagné chaque mois, il faut sacrément savoir jongler.

La Dacia Spring de Lucas
La Dacia Spring de Lucas

C’est ce dont Lucas témoignait en mars 2024, parcourant alors jusqu’à 300 km par jour en Dacia Spring sans recharge rapide : « Sur le mois, entre septembre et mars, je totalise 3 500 km qui me coûtent seulement 70 euros en électricité. Avec une voiture essence, je n’aurais pas pu ».

Ayant produit des articles pour Automobile Propre lors de sa recherche d’une voiture électrique, Gaëlle avait fini par prendre une Opel Corsa-e : « J’ai trouvé un appartement situé à environ 25 km de la boutique d’un côté et à la même distance à peu près de l’autre pour rejoindre l’école. J’ai en revanche 45 km à faire pour aller chez ma grand-mère et assurer mon emploi complémentaire le dimanche ». Un luxe toutefois pour elle, pouvoir rejoindre en autocar son école : « Mais pour aller chez l’opticien les mardis après-midi, mercredis et samedis, je n’ai pas d’autre choix que de prendre la voiture. Pareil pour retrouver ma grand-mère le week-end et travailler le dimanche matin à l’hypermarché ».

Pros : De gros kilométrages en voitures électriques

Supposant le plus souvent de beaucoup rouler et/ou de pouvoir principalement recharger depuis chez soi, réaliser des économies est une autre raison couramment avancée pour devenir électromobiliste.

Travaillant dans le domaine de la santé, Xavier avale régulièrement 700 km par semaine : « Je parcours de l’ordre de 40 000 km par an. Avec un modèle diesel, ça me coûterait mensuellement 250 euros de gazole et 200 euros de financement. J’économise environ 100 euros avec la Citroën ë-C4 ».

Également gros rouleur, jusqu’à 900 km sur une journée, Cédric est représentant de commerce : « Mes clients sont des revendeurs professionnels répartis dans une grande partie de la France et auxquels je propose des instruments de musique. J’ai tout le temps roulé entre 50 000 et 70 000 km par an. Au bout de la première année avec mon Tesla Model Y reçu fin octobre 2023, j’ai parcouru environ 62 000 km ». Les loyers de sa LOA sont payés par le système des indemnités kilométriques compatibles avec le statut SARL de sa société.

C’est aussi le cas pour Julien qui totalise 50 000 km à l’année avec sa BMW i4, dont plus des deux tiers pour son activité de photographe vidéaste indépendant : « C’est assez souvent que je fais 300, 400 ou 500 km. Une fois par mois au moins je vais rencontrer un client à Bordeaux, ce qui doit me faire 600-700 km l’aller-retour. Pour mes besoins professionnels, mon record de distance à la journée approche les 900 km, pour réaliser trois reportages ».

Taxis et VTC : De gros rouleurs également

Bruno a une compagnie de taxis et Jean est VTC. Ils ont en commun d’avoir fait passer les 500 000 km à leur Kia e-Niro après un défi amical qu’ils s’étaient lancés par l’intermédiaire d’Automobile Propre. C’est Jean qui l’a remporté : « Je ne m’en suis pas rendu compte tout de suite. J’étais sur une route nationale en région parisienne avec un client dans la voiture. J’étais dans l’Euphorie, très content ». Chez Bruno, c’est Cathy qui a eu l’honneur de passer le cap : « Quand je suis arrivée à 500 000 km dans les environs de Bussière-Dunoise, j’ai arrêté la voiture au bord de la route et pris le compteur en photo. Je transportais un client presque arrivé chez lui. Il s’est demandé ce qu’il se passait ». Le professionnel creusois nous a donné des nouvelles il y a quelques jours : le véhicule a maintenant dépassé les 600 000 km, toujours avec la batterie d’origine, et continue à transporter des clients.

500 000 km avec le Kia e-Niro de Jean
500 000 km avec le Kia e-Niro de Jean

Nous avons aussi recontacté Eric, artisan taxi dans le Finistère. Lors de notre interview en février 2024, le compteur de sa Tesla Model 3 totalisait plus de 440 000 km. Il a depuis franchi les 500 000 km aussi, très précisément 517 557 km le 21 novembre 2025 : « Ce n’est plus notre véhicule principal, mais il assure encore des liaisons. Nous avons racheté une autre Tesla Model 3 d’occasion peu kilométrée, mais qui en est déjà à plus de 260 000 km avec nous ».

La Tesla Model 3, c’est aussi le modèle qu’a choisi Shirley pour son activité de VTC à Paris, la baptisant « Happy Car » : « Je dis à ceux qui montent dedans que je suis là pour les aider et les amener sains et saufs à destination. C’est un havre de paix ». Son passage à l’électrique remonte à mars 2022 : « J’ai commencé mon activité en 2017 avec une Peugeot 508 diesel dont j’appréciais déjà le look. Puis il y a eu le Covid, les prises de conscience concernant la pollution. Et si je changeais de voiture pour une moins polluante ? ».

Retour en Bretagne où Breizh Boarding VTC a retenu un Kia EV9 qui peut servir de navettes pour les aéroports, mais aussi pour des activités touristiques : « Nous avons pensé à des circuits de découverte. Ainsi dans le Bordelais où nous sommes déjà allés récemment, mais aussi la Touraine des châteaux de la Loire, etc. ». Les distances dépassent parfois l’autonomie réelle du véhicule qui est de 450 km sur l’autoroute : « Pendant les 20-25 minutes de la recharge, nos clients peuvent passer aux toilettes et prendre un café. Il suffit de s’adapter et de savoir prendre le temps ».

Des hybrides rechargeables bien utilisées

Plusieurs de nos lecteurs roulent au maximum en mode EV avec des voitures hybrides rechargeables.

Ainsi Damien avec un Kia Sportage qui a remplacé une électrique : « J’ai trois enfants qui pratiquent des activités sportives. Pour certaines compétitions de handball, je peux être amené à effectuer 350 à 400 km aller-retour dans la journée. C’est une distance que je ne parvenais pas à couvrir sur une seule recharge en empruntant l’autoroute ». Une borne disponible sur son lieu de travail lui permet de recharger au besoin : « je voulais conserver le grand confort de l’électrique en ville, notamment au niveau du silence ».

Aujourd’hui en Toyota C-HR PHEV, Pascal avait d’abord envisagé de prendre une Renault 5 E-Tech. Dissuadé de le faire par son concessionnaire, il ne regrette pas son choix : « En général, notre hybride rechargeable roule intégralement à l’électrique cinq jours par semaine. Parfois, nous allons un peu plus loin. En moyenne et sauf exceptions, le véhicule est utilisé en mode électrique entre 85 et 100 % par semaine ».

Revenons chez Breizh Boarding VTC qui utilise aussi un Ford Tourneo Custom hybride rechargeable arrivé ensuite : « Avec ses huit places et son plus grand coffre, nous pouvons embarquer davantage de passagers qu’avec l’EV9. Le Tourneo Custom plaît aussi par son esthétique extérieure ». Pour les courses locales, « nous sommes parfois uniquement sur le moteur électrique ». En comptant les longs déplacements, la consommation moyenne de 5,1 l/100 km relevée après 13 000 km apparaît modérée.

Utilitaires électriques

Des lecteurs déjà électromobilistes pour leurs voitures personnelles emploient aussi des utilitaires électriques.

C’est le cas de Nicolas, artisan du BTP, qui a une MG4 et un Fiat e-Scudo pour plusieurs raisons : « Déjà rouler sans émission. Pour modérer l’impact carbone de cette voiture, comme du Fiat e-Scudo, j’envisage de les utiliser longtemps, quinze ans si c’est possible. Les économies à l’usage m’ont aussi décidé à passer à l’électrique ».

Pour ses livraisons, Sandrine a fait le choix d’un Nissan e-NV200 : « J’aime beaucoup ce véhicule très agréable à conduire et doté de bonnes reprises pour doubler, au point de ne pas m’imaginer au volant d’un fourgon ». Pratiquant l’éco-conduite, elle enregistre des consos plutôt modérées : « Les 16-17 kWh/100 km que j’enregistre, c’est à vide comme avec 400 kilos de matériel derrière. Pour un utilitaire qui présente un tel volume de charge et peut tracter, je trouve que c’est très bien ».

Nissan e-NV200
Nissan e-NV200

Il y a un an, nous avions eu la possibilité d’accompagner Tom dans sa tournée de livraison d’environ 60 km pour Le Fourgon, en Peugeot e-Expert : « Auparavant, je n’avais qu’une connaissance de loin des véhicules électriques, sans avoir une opinion tranchée dessus. Maintenant, je trouve qu’ils sont une bonne alternative ». Un peu partout en France, cette entreprise livre des produits alimentaires, mais aussi de soin du corps et d’entretien de la maison.

Un VE pour tracter

Plusieurs de nos lecteurs attellent une remorque à leur voiture électrique.

Avec sa Hyundai Ioniq 5, Didier déplace son planeur : « Elle est vraiment très bonne dans son rôle de tractrice. Elle demeure stable, conserve son répondant à l’accélérateur et le freinage n’est pas moins bon ». Il note dans ce cas une surconsommation, observant par exemple une moyenne de 25 kWh/100 km là où d’habitude elle n’est que de 16 kWh.

Philippe constate lui jusqu’à 30 kWh/100 km avec sa caravane Eriba 430 sur les autoroutes à fortes côtes. Il ne comprend pas pourquoi les stations de recharge sont le plus souvent si mal conçues qu’il doit dételer pour brancher sa voiture : « En dix-huit mois et 3 000 km avec une caravane, je n’ai trouvé que quatre ou cinq stations bien pensées. Mais on ne le sait pas à l’avance ». C’est d’ailleurs parfois un véritable parcours du combattant sur les aires de service : « Comme on ne peut pas faire demi-tour, parfois je n’ai pas d’autre choix que de m’arrêter, bloquer la circulation derrière et chercher à pied ».

Possédant la même voiture, Sylvie se déplace avec un van attelé pour son cheval. Ce qui complique encore le passage par la case recharge « À vide, on pourrait dételer, mais pas quand il y a un cheval dedans. C’est une toute autre logistique et il faut davantage planifier. La solution est de trouver un centre équestre à proximité qui accueille le cheval, laisser le van sur place, aller recharger, puis revenir atteler la remorque et refaire grimper le cheval dedans ». Elle nous avait prévenu qu’elle repasserait au thermique de ce fait mais aussi en raison des dimensions du véhicule qui rendent les longs déplacements plus délicats. Elle vient de nous le confirmer, ayant choisi un Volkswagen Touareg pour tracter son van.

Voyager loin pour les vacances

Sans caravane ou autre remorque, les longs déplacements pour les vacances ne posent plus qu’exceptionnellement des problèmes.

Rien qu’avec une Renault Zoé, Frank n’hésitait pas à franchir les frontières, parcourant jusqu’à 1 100 km dans la journée. En 9 jours, il est allé et revenu de Scandinavie depuis l’Île-de-France, pour un périple de 4 635 km : « Je suis déjà allé en Espagne, Italie, Suisse, Allemagne, Belgique, Suède, aux Pays-Bas et au Danemark avec cette voiture ».

En y réfléchissant bien, une DS 3 n’est pas forcément mieux dotée pour les roadtrips. Pourtant, c’est avec elle et l’esprit aventurier que Sylvain a découvert en couple l’Italie, parcourant 4 890 km en 10 jours : « J’avais dans l’idée que ça se passerait bien et qu’on trouverait toujours un moyen de s’en sortir ».

La DS3 E-Tense de Sylvain
La DS3 E-Tense de Sylvain

Avec son Hyundai Kona, c’est jusqu’au Monténégro que Francis s’est aventuré, avalant 6 000 km en 26 jours : « Nous avions déjà pas mal fait l’Europe du Nord. D’où notre idée d’aller plutôt au sud, en Croatie. Et pourquoi ne pas pousser jusqu’au Monténégro et la Bosnie ».

Au-delà de tous ces voyages à la découverte des autres pays, les voitures électriques prouvent désormais qu’elles peuvent faire aussi bien que les thermiques pour rejoindre son lieu de villégiature estival. Comme l’a fait Benjamin avec sa Volkswagen ID.7 Tourer, en se rendant à Toulon, depuis Paris : « Mon appréhension s’est envolée dès les premières heures sur l’autoroute et j’ai adopté une conduite dynamique tout en respectant les autres usagers. En dehors des portions à 110 et même 90 km/h, j’ai roulé à 130. J’ai vite arrêté de contrôler la consommation instantanée. En moyenne, nous étions entre 20,4 et 21 kWh/100 km ».

Fidèle à la marque Peugeot, c’est avec une e-2008 que Christian a voyagé loin de chez lui en famille : « Avec l’électrique, les grands trajets semblent moins longs, même si on s’arrête plus souvent ». Depuis, il est passé à l’e-3008.

Nos lecteurs à l’étranger

Automobile Propre est aussi consulté depuis l’étranger par des automobilistes non moins passionnés ou intéressés par l’électrique. Les modèles qu’ils utilisent ont parfois été choisis en raison d’une orientation propre au pays où ils vivent.

C’est le cas pour la Volkswagen e-Golf utilisée par Olivier, chef pâtissier au Québec, qu’il pense devoir à Donald Trump lui-même : « Il a fait supprimer dans son pays les aides du gouvernement fédéral à l’achat d’une voiture électrique. Volkswagen qui avait constitué des stocks de e-Golf s’est retrouvé avec plein d’exemplaires sur les bras. Du coup, elles ont été expédiées au Canada. Dès lors, on en voyait dans toutes les concessions ».

Passé également par le Canada, Cédric était professeur d’anglais en Chine lorsque nous lui avons donné la parole. Sa voiture ? Une Xiaomi SU7 avec laquelle il obtient des consos particulièrement serrées pour une grande berline du gabarit d’une Tesla Model S : « En roulant à Shanghai où l’on a aussi de l’autoroute, je consomme en moyenne 12 kWh/100 km en étant à 80 % en mode Sport et 20 % en Confort. Ce qui est conforme aux 12-13 kWh/100 km observés par les autres utilisateurs de mon groupe WeChat. Il m’arrive même de descendre dans les 10 kWh/100 km ».

C’est aussi une voiture chinoise qu’utilise Guillaume en Allemagne, ingénieur en électronique et électrotechnique : « La Nio ET5 est une voiture très facile à conduire. La qualité du véhicule est globalement excellente. Nous n’en sommes plus au temps où la qualité allemande était super face à des Chinois qui ne faisaient que des copies pas terribles. Ces voitures électriques asiatiques sont au niveau des allemandes désormais, et même au-delà concernant le software ».

Pour finir notre visite chez nos lecteurs installés à l’étranger, petit détour par la Belgique où Hugo estime réaliser de grosses économies depuis qu’il a adopté un Kie EV6 : « Par rapport à la Mercedes C220 CDI que j’avais auparavant, je pense économiser de l’ordre de 5 000 euros par an. Pour l’Allemande, je dépensais 400 euros de carburant par mois, contre 70 à 100 euros d’électricité en rechargeant chez moi avec un abonnement Engie dédié aux VE. Je vais également faire pas mal d’économies sur l’entretien et les taxes ».

Pour rappel, toute contribution désobligeante à l’encontre de nos interviewés, de leur vie, de leurs choix, et/ou de leurs idées sera supprimée. Merci de votre compréhension.

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