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Télétravail : quand les parkings vides coûtent cher aux entreprises

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Voitures parking société
Voitures parking société

Le télétravail, pensé d’abord comme une réponse à une crise sanitaire inédite, est devenu un usage durable. Mais si les salariés ont largement modifié leurs habitudes, les entreprises n’ont pas encore totalement adapté leurs infrastructures.

C’est là que surgissent les fameux coûts cachés : bureaux clairsemés, parkings à moitié vides ou mal utilisés… Des situations qui peuvent générer des pertes financières allant jusqu’à 100 000 € par an, selon plusieurs estimations relayées par la start-up française Sharvy, spécialisée dans la gestion intelligente des parkings et des espaces de travail.

Le télétravail a transformé le quotidien des entreprises : horaires assouplis, open spaces moins fréquentés, généralisation des visioconférences. Ce qui conduit à ce constat : les usages évoluent plus vite que l’organisation. Conséquence, du côté de l’organisation matérielle — bureaux, flux internes, mais aussi parkings — le changement est souvent resté timide. Quelques sociétés ont misé sur le flex office, ce modèle sans bureau attitré qui vise à optimiser l’occupation des espaces. Mais pour beaucoup, les habitudes héritées de l’avant-Covid persistent.

Le parking, miroir d’une transformation incomplète

S’il existe un symbole de ce décalage, c’est bien le parking d’entreprise. Alors que les salariés ne sont présents en moyenne que trois jours par semaine, les places continuent souvent d’être attribuées de manière fixe, sans prendre en compte les nouveaux rythmes de présence. Résultat : le lundi et le vendredi, des parkings clairsemés, et le mardi ou le jeudi, des saturations qui provoquent frustration et perte de temps. Cette gestion rigide illustre une inertie plus large, celle de la difficulté des entreprises à adapter leur logistique à l’ère du travail hybride.

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Un sujet qui côtoie de très près celui de la gestion des flottes d’entreprises. Si de ce point de vue la majorité des responsables de parcs de véhicules de fonction sont au fait des meilleures pratiques, appuyées par une offre logicielle dense, il semblerait qu’il y ait encore beaucoup à faire du côté des places de parking, et bien sûr, dans l’équation, de celles qui sont équipées de bornes de recharge pour les voitures électriques des collaborateurs. Un double enjeu de flexibilité et d’adaptation aux nouveaux modes de travail.

Quand le stationnement devient une source de coûts cachés

Prenons le cas d’une entreprise de 500 salariés disposant de 250 places. Si les collaborateurs télétravaillent deux jours par semaine en moyenne, environ 40 % des emplacements restent inoccupés chaque jour. Ce qui représente 100 places vides, soit un coût estimé à 100 000 € par an, uniquement pour l’entretien, la gestion et l’amortissement.

Ces pertes directes s’ajoutent à d’autres effets indirects : retards dus à la recherche de places libres, tensions internes liées à un système d’attribution jugé inéquitable, baisse de productivité. Le télétravail promet une liberté nouvelle, mais cette flexibilité s’arrête trop souvent à la barrière du parking. Dans de nombreuses entreprises, les places restent attribuées selon des critères hiérarchiques, ce qui crée des situations absurdes. Un salarié revient un jeudi au bureau, ne trouve aucune place, alors que plusieurs dizaines restent vides… mais réservées.

Ces irritants du quotidien ne sont pas anodins. Démarrer sa journée par une recherche stressante de stationnement envoie un mauvais signal, surtout dans un contexte où les entreprises se battent pour attirer et fidéliser les talents. Le télétravail réduit l’absentéisme (1,2 % contre 3,9 % en présentiel selon une étude SFR Business 2025), mais cette avancée peut être ternie par une organisation logistique défaillante.

En réponse à ces dysfonctionnements, certaines sociétés répondent à la complexité par… un surplus de règles et de contrôles, selon Sharvy, alors qu’une gestion souple et automatisée apporterait souvent plus d’efficacité. La cause ? Dans beaucoup d’organisations, la gestion des espaces reste cloisonnée, avec d’un côté les bureaux, de l’autre les parkings. Pourtant, ces deux aspects sont liés. Un collaborateur qui vient sur site a besoin d’un poste de travail et d’un emplacement. Si l’un des deux manque, c’est toute l’expérience qui s’effondre.

Il existe pourtant des outils numériques centralisés qui permettent de mieux gérer cette réalité hybride. C’est alors aux responsables de les intégrer dans leur gestion des flux de collaborateurs.

Source : Sharvy (article indépendant, non sponsorisé)

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