AccueilArticlesLe SUV électrique qui devait sauver Hyundai en Chine est un échec total

Le SUV électrique qui devait sauver Hyundai en Chine est un échec total

La suite de votre contenu après cette annonce

Hyundai Elexio
Hyundai Elexio

Le 16 octobre dernier, Hyundai lançait en Chine son nouveau SUV électrique. Un véhicule conçu en Chine et pour la Chine qui devrait relancer la marque coréenne. Mais les résultats sont très loin des attentes.

Déjà malmené auparavant, Hyundai n’a pas échappé à la chute des marques étrangères sur le marché chinois depuis 2020 en parallèle de la montée en puissance des NEV (électriques et hybrides rechargeables). Bien décidé à ne pas baisser les bras, Hyundai a donc misé sur le développement d’une gamme de modèles électriques dédiés au marché chinois, conçus sur place avec BAIC en utilisant des technologies locales. L’Elexio est ainsi le premier de 6 modèles qui doivent arriver sur le marché d’ici à 2027.

À lire aussi
Hyundai veut se mesurer à BYD en Chine avec ce nouveau SUV électrique à 15 000 euros

Présenté au printemps, le Hyundai Elexio a été formellement mis sur le marché à la mi-octobre. Et le constructeur espérait en vendre 35000 exemplaires avant la fin de l’année. Hélas, les résultats sont loin, très loin de ce niveau. Seulement 1059 unités auraient ainsi été vendues à fin novembre. C’est donc un très mauvais décollage sur un marché adepte de nouveautés et de chiffres fracassants.

Deux mois après son lancement, on peut déjà tirer le constat que ce modèle est un échec, car il est hautement improbable que ses ventes puissent se redresser pour atteindre des niveaux tels qu’ambitionnés (> 10 000 /mois). Et chez Hyundai on doit d’ores et déjà réfléchir à la suite. Tous les autres modèles prévus verront-ils tous le jour ?

Technologie ou image de marque ?

Cet échec tend à indiquer que la stratégie « In China, for China » choisie par plusieurs constructeurs non-chinois tient plus du pari que de la réussite assurée.

Car cet Elexio n’a pas à rougir face à la concurrence locale en termes de prestations. Il propose ainsi les fonctionnalités attendues dans son habitacle (habitabilité, rangements, finition, écrans…) comme un niveau de performances de sa chaine de traction au niveau du marché. L’image de la marque n’est pas au niveau de ce que les clients veulent afficher. Hyundai a d’ailleurs bradé son véhicule qui s’affiche à un prix similaire à celui du Arcfox T5 de son partenaire BAIC. Et ce qui est valable pour Hyundai l’est sans doute également pour d’autres.

2026 sera donc l’année de vérité et les résultats des ventes de modèles tels que les Volkswagen conçues avec Xpeng, des AUDI sans les anneaux ou des Nissan NX8 seront à surveiller de près. Car l’avenir de ces marques en Chine pourrait en dépendre. Face au « In China, for China », le client reviendra-t-il vers ces marques, ou cela le renforcera-t-il dans son idée que les marques chinoises sont désormais supérieures aux marques allemandes, coréennes ou japonaises ?

Nos guides