Les ventes de voitures électrifiées progressent fortement depuis le début de l'année 2025

Entre janvier et mai 2025, les ventes de voitures électrifiées (100 % électriques et hybrides rechargeables confondues) ont augmenté de 28 % à travers le monde. Au total, 7,2 millions d’exemplaires se sont écoulés depuis le début de l’année. Une croissance qui illustre la bonne dynamique du marché, même en Europe.

La Chine loin devant, l’Europe tient son cap

Si les chiffres sont si bons, c’est parce que le plus grand marché automobile au monde cartonne. Avec 4,4 millions de véhicules électrifiés livrés depuis janvier, la Chine a un rôle moteur. En mai, plus d’un million d’unités du genre se sont écoulées dans le pays. Notamment grâce à la montée en puissance de géants comme BYD et Geely. Des constructeurs qui, en plus d’exceller chez eux, continuent d’investir l’Europe, à l’image du lancement de la BYD Dolphin Surf, une concurrente sérieuse pour notre R5 E-Tech.

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L’Europe, justement, connaît elle aussi une embellie. Les ventes y ont bondi de 27 % entre janvier et mai, pour atteindre 1,6 million d’unités. Si l’Allemagne (+ 45 %) et le Royaume-Uni (+ 32 %) mènent la danse, la véritable surprise vient du sud du continent. L’Espagne (+ 72 %) et l’Italie (+ 58 %) affichent une croissance remarquable. Preuve que ces marchés dits « à la traîne » peuvent combler leur retard. Berlin cherche à faire encore mieux avec de nouvelles aides fiscales ciblant les flottes d’entreprises.

Une année 2025 charnière ?

À l’inverse, l’Amérique du Nord apparaît en net retrait, avec une hausse limitée à 3 % (0,7 million d’unités) sur les cinq premiers mois. Le Canada, qui a mis fin à ses subventions début 2025, enregistre même une baisse de 20 %. Aux États-Unis, la croissance est de 4 %. Les acheteurs peuvent encore profiter du crédit d’impôt de 7 500 dollars toujours en vigueur, mais certainement plus pour longtemps. Dans sa volonté de détricoter le travail de son prédécesseur, Trump s’est engagé à mettre fin à ce coup de pouce financier.

Dans l’ensemble, ces chiffres traduisent une tendance claire : l’électrification s’accélère, mais de manière très contrastée selon les zones géographiques et les choix politiques. Le prochain semestre s’annonce décisif pour confirmer cette trajectoire. De nombreux pays se sont engagés à mettre fin au thermique en 2035. À 10 ans de l’échéance, nous sommes donc à un moment charnière. Une année médiocre pourrait inciter les gouvernements, en Europe et ailleurs, à revenir sur leurs engagements.

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