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C’est officiel : Cadillac ouvre les commandes de l’Optiq en Europe. Et la France est concernée. Un an et demi après sa présentation, le SUV électrique est enfin disponible chez nous. Avec ce modèle, le constructeur veut toucher une nouvelle clientèle, mais le ticket d’entrée est loin d’être à la portée de toutes les bourses.
Avec l’Optiq, Cadillac franchit une nouvelle étape dans sa stratégie pour conquérir l’Europe. Après le lancement du Lyriq, le constructeur américain complète son offensive électrique avec un SUV plus compact, davantage taillé pour les routes du Vieux Continent. Avec cet engin de 4,82 m de long, l’objectif est de séduire une clientèle plus large, sans renoncer aux standards de confort et de technologie attendus dans le segment premium.
Pensé pour notre marché, l’Optiq revendique une agilité que Cadillac veut plus adaptée aux villes et aux routes secondaires que ses modèles historiques ou que le Lyriq. Ses dimensions le placent en face des Audi Q6 e-tron, BMW iX3, Mercedes EQC ou autres Xpeng G6. La marque mise sur un design affirmé, avec une calandre fermée à motif gravé au laser, un grand toit panoramique et des jantes 21 pouces de série.
Sous le capot, le SUV embarque deux moteurs électriques et une transmission intégrale. Le tout développe 304 ch et 480 Nm de couple. De quoi abattre l’exercice du 0 à 100 km/h en 6,3 secondes. La batterie de 75 kWh promet jusqu’à 425 km d’autonomie (en cycle WLTP), une valeur correcte mais loin d’être exceptionnelle. Côté recharge, Cadillac assure qu’il est possible de récupérer 144 km en 15 minutes sur borne rapide.
À bord, l’Optiq se distingue par une approche technologique appuyée. L’écran incurvé de 33 pouces couvre une large partie du tableau de bord, tandis que le système audio AKG (avec 19 haut-parleurs Dolby Atmos) promet une restitution sonore immersive. L’habitacle fait la part belle aux matériaux durables : placage « PaperWood » mêlant bois et papier recyclé, tissu « Tide » issu de fibres 100 % recyclées…
Une manière de concilier luxe et conscience écologique, même si l’ensemble reste plus démonstratif que révolutionnaire. Enfin, les aides à la conduite sont nombreuses : régulateur de vitesse adaptatif, maintien dans la voie, freinage d’urgence ou encore stationnement automatique. Cadillac prévoit aussi l’arrivée, en 2026, de sa technologie de conduite semi-autonome Super Cruise, déjà disponible aux États-Unis.
Reste la question du positionnement. En matière d’image, Cadillac est une marque de niche sur le marché français. Son réseau est limité et la clientèle devra accepter une expérience principalement numérique, à la Tesla. À moins de vivre à Paris et de pouvoir se rendre au Cadillac City. Le constructeur espère séduire un public en quête de distinction avec un SUV électrique au style affirmé et à la dotation généreuse.
Le tarif confirme ce positionnement haut de gamme. Chez nous, l’Optiq débute à 69 500 euros. Un prix proche de celui de l’Audi Q6 e-tron, mais avec des prestations moins intéressantes en matière de recharge et d’autonomie. Deux finitions distinctes (au même tarif) seront proposées : Premium Luxury et Premium Sport « afin de répondre aux styles de vie et préférences de chacun ». Premières livraisons prévues pour février 2026.
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Cadillac Optiq
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