IAA Munich 2025 : nos impressions face aux stars électriques du salon qu'il ne fallait pas rater

La cuvée 2025 du Salon de Munich est particulièrement riche en nouveautés électriques et nous nous sommes rendus sur place pour séparer le bon grain de l’ivraie.

Voici quelques remarques notées à l’occasion de notre première rencontre avec les modèles les plus remarqués de l’édition 2025 du Salon de Munich, ou IAA pour les intimes.

BMW iX3 : le début d’une nouvelle ère

En plus des nouveautés techniques liées à la plateforme Neue Klasse (800 volts, cell-to-body, architecture logicielle…), l’un des principaux attraits d’une visite sur le stand BMW était de s’installer pour la première fois à bord des nouveaux habitacles pensés par la marque.

En grimpant à bord du grand SUV électrique (4,78 m), on ne peut qu’approuver les choix réalisés. La jante du petit volant se prend parfaitement en mains. Le hub de commandes haptiques, disposées sur le moyeu, est justement complété par un revêtement en relief, permettant de juger de la position des doigts sans quitter la route des yeux.

Saluons surtout la bande panoramique noire remplaçant l’instrumentation. Elle est paramétrable en un clin d’œil avec les widgets de l’écran central (si, par exemple, la météo ne vous intéresse pas). Elle est aussi parfaitement placée juste en bas du pare-brise, évitant le piège de l’intrusion visuelle.

L’aspect très pur et le revêtement intégralement tissus du concept Neue Klasse X ont disparu. Oui, il y a des contraintes normatives ou techniques (incendie, sécurité, bonne tenue des matériaux sur 20 ans…). Mais les éclairages leds ou le guillochage des ports pour smartphone ne rajoutent-ils pas un peu trop de complexité visuelle ?

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Mercedes GLC : une calandre qui fait couler beaucoup de pixels

La calandre a beaucoup fait parler. Animé et éclairé par des leds prenant l’aspect de pixels, le museau du GLC sera décliné sur les futurs modèles Mercedes.

Sur les images communiquées jusqu’ici par la marque, très retravaillés et prises dans une atmosphère crépusculaire, l’effet était un peu exagéré. En vrai, c’est un peu moins brillant (aveuglant ?), comme nous avons pu le constater sur le stand à l’Étoile.

Les 942 points apparaissent comme un treillis et effectuent des figures au gré des envies du conducteur ou de la conductrice. La performance technique est estimable.

Il en est de même pour l’écran « Hyperscreen ». Il court sur 99 cm, d’aérateur turbine à aérateur turbine, sans interruption. Il se distingue aussi par une grande fluidité, autorisée par le nouveau système d’exploitation MB.OS. On détaillera cela lors de l’essai.

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Skoda Epiq : la surprise !

Pas forcément attendu à l’occasion de ce salon, le concept tchèque annonce l’arrivée d’un petit SUV d’environ 4,10 m d’ici à la fin de l’année prochaine. Au menu : angles et grandes surfaces.

VW travaille aujourd’hui au lancement de sa plateforme MEB+ traction. Mais il faudra encore attendre quelques mois avant de voir débarquer la flopée de véhicules électriques démarrant à 25 000 €.

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Leapmotor B-05 : à suivre

Difficile d’en dire beaucoup. La compacte B-05 que nous avons vu sur le stand de Leapmotor était une maquette. Les vitres peintes en noir, sans grand soin, en témoignent.

Mais le positionnement de la voiture de 4,43 m de long pour un tarif qui devrait être raisonnable (28 000 €) semble plutôt futé. Le design lisse et les proportions façon break de chasse pourraient plaire à défaut de surprendre.

L’information intéressante de la conférence de presse était l’annonce d’une version Ultra à caractère sportif. S’agira-t-il là d’une rivale pour la MG 4 X-Power ? Il est un peu tôt pour en parler.

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Xpeng P7+ : cette fois, c’est la bonne

Cette fois, c’est officiellement officiel. Tamponné, double tamponné. La grande berline P7+ arrivera en France début 2026.

L’exemplaire présenté sur le stand Xpeng permet de se faire une première idée. À bord, les finitions sont soignées et l’espace à l’arrière extra-large. Le coffre peut embarquer de grandes valises en position couchée, avec un double-fond, alors qu’il s’agit d’une propulsion.

Mais avoir de l’espace, c’est tout de même le minimum de ce que l’on est en droit d’espérer de la part d’une berline de 5,06 m de longueur…

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Hyundai Concept THREE : une promesse séduisante

Simplifions-nous la vie et appelons-la Ioniq 3. Car la déclinaison de série arrivera l’an prochain sur nos routes. Sur le stand, la ligne à franchement séduit toutes les personnes que nous avons interrogées (surtout ceux qui n’étaient pas liés à la marque). C’est bon signe pour le constructeur coréen.

En général, Hyundai ne dévie pas trop entre concept annonciateur et véhicule de production. Ceux qui en doutent peuvent se reporter à l’étude Prophecy. On la pensait peu réaliste ; elle a accouché pour de bon de la radicale Ioniq 6.

La fiche technique n’a pas encore été révélée, si ce n’est un format de 4,28 m. La Ioniq 3 devrait se baser sur la plateforme e-GMP 400 volts déjà vue sur la Kia EV4. Il s’agira vraisemblablement d’une traction, ce qui pourrait décevoir certains puristes.

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À suivre…