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Essai Sono Sion : première prise en main à Paris

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Profitant du passage de la voiture électrique de Sono Motors à Paris, Julien et Christian ont pu découvrir la Sion. Ci-dessous un résumé de leurs premières impressions.

« Pour commencer une fausse note : le lieu de la présentation. Situé dans un bout de quai devant une péniche amarrée sur la Seine, le lieu a été difficile à trouver et peu engageant. Heureusement la présence d’une Tesla Model X remet un peu d’électricité dans l’air ! » note Christian.

Un blanc et un noir, si deux prototypes étaient prévus, le noir est resté sur sa remorque. « Faute de place probablement » note Christian.

De nouvelles précisions techniques

Au-delà de la prise en main de la voiture, la journée a été aussi l’occasion de rencontrer l’équipe en charge de son développement. « Mes doutes sont levés quant aux modes de charge : il y a bien du Combo/CCS 50kW DC, du 22kW AC et la présence d’un chargeur embarqué de 11 kW » note Christian. « Deux ports supplémentaires intriguent : un T2 mâle destiné au dépannage d’un autre VE, et une prise d’électricité femelle pouvant alimenter un appareil électrique » ajoute t-il.

« Autorisant une autonomie réelle de 250 kilomètres, la batterie de 30 kWh 35 kWh bénéficie d’un chauffage et est refroidie par eau. Quant au chauffage de la voiture, il se fait grâce à une pompe à chaleur mais il ne sera hélas pas programmable » regrette Christian qui confirme la présence d’un crochet d’attelage en option. « Caméra et radar de recul seront probablement disponibles sur les modèles définitifs » estime t-il.

A l’intérieur

« Quand vous ouvrez les portières et le coffre, vous découvrez un vrai volume, mais avec des matériaux et une finition qui vous fait penser à l’intérieur de la Blue Car de Bolloré » note Julien. « La finition semble de qualité « allemande » bien supérieure, même si les matériaux font cheap. Les écrans LCD réhaussent le niveau » nuance t-il.

« En s’installant à l’intérieur la première impression est favorable » indique Christian. « La place disponible est tout à fait comparable à celle de ma Nissan Leaf, à l’avant comme à l’arrière, et le coffre est gigantesque. Parfaitement cubique, il offre plus ou moins 500 litres et son volume peut-être quasiment doublé quand les trois sièges sont rabattus ».

« L’instrumentation est réduite au plus simple : un écran regroupant les fonctions principales nécessaires à la conduite face au conducteur, un autre central destiné à être connecté aux smartphones (GPS, musique, etc…) » ajoute Christian. « La finition intérieure (plastiques, sièges) étant évolutive, difficile aujourd’hui de porter un jugement. La mousse verte, élément décoratif et servant au recyclage de l’air de l’habitacle a une durée de vie de deux à trois ans et il sera possible de la renouveler pour une trentaine d’euros le kilo » précise t-il.

Au volant

« Pour la conduite, c’est ferme, mais la Sion semble avoir une bien meilleure tenue de route que la Bluecar » commente Julien « Je n’ai pas senti le poids de la voiture. Le freinage est excellent, mais semble reposer principalement sur les freins à disque. La piste d’essai était très courte. J’ai pu tester un départ arrêté, qui semble être du niveau d’une Zoe ou d’une Leaf. Mais je n’ai pas pu pousser à fond, pas assez de distance » poursuit-t-il, soulignant le silence du moteur, situé à l’arrière. « Il faudrait vérifier à 50 km/h et au-delà » tempère-t-il.

« La sélection du mode de conduite se fait au volant : elle ne propose malheureusement qu’une marche avant et marche arrière » regrette Christian. « La régénération est puissante – équivalente au mode B d’une Leaf. Les quelques mètres parcourus m’ont simplement permis d’apprécier la maniabilité et le rayon de braquage (inférieur à 10m) » ajoute t-il.

Calendrier

« Le calendrier est maintenant plus précis » note Christian. « Le premier semestre 2018 sera consacré aux crash tests et à l’homologation. Les premiers exemplaires livrables sont prévus pour 2019 avec une  production de 7000 véhicules programmée cette même année ».

« En conclusion, pour 20 000€ (TVA allemande 19%, enlèvement en Allemagne), hors bonus gouvernemental, nous avons là un rapport qualité prix qu’aucun constructeur n’est capable de proposer à l’heure actuelle ! » conclut Christian, visiblement emballé par son essai.

Pour Julien, le bilan est plus mitigé. « Je suis sceptique sur la pérennité de Sono Motors, mais je suis admiratif de ces jeunes ingénieurs allemands qui ont monté de « A à Z » cette Voiture. Je ne m’inquiète pas pour leur avenir professionnel. Pour cela, ils sont un vrai exemple pour les jeunes ingénieurs français » explique t-il.

Et vous ? Avez-vous pu vous rendre à Paris pour prendre en main la Sono Sion ? Qu’en avez-vous pensé ? Partagez-vous l’avis de nos deux testeurs ?

Sono Sion : notre vidéo à Paris

Images tournées par Julien Irondelle

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