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Dacia fait un choix surprenant pour son avenir électrique

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Une nouvelle page s’ouvre pour Dacia, avec une nouvelle patronne. Surprise, elle a été recrutée chez Mercedes, pas vraiment un exemple de low-cost !

C’est aussi la rentrée des classes dans le groupe Renault, avec de nouveaux camarades ! En effet, après avoir été nommé directeur général du groupe le 31 juillet pour remplacer Luca de Meo, François Provost fait évoluer l’équipe de dirigeants qui l’entoure.

L’annonce la plus marquante concerne Dacia. Le très apprécié Denis le Vot n’est plus aux commandes de la firme roumaine. L’homme, qui espérait prendre la place de Luca de Meo, quitte même le groupe.

Pour le remplacer, François Provost crée la surprise avec un recrutement externe. Il s’agit de Katrin Adt, qui vient de chez Mercedes. Elle a d’ailleurs passé 26 ans au sein de Daimler.

Son profil peut surprendre. Déjà parce que sa carrière a été majoritairement centrée sur le domaine de la vente et du retail. Ensuite, elle vient d’un groupe sans expérience du low-cost ! Mais elle a donc été choisie pour gérer la marque Dacia.

La tâche s’annonce ardue. Dacia a grandement évolué avec Denis le Vot, quittant le secteur du pur low-cost pour devenir une marque qui offre l’essentiel au meilleur prix. Mais cette fois, elle n’est plus seule. Citroën et Fiat font maintenant de même, tandis que les chinois débarquent en force en Europe.

Avec des normes toujours plus strictes sur le Vieux Continent, il devient de plus en plus difficile de réduire les prix. Katrin Adt connaît d’ailleurs déjà sa mission ô combien complexe : poursuivre le succès de Dacia à l’heure de l’électrification du marché européen.

Comme l’explique le groupe dans un communiqué, « sa connaissance forte et son expertise des enjeux de développement du business vont nous permettre de poursuivre la dynamique de la marque et surtout de relever ensemble le prochain défi : électrifier ‘à la Dacia’ sa gamme de produits. Maintenant que la marque est bien installée sur le podium du marché ‘Retail’ européen, à nous d’en faire une nouvelle référence de l’électrique ».

Toutefois, de nombreux projets ont déjà été décidés. En 2026, Dacia lancera une suite à la Spring, une nouvelle petite citadine promise à moins de 18 000 € et qui sera cette fois assemblée en Europe. En 2027, la quatrième génération de la Sandero est attendue avec une variante électrique à prix cassé.

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Les choix de Katrin Adt porteront donc davantage sur la suite et une période qui se rapprochera de la fin du thermique en Europe, toujours prévue pour 2035. A elle de trouver le bon tempo pour la bascule et les bonnes recettes pour rester moins cher que la concurrence.

A noter que Katrin Adt ne sera pas seule. Fabrice Cambolive, qui est à la tête de la marque Renault, devient aussi « Chief Growth Officer ». Derrière ce titre curieux se cache un rôle de grand chef pour Renault et Dacia. Le roumain perd ainsi une partie de son indépendance.

L’idée est de « définir une approche stratégique unifiée et à optimiser les chiffres d’affaires sur l’ensemble des marchés. Cette organisation permettra à Renault Group de capitaliser pleinement sur l’identité et le positionnement de chacune de ses marques ». En gros, il s’agit de veiller à ce que la croissance de Dacia ne se fasse plus au détriment de celle de Renault !

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