Cupra Raval : ce que l'on sait déjà sur la citadine électrique, rivale de l'Alpine A290

En 2026, Cupra se lancera sur le marché des citadines, avec la Raval, un modèle 100 % électrique. La marque a déjà dévoilé des infos sur ce modèle. On fait le point.

Quel nom ?

Comme toujours avec Cupra (et Seat avant), l’appellation est empruntée à un lieu espagnol. Cette fois, il s’agit d’un quartier de Barcelone, réputé comme l’un des plus dynamiques : « El Raval est synonyme de mouvement constant, d’énergie brute et de caractère urbain audacieux. Autant de valeurs qui définissent l’essence même de ce nouveau modèle ».

Quel look ?

Pour le Raval, Cupra a choisi l’option de la citadine classique, mais avec un look sportif en lien avec le positionnement de la marque. Lors du salon de Munich, le constructeur a exposé une version camouflée de la voiture de série, mais on devine les lignes… qui seront proches du deuxième concept UrbanRebel dévoilé en 2022. On a ainsi un capot qui plonge entre des optiques pointues, un vitrage latéral dans le prolongement du pare-brise ou encore une arête prononcée sur les épaules. Les roues sont rejetées dans les coins.

La marque a déjà officialisé les dimensions : 4,05 mètres de longueur, 1,78 m de largeur et 1,52 m de hauteur. L’empattement est de 2,60 m.

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Quelle plateforme ?

C’est la nouvelle base conçue pour les citadines électriques du groupe. C’est d’ailleurs Seat, puis donc Cupra, qui ont été chargés de la concevoir à partir de la MEB utilisée sur les plus grands modèles, notamment l’ID.3. Cette variante de la MEB a la particularité d’être une traction avant. Cupra étant une marque sportive, la Raval profitera d’un châssis sport abaissé de 15 mm. La suspension sera spécialement réglée.

Quel moteur et autonomie ?

C’est officiel : la gamme sera chapeautée d’une version VZ de 166 kW, soit 226 ch. A noter que cette déclinaison sera dotée d’un différentiel à glissement électronique et d’une suspension sportive. Le contrôle de trajectoire pourra être déconnecté.

La marque a confirmé qu’il y aura des puissances moindres. La voiture ne se contentera donc pas d’être uniquement sportive mais descendra en gamme pour élargir sa clientèle. Elle osera même la petite batterie d’entrée de gamme (sûrement en LFP), avec une autonomie d’environ 300 km. La plus grosse batterie donnera environ 430 km d’autonomie en cycle mixte WLTP.

Quel prix ?

La promesse du groupe est d’avoir des citadines électriques à partir de 25 000 € environ. Un tarif que l’on attend donc pour la Raval de base. Mais forcément, cela sera bien plus en version VZ ! Bon point : ces autos seront produites en Espagne, elles passeront donc sans problème l’épreuve de l’éco-score pour avoir des aides à l’achat.

Quelles concurrentes ?

Avec une offre assez variée, la Raval sera en face des citadines électriques classiques, comme la Peugeot e-208 ou la Renault 5, sans oublier sa cousine Volkswagen ID. Polo. Mais elle va donc aussi venir chasser sur les terres des modèles plus chics et plus sportifs, à commencer par l’Alpine A290, qui débute à 38 990 € avec 180 ch.

Quel calendrier ?

Alors que l’on pensait enfin avoir la Raval de série au salon de Munich, il faudra encore patienter jusqu’en 2026 pour la présentation et le lancement de la voiture.

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