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Batteries : cette découverte pourrait permettre de doubler la durée de vie des voitures électriques

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Le géant chinois des batteries CATL vient de réaliser une nouvelle prouesse technologique. L’entreprise affirme avoir réalisé une avancée majeure dans le domaine des batteries avec une chimie au lithium-métal améliorée. Cette composition pourrait offrir une densité énergétique exceptionnelle et même doubler la durée de vie d’une voiture électrique. Encore mieux que les batteries solides ? C’est fort possible.

Mieux que les batteries solides ?

S’il y a bien un secteur dans lequel la Chine excelle, c’est évidemment celui des batteries pour voitures électriques. La plupart des constructeurs occidentaux font appel à des technologies en provenance de l’empire du Milieu pour équiper leurs véhicules. Une entreprise domine largement cette industrie depuis quelques années, il s’agit de CATL. La firme originaire de Ningde, dans la province du Fujian, n’a pas l’intention de se laisser dépasser. Elle continue d’innover et d’inventer la batterie de demain.

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Le Chinois a récemment fait une découverte qui pourrait bouleverser l’industrie. CATL affirme que les batteries au lithium métal pourraient avoir une densité énergétique encore supérieure à celle des batteries solides, une technologie pas encore commercialisée, mais qui est censée améliorer de manière significative les performances des véhicules électriques. Un prototype aurait déjà tenu 483 cycles et serait en mesure d’atteindre une « densité énergétique supérieure à 500 Wh/kg ».

Pour mettre ce chiffre en perspective, rappelons ce sur quoi travaillent Factorial et Stellantis. Ensemble, les deux protagonistes font partie de ceux qui avancent le mieux sur la batterie solide. Ce futur pack promet une densité énergétique de 375 Wh/kg. C’est déjà très bien, mais largement en dessous de ce que promet CATL avec sa batterie lithium-métal (LMB). Avec cette technologie, l’entreprise chinoise affirme qu’il y a là « un nouveau territoire jusqu’alors inexploré en matière de stratégie électrolytique ».

Un bond en avant dans le domaine des batteries

Pour en arriver là, CATL a dû résoudre un problème de taille : le cycle de vie trop court des LMB les rend pour le moment peu viables sur le plan commercial. Pour solutionner cela, les ingénieurs de CATL ont développé et perfectionné une série de « techniques analytiques permettant de suivre l’évolution du lithium actif et de chaque composant électrolytique tout au long du cycle de vie de la batterie ». Cette approche a permis de révéler « les voies critiques d’épuisement à l’origine de la défaillance des cellules ».

Les recherches précédentes au sujet des batteries lithium-métal pointaient du doigt « la dégradation du solvant, l’accumulation de lithium mort ou la perturbation de l’environnement de solvatation ». Selon CATL, la cause principale de défaillance des cellules est en réalité « la consommation continue du sel LiFSI ». La firme a créé « une formulation électrolytique optimisée avec un diluant de poids moléculaire plus faible ». Cela a permis d’augmenter « la masse du sel LiFSI » et « d’améliorer la conductivité ionique ».

Pour faire simple, la modification réalisée par CATL a permis de doubler le cycle de vie du prototype. Si cela se confirme, il pourrait s’agir d’un bond en avant majeur dans le domaine des batteries. Le fabricant chinois parle même d’un « changement de paradigme pour le développement des batteries à la fois en termes de densité et de pérennité ».

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