Tel un phœnix renaissant de ses cendres, l’Aptera a dû mourir sous sa forme thermique pour mieux revenir en électrique et visiblement rencontrer le succès.

Avec ses trois roues, ses portes en élytre, sa forme en goutte d’eau et ses panneaux solaires, l’Aptera a tout de la voiture du futur telle qu’on l’imaginait il y a quelques décennies. Après un faux départ à la fin des années 2000 quand elle était encore thermique, l’étrange coléoptère à roulettes a fait son grand retour en 2020 en version purement électrique. Et le succès semble, cette fois-ci, au rendez-vous, c’est le moins que l’on puisse dire, puisque la start-up annonce plus de 22 000 réservations nécessitant un acompte de 100 dollars, ce qui correspondrait à un montant de commandes de 800 millions de dollars alors que la production n’a pas encore commencé !

Sous cette curieuse robe en matériaux composites lui conférant un Cx incroyable de 0,13 se cachent plusieurs configurations de moteurs et de batteries. Vous pouvez ainsi opter pour deux ou trois moteurs, un par roue, de 68 ch chacun, ainsi que des packs de batterie lithium-ion de 25, 40, 60 ou même 100 kWh, permettant une autonomie EPA allant de 400 à 1 600 km ! Le poids est extrêmement contenu, à 800 kg pour la version 60 kWh. L’Aptera peut recharger de façon classique en courant alternatif et continu ou… sans se brancher si vous vivez sous des latitudes clémentes. En effet, les panneaux solaires répartis sur toute la partie supérieure de la voiture permettent d’offrir jusqu’à 66 km d’autonomie par jour !

À lire aussi Aptera : la voiture solaire face à Tesla et Audi

Pour ce qui est des tarifs, les quatre niveaux de batterie de l’Aptera sont respectivement affichés à 25 900 $ (24 100 €), 29 800 $ (27 800 €), 34 600 $ (32 200 €) et 44 900 $ (41 800 €). Les premières livraisons sont prévues en fin d’année.