Le patron d’Alfa a bien confirmé l’arrivée d’une nouvelle sportive. Et il a fait une confidence étonnante : il hésite encore entre thermique et électrique.
Bonne nouvelle pour les « Alfistes » : la marque va de nouveau avoir une sportive dans sa gamme. Et plus vite que prévu. Jean-Philippe Imparato, patron de la firme italienne depuis début 2021 (après avoir été aux commandes de Peugeot) a confirmé auprès d’Autocar qu’un véhicule serait montré dès le premier semestre 2023.
Nos confrères anglais indiquent même que le véhicule sera inspiré par la T33 Stradale, dont seulement 18 exemplaires ont été produits entre 1967 et 1969. Toutefois, ce sera pour commencer un modèle sous forme de concept, avant une version de série qui pourrait être prête en 2025. La grande question est : quel type de moteur pour cette auto ? Et Jean-Philippe Imparato fait une étonnante réponse : « j’ai deux scénarios : pur thermique ou pur électrique ». Une telle hésitation est surprenante !
À lire aussi Alfa Romeo prépare son passage au tout électriqueD’un côté, le pur thermique prendrait des allures de bouquet final, une ultime Alfa Romeo sportive qui s’abreuve à l’essence, dernière d’une longue lignée de modèles iconiques, avec encore récemment la 8C Competizione ou la petite 4C. De l’autre, le pur électrique serait une manière de faire entrer Alfa dans son futur.
Alors que la firme ne propose toujours pas d’électrique, elle compte être une marque 100 % électrique en 2027, soit dans seulement cinq ans. Ce modèle serait ainsi la tête de gondole idéale pour montrer que l’électrique n’est pas incompatible avec le sport. Car Jean-Philippe Imparato est clair « on utilise un mot pour définir Alfa Romeo, et ce mot est sportivité ».
Commentaires
J'ai envie de dire peu importe la motorisation, j'espère qu'Alfa va continuer à vivre et à sortir des voitures... belles !
Méfiance quant aux déclarations de M. Imoparato relayées par la presse automobile : rappelons-nous les déclarations concernant la future gamme PSE chez Peugeot… ou les peut-être que oui/peut-être que non de la production de la e-legend…
Je me dis que il voulait peut-être tout simplement dire que ce futur modèle ne sera pas hybride.
Et pas sûr que Alfa-Roméo ait besoin d’une sportive (forcément à diffusion très limitée) pour renouer avec la rentabilité et donc assurer sa pérennité…
Mais je peux me tromper…
Le problème, c'est que Imparato devra se plier aux exigences de Tavares, et donc le moins d'investissement possible ...
Ce qui fait, qu'on risque de se retrouver avec un écusson Alfa, et un moteur de 136 cv et une batterie de 46 kWh, dans le cas de l'option éléc retenue !!!
Non pas le moins d'investissement mais le plus de rentabilité. Et non, il n'est pas question d'une sportive avec 136 chevaux, ce modèle doit être commercialisé en 2025, c'est dans longtemps. Le moteur sera évidemment plus en rapport avec celui de la Giulia Quadrifoglio (510 chevaux, VMax 300 kms/h). Quant à l'autonomie ce ne sera pas une priorité, et personne ne se soucie de celle de la Giulia et de ses 58 litres disponibles, tout ce qui a compté était le rapport poids-puissance et l'efficience des liaisons au sol d'où la plateforme spécifique et l'usage important de fibre de carbone. Sept ans après, la Giulia reste la référence dans sa catégorie. Il faudra donc faire avaler aux clients le passage au moteur électrique en ne dépassant pas les 1.7 tonnes avec une propulsion dynamique dotée d'une ligne intemporelle, et de ce côté l'éphemère designer de Dacia n'a pas intérêt à se tromper...
En attendant, il reste surement la licence 4 de peugeot sur le V6 PRV, ou un moteur bien pechu du groupe. Au moins cela evitera un article d"AP, et aussi sur les publi reportage.
Vous savez qu'Alfa Romeo a repris un moteur Ferrari pour ses Giulia et Stelvio ? Je pense pas qu'ils soient intéressés par un vieux PRV qui atteint péniblement les 200 chevaux pour une cylindrée de trois litres...