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Sur les blogs et autres forums consacrés aux véhicules hybrides et électriques, il est fréquent de constater qu’une part non négligeable des utilisateurs de VE ont découvert les joies de la propulsion électrique au volant de voitures hybrides. Un constat qui ne doit rien au hasard. Explications.

I. L’électrique, c’est mieux

Demander à un utilisateur de voiture hybride lequel des modes électrique ou thermique il préfère lorsqu’il est au volant de son véhicule, c’est un peu comme demander à un aficionado de voiture de sport de donner sa préférence entre un « flat 6 » ou un 4 cylindres atmo : inutile de poser la question, on connait déjà la réponse.

Pour qui aime l’efficacité, le silence et la douceur de fonctionnement, la propulsion électrique est indiscutablement un choix de raison face à n’importe quel thermique, aussi moderne soit-il.

Pour s’en convaincre, le plus simple est encore de prendre le volant d’un véhicule « full hybrid ». Même si le couplage thermique / électrique se fait en général dans la plus grande douceur, c’est surtout lorsque le moteur thermique est coupé qu’un véhicule hybride donne le meilleur de lui-même.

II. Changer d’époque

Les automobilistes français ont longtemps eu une préférence marquée pour les véhicules équipés d’un moteur diesel boite manuelle. Heureusement, les temps changent. De l’aveu même de certains pro-diesel assumés, à l’avenir il va aussi falloir compter sur l’hybride, l’hybride rechargeable et l’électrique. Car les modes de vie évoluent et avec eux les comportements.

Grâce à l’électrique notamment, une part croissante des automobilistes a pris conscience qu’un véhicule offrant plus de 1000 km avec un plein n’a que peu d’intérêt pour répondre aux besoins en mobilité du quotidien. Pour ceux qui en ont la possibilité, mieux vaut opter pour un véhicule électrique capable de se recharger quotidiennement ou presque avec l’énergie du soleil, du vent ou de l’eau plutôt que de continuer à alimenter l’impasse destructrice du transport à pétrole.

III. En finir avec le tout thermique en ville !

Euro 6 ou pas, continuer à promouvoir l’usage des véhicules thermiques pour rouler la plupart du temps en milieu urbain sur des trajets rarement supérieurs à 30 kilomètres est aussi stupide que de s’acharner à vouloir faire Paris – Marseille au volant d’un véhicule électrique. S’il reste des cas de figure où l’électrique seul n’est pas adapté au besoin, l’hybride est à même d’apporter une bonne partie de la réponse face aux problèmes récurrents de qualité de l’air que connaissent les grandes villes françaises. Compte-tenu de l’offre désormais disponible, il n’y a plus beaucoup de raisons valables de ne pas s’y intéresser sérieusement. D’autant que malgré leur complexité technique, les meilleurs hybrides du marché s’affichent aussi parmi les véhicules les plus fiables du marché. Une bonne raison de plus d’opter pour la modernité !

IV. Consommation : les vrais chiffres

Réglementation européenne oblige, jamais les voitures neuves n’ont affiché des émissions de CO2 aussi faibles qu’actuellement. Hélas, dans la vraie vie, le bilan est bien moins flatteur. Il l’est d’autant moins que pour beaucoup de voitures thermiques, les caractéristiques moteur n’incitent pas toujours à une conduite très économe étant donné la puissance disponible sous le pieds droit. L’autre raison qui explique le décalage de plus en plus grotesque entre les consommations conventionnelles et les consommations réelles à l’usage, c’est la part des kilomètres effectués en milieu urbain. Deux points sur lesquels, l’hybride comme l’électrique offrent un avantage indiscutable face aux meilleures voitures thermiques du marché.

Quant à tous les autres polluants qui ne sont hélas toujours pas pris en compte autant qu’il le devrait au moment de faire le plein, espérons qu’un jour les consommateurs finiront par y prêter la même attention que le prix à l’achat, la valeur de revente ou la consommation d’énergie…

Vive le futur sobre & intelligent !

Crédit photo : motortrend.com