Toyota, encore en phase d’adaptation sur le marché de l’électrique, joue la carte de la prudence avec l’Urban Cruiser en s’associant à Suzuki. Contrairement aux habitudes, où Suzuki s’inspire souvent des modèles Toyota, c’est cette fois-ci l’inverse : l’Urban Cruiser reprend largement les traits de l’e-Vitara, à quelques exceptions près.
Le modèle se distingue par une face avant spécifique. Les optiques, rappelant le design de la Prius, semblent « pincer » la carrosserie pour un effet plus affirmé, tandis que le bouclier Toyota adopte une finition plus lisse. Cependant, pour le reste, les similitudes avec le modèle Suzuki sont frappantes : les épaules marquées, les poignées arrière dissimulées et même les jantes sont identiques.
Avec une longueur de 4,28 mètres, l’Urban Cruiser dépasse le Yaris Cross de 10 centimètres et s’aligne sur le gabarit du Peugeot e-2008. Toyota a néanmoins apporté une touche pratique bienvenue : une banquette arrière coulissante, permettant d’ajuster l’espace pour les jambes ou d’augmenter le volume du coffre. Elle se rabat également selon un format 40/20/40, offrant une modularité intéressante pour les besoins du quotidien.