Le Peugeot 3008 HYbrid4 est le premier véhicule « Full Hybrid » diesel au monde. Ce crossover association judicieusement un moteur diesel et un moteur électrique, pour une consommation que le constructeur estime inférieure de 35 %, pour une voiture de ce gabarit et offrant de telles performances.

Il faut dire que ce crossover de 4,36 m à 4 roues motrices de 200 ch affiche une consommation record à seulement 3,8 l/100 km et 99 g/km de CO2 en cycle mixte. Pour les versions les plus équipées, les émissions peuvent atteindre 104 ou 108 g/km de CO2, toujours en cycle mixte.

La technologie Hybrid4

La technologie HYbrid4 repose sur l’utilisation intelligente des meilleures techniques maîtrisées par les ingénieurs de Peugeot : moteur thermique, moteur électrique, STOP & START de seconde génération et boîte de vitesses manuelle séquentielle pilotée. Tout cela permet au conducteur de choisir entre quatre modes de conduite différents :

  • le mode « Auto » : l’électronique gère automatiquement l’ensemble du système, notamment les transitions entre les moteurs thermique et électrique. Il permet un fonctionnement optimal entre consommation maîtrisée et prestations dynamiques ;
  • le mode « ZEV » (Zero Emission Vehicle) donne accès à un mode électrique étendu. Le réveil du moteur thermique est, dans ce cas, décalé à des phases d’accélération plus soutenues. Cela nécessite que les batteries haute tension soient suffisamment chargées. Le véhicule devient alors « citoyen » par excellence, par l’absence totale d’émissions polluantes et sonores. Le conducteur pourra, notamment, forcer ce mode pour un roulage discret en ville, pour une démonstration du silence de fonctionnement du mode électrique, etc. ;
  • le mode 4 roues motrices (4WD) donne pour consigne aux deux motorisations de fonctionner au maximum ensemble ; les roues arrière sont ainsi entraînées par le moteur électrique et les roues avant par le thermique. L’HYbrid4 permet, à basse vitesse, des capacités de motricité tout-chemin équivalentes à celles d’un
    SUV;
  • le mode « Sport » privilégie des lois de passages de rapport de vitesses plus rapides et à des régimes moteur plus élevés qu’en mode normal. Dans ce mode, la notion de « puissance maîtrisée » prend tout son sens : l’addition des moteurs thermique et électrique engendre un surcroît de brio que les 4 roues motrices vont répartir et passer au sol.

Peugeot 3008 Hybrid4

Motorisation électrique et batteries de la Peugeot 3008 Hybrid4

Le moteur électrique de la 3008 et les périphériques qui lui sont associés (onduleur, convertisseur…) sont situés à l’arrière du véhicule. Les batteries de type Ni-MH (Nickel Métal Hydrures), fournies par Sanyo, sont quant à elles localisées sous le seuil de coffre, à proximité du moteur électrique.

Le moteur électrique développe en continu une puissance de 20 kW (27 ch) et, ponctuellement, une capacité de 27 kW (37 ch). Son couple en continu est de 100 Nm voire 200 Nm en crête.

Le moteur électrique arrière permet, lors des phases de décélération (lever de pied et freinage), de transformer l’énergie cinétique en énergie électrique
pour recharger les batteries Ni-MH. Cette récupération permet ainsi d’utiliser une énergie « gratuite » et abaisse d’autant les consommations.

Moteur thermique de la 3008 Hybrid4

Le moteur thermique de la Peugeot 3008 entraîne les roues avant tandis que le moteur électrique (placé au niveau du train arrière) entraîne les roues arrière. Tout étant géré électroniquement (« By wire »), sans liaisons mécaniques entre l’avant et l’arrière, cet ensemble dispose d’atouts importants par rapport à un système de transmission intégrale « classique », notamment au niveau du gain de place.

D’une cylindrée de 1 997 cm3, le moteur diesel, qui répond à la norme Euro5, développe une puissance maximale atteignant 120 kW à 3 750 tr/min ainsi qu’un couple maximum fixé à 300 Nm à 1 580 tr/min.

Peugeot 3008 Hybrid4

Commercialisation et production

La 3008 HYbrid4 sera produite à Sochaux et à Mulhouse pour la partie arrière hybride. Sa commercialisation est prévue en Europe au printemps 2011.