Éclipsé par beaucoup d’autres sujets d’actualité, le débat national sur la transition énergétique se poursuit dans la plus grande confidentialité.
Comme à chaque fois qu’il s’agit d’imaginer un futur beaucoup moins dépendant des énergies fossiles et fissiles, le débat n’intéresse qu’un tout petit nombre d’initiés. Un paradoxe lorsque l’on sait le rôle central qu’occupe l’énergie dans notre société, notamment dans le secteur des transports où le pétrole continue de régner sans partage. Pour combien de temps encore ?
1. Dire la vérité aux français, tout simplement
Dans un monde idéal, ce débat national sur la transition énergétique aurait pu être une formidable opportunité pour expliquer simplement aux citoyens la réalité du monde qui est le notre en ce début de XXIème siècle.
Malheureusement, comme à chaque fois qu’il s’agit de parler d’énergie, de kilowattheure et de prospective énergétique à 15, 20 voire 30 ans, le sujet ne passionne pas les foules. Il faut dire que le kWh fait partie de ces grandeurs mal nées qui ont toutes les peines du monde à réconcilier les gens avec la physique. Et des gens fâchés avec la physique, hélas, il y en a beaucoup. Ajoutons-y le fait que les médias font tout ou presque pour éviter de traiter le sujet avec le sérieux qu’il mérite et voilà deux bonnes raisons pour faire en sorte que cette problématique ô combien centrale de l’énergie durable reste entre les mains d’experts.
Pourtant, du matin au réveil jusqu’au couché, l’énergie est partout. Elle a littéralement envahit nos vies ! Même pendant notre sommeil, beaucoup d’usines continuent d’engloutir les précieux kWh pour produire des biens de consommation qui directement ou indirectement, nous sont destinés.
C’est vrai que dans le détail, cette problématique de l’énergie durable est d’une infinie complexité. Mais est-ce une raison valable pour continuer à l’ignorer et vivre dans le déni plutôt que de regarder la réalité en face ?
La réalité, s’agissant du pétrole notamment – l’énergie reine des transports – c’est qu’en dépit des investissements massifs consentis ces dernières années par les multinationales de l’or noir, les ressources disponibles par habitants ont plutôt tendance à diminuer qu’a augmenter.
Indépendamment du concours d’intox auquel se livre les grandes compagnies pétrolières depuis plusieurs années déjà1, il y a une donnée trop souvent mise de coté dans les scénariis prospectifs auxquels se livrent très régulièrement la profession : le nombre d’invités autour de la table ! Au cours des 25 dernières années, le nombre de consommateurs réguliers sur la planète a quasiment triplé. D’ici à 2020, il devrait encore augmenter d’au moins 15 %. Peut-on en dire autant des réserves pétrolières exploitables dans des conditions économiques et environnementales compatibles avec les impératifs de notre époque ?
2. Chômage, croissance, déficit public : la crise a bon dos
Depuis plusieurs mois déjà, des personnalités familières du petit monde de l’énergie, parmi lesquels des économistes, des ingénieurs, des sociologues, mais aussi des historiens, des géologues, des géographes, etc… multiplient les appels en direction de celles et ceux qui nous gouvernent. Même en traitant le sujet sous des angles différents et avec des approches qui leur sont propres, toutes arrivent à peu de choses près aux mêmes conclusions : la crise qui secoue l’Europe depuis quelques années déjà n’est pas uniquement une conséquence de la crise financière de 2007.
Elle est aussi et surtout une crise structurelle de l’énergie et des matières premières dans laquelle l’Europe se retrouve en première ligne compte tenu de la part que représente les importations d’énergie dans la balance commerciale de nombreux pays d’Europe, notamment pour ce qui est du pétrole.
Jean-Marc Jancovici en a même fait un de ces sujets d’intervention favoris auprès des décideurs publiques : pas de croissance sans kWh. Le capitalisme ayant depuis toujours ou presque décrété que la création d’emploi ne peut être consécutive qu’à la condition préalable de créer de nouvelles richesses plutôt que de mieux partager les richesses existantes (…), la courbe du chômage continue d’augmenter mois après mois, années après années. Pour combien de temps encore ? …
3. Poser les bases d’un nouveau modèle de développement
Malgré les progrès spectaculaires réalisés par les énergies renouvelables ces 10 dernières années – solaire photovoltaïque notamment – il faut se rendre à l’évidence : les énergies renouvelables n’ont pas vocation à remplacer à l’identique les énergies fossiles ni le nucléaire. Tout simplement parce qu’elles n’en sont pas capables. Car n’oublions pas que cette question de la transition énergétique ne se limite pas uniquement à l’énergie électrique qui ne représente en France qu’à peine 20 % de l’énergie finale consommée, toutes énergies confondues.
Une fois cette réalité admise, il va falloir très vite réussir à convaincre les décideurs politiques français et européens qu’il y a désormais urgence à mettre sur pieds un nouveau modèle de développement beaucoup plus économe en ressources naturelles et en énergie, qui soit à la fois plus solidaire et équitable dans une économie désormais globalisée, qu’on le veuille ou non. Car la croissance ne reviendra pas. Du moins certainement pas celle qui sous-entend que le PIB peut continuer à croître indéfiniment en engloutissant toujours plus de ressources naturelles.
En attendant que ces esprits bien formatés finissent par admettre ce qui est déjà une évidence pour un nombre croissant de citoyens acquis à la cause du faire mieux avec moins, les adeptes de la consommation collaborative (covoiturage, autopartage…), des quadricycles électriques ou encore ceux du financement solidaire continuent chaque jour leur long travail de persuasion et de pédagogie.
Pour que notre futur à tous soit synonyme de partage et d’intelligence plutôt que de gaspillage et d’inégalité.
Vive le futur !
Je ne connaissait pas ce « détail » qui change beaucoup de choses dans les débats. Et met du plombs dans l’aile de ceux qui pensent qu’il va falloir faire de nouvelles centrales Nuke. Apparemment, on a suivi le même chemin. Scooter 50 chinois pour commencer(que j’ai encore d’ailleurs), Vectrix (2) en 2 ans, Méga pour mon commerce 3 ans et Twizy depuis un an pour la sécurité de circulation bien supérieure. Même si j’ai converti presque toutes mes connaissances, aucun n’a encore franchi le pas:(
on est pas rendu, je passes pour un ET depuis 4 ans avec mes différends VE. Ah, oui,ils sont beaux et puissants et agréables, mais les gens n’en veulent pas!
De quoi? Yapa de fenêtre sur le Twizy!! Il doit faire froid! Alors que le gars attend le bus!
Bref, j’ai choisi d’être moins bien assis et de rouler sans chauffage en ville pour faire mes 5kms habituels, mais quelle satisfaction. Sommes nous tous capables de vivre avec moins??
Quand au « smicard », qui n’a pas les moyens d’avoir une voiture! Hum j’en connais un paquet, et qui fument 300€ de clope en plus! Donc, chacun fait ses choix.
Etant bien incapable de confirmer ou pas les différents chiffres, je donne juste le point de vue d’un utilisateur de « nouveautés routières » (pas mal ça, je note). Et je continues à narguer fièrement les « mazout » dans mon jouet Reno. Et, tant qu’on y est, pour ceux qui préfèrent acheter leurs batteries, j’ai changé les miennes sur la Méga 3100€ d’un coup. C’a pique. Pas dans le sujet, mais c’est du concret.
Quel délire!
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Pas moyen, pas moyen…
Regardons cela pragmatiquement et sans en faire un méga problème économico-environnemento-socialo tiers mondiste, sorte de fourre tout indémêlable.
Je trouve d’ailleurs que les pays riches en minerais, en chaleur toute l’année sans le moindre besoin de mazout et en récoltes trisannuelles devraient aider les pays pauvres en minerai, en pétrole et devant supporter un hiver rigoureux et n’ayant qu’une seule récolte par an. Aujourd’hui c’est exactement le monde à l’ envers les riches jouent aux pauvres et les pauvres ont tellement pris les devant sur leur pauvreté en s’organisant efficacement par la force des choses qu’on les appelle maintenant riche. Toutankhamon doit se retourner dans sa tombe.
Il faut donc cesser le fourre tout et revenir aux seul fait de nos besoins en énergie.
Un passage de l’ensemble du parc automobile à des EV+Rex signifie 12 % de consommation électrique en plus.
Le sylviéthanol pour les Rex peut être produit en suffisance avec nos forets nos déchets verts et certains déchets agricoles.
Le mazout peut être remplacé par des pompes à chaleur et parfois de la géothermie ou en cas de besoins en hautes températures par des chaudières à pellets.
L’adoption systématique des LED, des régulateurs électroniques et des autres systèmes de réduction de consommation, y compris l’isolation, le récupérateur de douche et la VMC peut faire économiser 25 % de la consommation.
On se retrouve donc avec 100% plus 12% et moins 25 %, soit 87 % de la production électrique actuelle pour tout et sans pétrole.
Comment produire ces 87% ?
Photovoltaïque systématiquement avec une taxe annuelle de 10 €/m² de toiture non équipée et une aide à l’installation de 200 €/m².
Développement massif de l’éolien off shore et décuplement de capacité des stations de pompage pour le stockage énergétique.
Développement des centrales d’appoints à biomasse.
Remplacement progressif du parc nucléaire existant par des centrales à fusion dérivée d’Iter et d’autres programmes d’énergie nucléaire aradiatifs (sans déchets nucléaire à longue durée de vie).
Plein développement du potentiel géothermique avec création des centrales industrielles à grandes échelle.
Bonjour à tous,
les posts de Guillaume sont souvent sujet à débat (et c’est tant mieux)!
Je me permet d’apporter une humble contribution.
« L’argent »: simplement pour aller dans le sens de Guillaume, il faut bien voir que nous consommons et consommerons toujours 2 choses:
– des ressources (minerai, eau, céréales, bétail,…)
– de l’énergie (qui vient aussi de ressources transformées, OK)
Tous les produits plus ou moins manufacturés dont nous profitons ont été fabriqué en consommant les 2 éléments cités ci-dessus, dans une forme ou une autre. (Donc insidieusement, les ressources et l’énergie sont à la source de toute activité humaine, qu’on parle de EDF, L’oréal, du boulanger, des PME,…)
Ainsi « l’argent » arrive toujours a posteriori, il ne s’agit que d’un VECTEUR, il n’est à la source de rien, c’est simplement un étalon de mesure commun de la « valeur » que nous accordons aux choses et aux prestations,…
On pourrait également mesurer ces valeurs en baril de brut ou en stères de bois ou en kg de sel par ailleurs(ce qui fut le cas il y a quelques temps).
L’argent disponible symbolise donc le « capital » accumulé (avec parfois des écarts artificiels par rapport à la réalité qui provoquent des petites secousses économiques, aussi appelées « crises »).
L’énergie: Au cours du 20è siècle en occident en particulier (guerres et crises mises à part), nous avons pu:
– diminuer le temps de travail par personne
– augmenter les « revenus » par personne, donc la capacité à consommer
– augmenter le nombre de personnes dans nos contrées
Ce en améliorant seulement un peu notre efficacité énergétique (donc la quantité de mouvement ou de produit transformé par kWh consommé). Autrement dit, nous avons prospéré, ce en consommant non pas un peu mais BEAUCOUP plus d’énergie et de ressources.
Aujourd’hui, il s’avère que nous arrivons à un goulet d’étranglement sur l’énergie (à base de carbone en particulier), mais ça pourrait tout aussi bien être le cas sur d’autres ressources qui nous sont indispensables.
(Heureusement, il y a encore beaucoup de moyens de substituer des ressources potentiellement manquantes par d’autres).
Pour finir, nous n’avons aujourd’hui AUCUN moyen de remplacer les quantités astronomiques de sources d’énergie fossiles consommées en Europe par une ressource qui serait plus disponible (et accessoirement moins émettrice de GES).
Conclusion logique: nous devons (en fait nous allons, quoique nous souhaitions) diminuer la quantité d’énergie totale que nous consommons (donc c’est encore plus vrai pour la quantité d’énergie par personne si la population augmente…)
Les renouvelables: il est facile, au vu de la contribution anecdotique de celles-ci aujourd’hui (sauf pour l’hydroélectrique, pour lequel, on arrive environ à saturation de la puissance installable en Europe) de voir croître les énergies renouvelables avec des injections de capitaux modérées. Nous pouvons effectivement voir des croissances à 2 ou 3 chiffres au début, mais en terme de part de production, c’est une autre histoire…
Calomel
Bonjour,
J’aime bien ces deux phrases!
1. Pour progresser, il faut arrêter la croissance!
(une baleine qui n’arrêterait pas de grossir….)
2. Tout est relatif!
Bonne route.
la loi du marché est bonne en soi, ce qui est mauvais c’est le manque de transparence (comme le cheval de panzanni)
la bonne solution et comme tout bon ecolo qui se respecte prêche: une taxation par le respect environemental, plutot qu’une taxation par le travail.
on est aujourd’hui en france une époque ou un réparateur de télé doit prendre 100€ de l’heure pour vivre, il est donc peut intéressant dans ce système de faire réparer sa télé, idem pour les voitures (un embrayage 1200€…), un mécano ne devrait pas être taxé sur son travail mais le constructeur de voiture beaucoup plus.
Vievement que soit finit le temps ou les voitures partent à la casse au bout de 10 ans et 200000kms
Eh ben, ici en tout cas ça se réveille!
Tout ce qui salit est en général moins cher que ce qui est propre, parce que c’est plus simple d’oublier ce qui « sort » plutôt que de le traiter/recycler etc.
Donc la vertu ne viendra pas d’elle-même. Soit c’est par l’éducation soit par la contrainte (taxes). en fait il faut les deux.
Et c’est bien sûr en contradiction avec les modèles d’économie ultralibérale basés sur le « laisser faire la loi du marché ».
Quand la loi du marché s’assoit sur les humains, il faut qu’ils se réveillent. Utiliser une arme de construction massive, le bulletin de vote. Ce bout de papier dont tout le monde se moque alors que tant de gens ailleurs rêveraient de pouvoir en faire usage.
Le pouvoir électoral est mathématiquement entre les mains des pauvres. Et pourtant ils votent toujours pour le pouvoir financier qui les exploite. Bizarre!
« il faut se rendre à l’évidence : les énergies renouvelables n’ont pas vocation à remplacer à l’identique les énergies fossiles ni le nucléaire. Tout simplement parce qu’elles n’en sont pas capables. »
Elles n’en sont pas capables POUR LE MOMENT. Et c’est bien là le problème. Pourquoi payer plus cher un forfait d’électricité verte alors qu’au final le kWh à la prise est le même ? Pourquoi payer plus cher (ou dans le meilleur des cas le même prix) une voiture électrique qui rend objectivement moins de services qu’une voiture thermique ? Pourquoi opter pour des toilettes sèches alors qu’il faut ajouter la corvée du nettoyage ? Tant que les solutions écologiques n’offriront pas un niveau de prestations équivalent aux objets ou services qu’ils remplacent, elles ne seront pas naturellement choisies de manière massive. Or, c’est l’adoption en masse de ces solutions écologiques (et pas seulement par quelques férus d’écologie) qui fait leur efficacité. Si pour certains, il est trop tard, je pense personnellement qu’il est trop tôt pour cette transition. Attendons que les générations de produits écologiques se développent et deviennent efficaces. Il suffit pour s’en convaincre de regarder les ampoules électriques à filament. Quant on nous a d’abord imposé les ampoules à économie d’énergie scandaleusement lentes, il existe désormais de très bonnes ampoules à diodes, supérieures en tout points aux anciennes ampoules à filaments. Nul doute que leur production en masse fera à terme baisser leur tarif excessif. Pas de raison qu’il n’en soit pas de même pour l’énergie en général.
La décroissance brutale à la con c’est ce qui va arriver si on ne regarde pas la vérité en face: c’est la guerre!
Guerre pour les ressources, guerre civile entre populations nanties et affamées qui se haïssent, guerre contre les futures hordes de réfugiés de la faim qui voudraient bien profiter de notre « crise » dans laquelle on ne mange pas si mal. Lorsque ces pauvres gens n’ayant rien à perdre seront chaque jour mille fois plus nombreux qu’aujourd’hui à entrer dans notre pays, on sera obligés d’employer des moyens militaires, quelle que soit la couleur politique du gouvernement.
Faut-il attendre d’en arriver là?
Du calme les gars! La géothermie et les éoliennes partout, c’est pas donné au monde entier, sortons du cadre franco-français, il faudra bien décroitre! Mais pas forcément porter un voile et croire tout ce que disent les ayatollahs de la pub et les multinationales (du pétrole ou de l’atome)!
Depuis que je fais du vélo élec à la place de la voiture, j’ai l’impression d’avoir fait décroître ma conso de pétrole mais pas ma joie de vivre! consommer moins mais mieux c’est pas une charia….
Effectivement, ce serait bien que la notion de décroissance du PIB ne rime pas forcement avec décroissance de la qualité de vie.
Le nouveau pas à franchir pour l’humanité est justement ce principe de décroissance monétaire, qui implique donc de moins travailler inutilement et se concentrer sur l’essentiel, notre qualité de vie en sera meilleure, et ça va de paire avec le désir d’une société plus « sociale ». (le président de Goodyear parlait de la France de façon ironique de « musée du savoir vivre », transformé ce concept en réalité mettrait un pied de nez au monde entier! l’innovation française qu’il faut saisir est bien ici: apprendre à vivre!)
Et ce concept n’a même pas besoin d’être associé à l’écologie pour être valide, l’écologie n’en sera qu’une conséquence naturelle.
Donc vive la décroissance du PIB ( mais attention je prêche pas pour une balance commerciale négative qui nous fout dedans a l’heure actuelle à cause des pays qui nous prennent l’argent du travail comme la chine, ou les pays comme le Luxembourg qui nous prenne l’argent du capital)
pas d’accord avec çà : il faut se rendre à l’évidence : les énergies renouvelables n’ont pas vocation à remplacer à l’identique les énergies fossiles ni le nucléaire. Tout simplement parce qu’elles n’en sont pas capables.
avec moins de 50 millions d’euros annuel (dont une partie vient de Bruxelles) pour la recherche sur les éoliennes off shore exploitables en grande profondeur => aucun risque qu’on aille vite pour aller chercher des Gw/h dont nous avons besoin.
avec 2,5 millions d’euros sur 3/4 ans à 3 pays pour cartographier la géothermie de l’est de la France, capable de chauffer 10% voire plus des logements en France au vu du potentiel, c’est faire tellement trainer les choses qu’on exclut ce potentiel. Avec un peu plus de moyens, cela aurait été plus vite. Il y a de nombreux exemples comme ceux ci. 2 suffisent pour ce post.
Non, tout est fait pour tout retarder et ainsi imposer des choix, le nuke dont on ne veut pas et le choix des ayatollah verts (comme vous Guillaume ?) qui veulent imposer une décroissance brutale à tout le monde. La seule chose que vous allez gagner, vous tous dont Guillaume, c’est de jolies commandes d’EPR à Areva. Et votre décroissance devra s’accommoder d’une vingtaine d’EPR.
le potentiel pour mettre au point et en production plus d’énergies renouvelables à court terme est là. Deux groupes de lobby s’y opposent :
– les nukes et autre pétrolier
– les écolos à courte vue et bornés qui veulent imposer une décroissance brutale , comme les salafistes veulent imposer leurs charia à tout le monde, et qui sont prêts à mettre des batons dans les roues des projets ou ne pas les défendre, ce qui revient au même et ainsi espérer via un coup de force sous la forme d’une méga crise , imposer leur décroissance brutale à la con à tout le monde.
et la quasi totalité des français s’en foutent …. n’y comprennent rien et se désintéressent du sujet.