Selon la 3e édition du baromètre sur la mobilité électrique réalisé par Mobivia et l’AVERE France, 35 % des français sont prêts à passer à la voiture électrique.
L’AVERE France et le groupe Mobivia profitent du coup d’envoi de la Semaine Européenne de la Mobilité (16-22 septembre) pour annoncer les résultats de la troisième édition de leur baromètre sur les Français et la mobilité électrique.
Réalisé par IPSOS auprès d’un échantillon de 1000 personnes représentatif de la population français, ce sondage révèle que 35 % des français sont prêts à passer à la voiture électrique, soit 7 points de plus que le précédent sondage, réalisé en 2014 (28%).
Celles et ceux qui ont déjà testé le véhicule électrique sont plus enclin à franchir le pas dans les prochains mois (55 %, soit + 16 points). Idem pour ceux qui ont dès à présent la possibilité de recharger à leur domicile (54 % + 12).
Une bonne image
Innovante, respectueuse de l’environnement, économique à l’usage… la voiture électrique conserve une excellente image parmi les sondés. Parmi les principales qualités citées figurent l’absence d’émissions (73 %), l’absence de bruit (42 %) et le faible coût à l’usage (32 %).
Si la voiture électrique reste plébiscitée sur le papier, son utilisation gagne également en popularité. Selon les résultats du baromètre, 70 % des sondés la jugent fiable (+ 11 points), 72 % sécurisante (+7), 88 % agréable à conduire (+6) et 66 % pratique (+10).
De façon plus générale, les français sont de plus en plus « branchés » quant aux questions liées à la voiture électrique. 42 % des sondés estiment être bien informés sur la manière dont se recharge un véhicule électrique, soit 13 points de plus qu’en 2014. Ils estiment mieux connaître le prix des voitures électriques (33%, soit +4), tout comme l’offre (27%, soit +7), leur coût d’utilisation par rapport aux moteurs thermiques (25%, soit +5) ou les aides de l’État à l’achat (24 %, soit +7).
Comme conducteur ou en passager, ils sont également de plus en plus nombreux à avoir testé le VE (18 % soit +6 points)
Des freins persistants
Autonomie (58 %), prix à l’achat (45 %) et manque d’infrastructures de recharge (28 %) restent les trois principaux freins cités par les sondés.
72 % d’entre eux souhaiteraient pouvoir bénéficier d’une autonomie réelle supérieure à 300 kilomètres tandis que 62 % veulent disposer d’une solution d’accès aisé pour la recharge à domicile ou à proximité.
Pour limiter le prix d’achat, 74 % des sondés sont favorables aux mécanismes d’aides mis en place par le gouvernement.
Et pour rappeler que la mobilité électrique ne se limite pas aux grandes, 82 % des habitants des villes de moins de 20 000 habitants souhaitent que leur municipalité développe les infrastructures de recharge.
Retrouvez l’ensemble des résultats de l’enquête dans l’infographie ci-dessous.
Mes soeurs étaient prêtes à acheter une voiture électrique. Elles m’ont demandé de me renseigner. Je l’ai fait et ça ne s’est pas fait pour trois raisons.
1/ Le prix est trop élevé pour leurs budget. Ou le mode d’achat ne les convienne pas (Location de batteries pour la Zoé).
2/ L’autonomie trop limité, elles ne demandaient pas 500km, mais juste 175km en hiver.
3/ Pas assez de modèles proposés par les constructeurs.
Résultat, on va attendre que des modèles 60kWh arrivent en occasion et qu’elles peuvent mettre moins de 20.000€ pour s’en acheter une. Elles mettent 150€ de côté tous les mois pour s’en offrir un. Si non ça sera une hybride rechargeable genre Note 2.
Perso ça sera 2020-2022 et moins de 30.000€ en neuf ou occasion.
Le marché ne décollera que si les prix deviennent plus raisonnables, c’est à dire sous les 25.000€ pour 60kWh. Au delà de 25.000€ ça ne s’adresse qu’à 25% des acheteurs potentiels.
Il faut que Dacia, Skoda et Seat entrent dans le jeu.
2014: 12% l’ont essayés dont 39% ont dit vouloir en acheter pour au final 1% de pdm en 2016 => facteur /5
2016: 18% l’ont essayés dont 55% ont dit vouloir en acheter => pour au final 2% de pdm en 2018 ?
Autonomie on y arrive avec Ampéra E où on y est avec Tesla
Prix identique au thermique il faut que les constructeurs le comprennent bien seul Nissan et Tesla en sont proche et les autres faut vous y mettre où disparaître.
Reste le réseau de borne, le programme Advenir va bien booster la partie résidentiel, commercial et entreprise c’est bien. Les departement s’y mettent bien aussi pour les bornes lentes et accélérées même le departement 45 s’y mettrait pour vous dire le dernier A ne pas y être passer dans la région centre pour vous dire. Reste le problème majeur sur les autoroutes et le réseau routier en recharge rapide seul la CNR Nissan et Tesla ont fait jusqu’à maintenant le job.
Rien chez Renault BMW WW PSA …
Il est très urgent de légiférer en France sur le sujet et de sanctionner Sodetrel pour l’infamie sur Corri-Door et Belib.
Autonomie > 300 km réels ! Donc norme EPA plus réaliste
on y arrive
» que la mobilité électrique ne se limite pas aux grandes, 82 % » -> ne se limite pas qu’aux grande villes… ;)
Mais il faut qu’ils fassent le pas !
Il n’y a pas que l’achat pur (mais aussi les LLD, LOA)
besoin réel de 300 km d’autonomie ? Très ponctuel
/ infrastructures hors domicile : imposer le paiement à l’acte par CB sans autres nouvelles cartes ni abonnements !
pour la recharge, faudrait aussi un petit peu forcer la main aux entreprises pour installer des prises (meme du basse puissance) sur les parkings au boulot !
combien font du cumuting quotidient bete et mechant de 20-30km maison-boulot ??
drôle de sondage, avec ses lapalissades…
« Pour limiter le prix d’achat, 74 % des sondés sont favorables aux mécanismes d’aides mis en place par le gouvernement. »
Effectivement, il en reste 26% qui veulent absolument payer le plein tarif. Ou alors rester en fumante!
Se dire « prêt à passer » est facile. Le faire pour de vrai est une autre paire de manches.
C’est comme les gens qui se disent favorables à la protection de l’environnement mais qui rechignent à sortir les poubelles.
Un frein au passage à l’électrique, n’est peut être pas le faible nombre de borne de recharge, mais le temps nécessaire à recharger. s’arrêter souvent, pourquoi pas, mais pas pour longtemps !