Londres veut devenir la capitale européenne des véhicules électriques et s’en donne les moyens. Siemens va gérer les 1300 stations de recharge de son réseau appelé « London Source ».
Londres possède déjà 250 stations de charge pour véhicules électriques et veut en installer 1300 supplémentaires d’ici 2013. La ville prévoit en effet d’accueillir les 100 000 voitures électriques en circulation d’ici 2015.
C’est à Siemens que reviendra la responsabilité de gérer ce parc de stations de charge, destiné à rassurer les utilisateurs de voitures électriques qui craignent pour l’autonomie de leur véhicule. Siemens prendra en charge la totalité des opérations, de l’inscription des utilisateurs à la maintenance du réseau « London Source ». Le montant du contrat n’a pas été communiqué.
L’accès à ce réseau sera facturé une centaine de livres par an et les recharges seront gratuites. Il ne devrait rien coûter au contribuable… Boris Johnson, le maire de Londres, entend faire de sa ville une référence dans le domaine de la voiture électrique, et ce projet très ambitieux en est la preuve.
L’initiative est louable, mais je dois avouer que 100 000 voitures électriques, ça me semble vraiment énorme, surtout à la vue des très faibles volumes de production actuels des constructeurs…
Autre remarque, ce projet me semble être le plus gros réseau de stations de charge géré par un opérateur privé. Est-ce que vous en connaissez d’autres de cette envergure ?
Source : LaTribune.fr
100 000 VE a Londre a l’horizon 2015 c’est tout a fait possible.
Un pays comme le Royaume unis est parfaitement adapté pour le développement des voitures électrique.(1 VOITURE SUR 5 VENDUE A PARTIR DE 2016 SERAIT ELECTRIQUE
http://www.electron-economy.org/article-grande-bretagne-une-voiture-sur-5-vendue-en-2016-sera-electrique-62131631-comments.html)
Un territoire insulaire, pas très grand ou la population est concentrée dans de vastes zones urbaines et ou la distance entre les villes est relativement modérée.
De plus c’est un pays qui a un énorme problème de déficit commerciale qui ce creuse au fur et mesure que ce tarissent les champs pétrolifère de la mer du nord. Il y a encore quelques années la Grande Bretagne exportait du pétrole aujourd’hui elle en importe et ca va me va pas aller en s’arrangeant. D’ailleurs a la question de savoir qui finance les infrastructures dédiées a la voiture électrique, je répondrais tout simplement les économie faites sur la facture pétrolière (on en avait déjà parlé a propos de Better Place)je crois c’est une notion importante sur laquelle les promoteurs de la voiture électrique devraient insister d’avantage, le développement de la voiture électrique ne représente pas un coût mais des économies potentielles et un facteur de croissance.
je rajouterais que les VE sont exonérés de la fameuse congestion charge (le péage urbain londonien environ 10€ par jour) ce qui pourrait représenter une économie non négligeable.
100 000 véhicules c’est possible. Pas aujourd’hui, évidemment, mais ca va venir très vite.
Juste pour prendre le cas de Renault : à partir de mi-2012, l’usine de Flins produira des batteries avec une capacité à terme de 100 000 batteries par an. Comme ce n’est pas la seule usine à en fabriquer et qu’elle serviront bien à équiper des VE, on peut imaginer que c’est pour équiper en première monte la production de véhicules dans les 8-10 prochaines années.
Comme Renault ne sera probablement pas le seul constructeur à fabriquer en masse des VE, ce chiffre de 100 000 en terme de fourniture de véhicules par les constructeurs ne me parait pas impossible. Sauf si bien sûr, quelques dizaines de villes dans le monde revendiquent le même objectif aux mêmes échéances !
Il y a une information qui me semble bien contradictoire :
« L’accès à ce réseau sera facturé une centaine de livres par an et les recharges seront gratuites. »
Ceci est vraiment une offre exceptionnelle. Autant dire que le Londonien a vraiment intérêt à vendre sa voiture thermique pour rouler en électrique !
« Il ne devrait rien coûter au contribuable… »
L’origine de cette offre plus qu’avantageuse est la ville de Londres qui souhaite développer le VE sur son territoire. Cette offre est donc issue d’une politique publique, très certainement mise en œuvre par de l’argent public.
Or les citoyens qui roulent en voitures électriques et ceux qui roulent en voitures thermiques payent les mêmes impôts.? Impôts qui permettent la mise en œuvre de ces bornes à prix plus qu’avantageux.
Pour résumer les impôts de ceux qui roulent en thermique permettent à ceux qui roulent en électrique de bénéficier d’une offre commerciale qui frôle la gratuité…