
Image : Flickr CC
Voiture augmentée, homme diminué ?
Le développement rapide de la voiture électrique vient généralement avec un corollaire, celui de la voiture autonome. Le mouvement, popularisé par Tesla et rapidement suivi par d’autres constructeurs, est, à l’instar des interfaces tout-à-l’écran dont nous avons déjà parlé, indissociable de la voiture électrique, même s’il concerne aussi nombre de voitures thermiques, et peut-être même la majorité.
Il faut dire que l’électrique réunit toutes les conditions pour une gestion optimisée de la conduite autonome : dosage ultra-précis de la puissance, progressivité, pas de boîte de vitesses à gérer, frein moteur puissant, ainsi qu’une réactivité inégalable. Bref, une voiture électrique semble taillée sur mesure pour les algorithmes de la conduite assistée. En tout cas un peu mieux qu’une thermique.
Le problème, c’est que la tendance naturelle de l’homo sapiens à la fainéantise risque d’avoir des conséquences à terme sur sa capacité à réellement conduire, et donc maîtriser un engin roulant, voire à simplement reprendre la main sur ce dernier en cas de besoin inattendu.
Y a-t-il un pilote dans la voiture ?
Quand on évoque le sujet des assistances à la conduite en matière d’automobile, je ne peux m’empêcher de penser aux rapports d’analyse des circonstances de la tragédie du crash du vol Air France AF447 reliant Rio de Janeiro à Paris le 1er juin 2009. Parmi les causes évoquées, il fut question de la difficulté pour les pilotes à reprendre la main sur l’avion en perdition du fait d’un manque de maîtrise des commandes manuelles, et des comportements à adopter en de telles circonstances. La formation était alors pointée du doigt, notamment en ce qu’elle pouvait donner l’impression que l’Airbus était capable de gérer en pilotage automatique toutes les situations, et de rattraper les erreurs. Pour caricaturer (la réalité est évidemment bien plus complexe), à lire les différents rapports sur ce drame, on avait le sentiment que les pilotes étaient devenus des opérateurs de commandes automatiques incapables de reprendre un aéronef en commandes manuelles.
Serait-ce ce qui nous pend au nez en notre qualité de pauvres conducteurs automobiles sur le plancher des vaches ? Quand on lit certaines prédictions, comme « Un jour, il sera absolument interdit aux êtres humains de conduire », on ne peut que s’interroger.
Il n’est pas besoin d’être un grand scientifique pour savoir par expérience que quand on n’utilise pas certaines de nos capacités – intellectuelles, physiques, cognitives – pendant quelque temps, celles-ci s’émoussent, au point qu’il faut pratiquement les rééduquer quand nous en avons besoin. Ceux qui pratiquent un instrument de musique ou un geste sportif régulièrement et qui font un break, puis reprennent, savent de quoi il est question. Bien sûr on ne perd pas tout, mais il y a une période de réappropriation.
Par conséquent, si nous nous habituons à nous en remettre aux fonctionnalités avancées de conduite autonome que proposent ou promettent certaines voitures, serons-nous en mesure de reprendre la main quand les algorithmes seront incapables de gérer une situation ? Ou est-ce le « sens de l’histoire » de s’en remettre complètement à l’intelligence artificielle de la voiture, et dans ce cas, les auto-écoles seront-elles encore nécessaires ?
Bref, saurons-nous encore conduire, et surtout, est-ce que cela sera encore utile ? Est-ce qu’un conducteur habitué à la boîte automatique depuis vingt ans est à l’aise pour un démarrage en côte en boîte manuelle dans une artère surpeuplée ? Est-ce qu’un conducteur habitué au doux confort rassurant des systèmes d’assistance au freinage et d’évitement d’obstacles saura éviter un crash sans ces derniers ? Pensera-t-il seulement à enfoncer la pédale au feu rouge ?
Des cas extrêmes, certes, et il y a peu de chances pour que l’on revienne en arrière, mais il y a ces fois où vous devez louer une voiture, ou utiliser la voiture d’un autre, pas forcément aussi évoluée que la vôtre. Il y a aussi ces fois où l’on doit désactiver les aides pour se sortir d’une situation compliquée. Dernier exemple personnel à la montagne, où j’étais très heureux de pouvoir désactiver l’antipatinage pour sortir ma voiture (propulsion) d’un parking en pente verglacé en dosant un filet de gaz du pied droit pour sortir au couple, ce que l’assistance électronique était incapable de faire. Est-ce qu’un conducteur biberonné aux assistances tous azimuts aurait pu le faire ? Pas sûr.
La voiture autonome, c’est tout ou rien
La statistique plaide (malheureusement pour celles et ceux qui aiment encore conduire et maîtriser physiquement une voiture) en faveur de ce scénario, puisqu’on estime que 95 % des accidents de la route sont dus à une erreur humaine. Le problème étant que le sujet ne souffre pas de situations intermédiaires : soit l’homme conduit, soit la machine, mais la coexistence des deux paraît difficilement soutenable. Autrement dit, la voiture autonome sera réellement efficace et viable quand… plus personne ne conduira.
Ça envoie du rêve, n’est-ce pas ?
Alors certes, nous sommes loin de ce scénario quelque peu dystopique, et nous allons connaître une longue période de transition. Mais nous sommes peut-être à la veille d’un bouleversement profond.
Peut-être qu’en 2100, plus personne ne saura ce que signifiait « conduire une voiture ». Ou alors on peut aussi envisager le scénario inverse : la voiture intégralement autonome est un leurre absolu, et n’existera jamais. Et on s’en souviendra dans quelques années comme de la 3D pour les téléviseurs, une promesse technologique ratée ayant rejoint le cimetière des fausses innovations.
> Rejoignez les 4000 abonnés à Citronium, ma newsletter hebdomadaire sur la tech et l’innovation
Avant d’avoir es véhicules 100% autonomes je pense qu’il faudra déjà complètement refaire toutes les infrastructures routières et ça n’arrivera pas dans les 10 prochaines années.
Même certaines aides à la conduite ne sont pas utilisables dans beaucoup de conditions. Sur le périphérique parisien oubliez le centrage dans la voie tellement il y a de motards en inter-file et qu’on roule systématiquement sur la bande blanche de gauche ou alors on serre à droite sur la voie du milieu.
Dans les bouchons et la conduite en accordéon méfiance avec le régulateur adaptatif. Il y a toujours des motards (encore eux) qui déboulent juste devant vous entre deux bagnoles ou alors d’autres automobilistes qui s’insèrent au chausse-pied avec juste quelques centimètres de marge. Ça se joue au centimètre et à la demi-seconde près et donc il faut l’avoir anticipé, l’avoir vu venir et compris ce que l’autre allait faire comme sale coup. Aucune IA ne peut anticiper un comportement humain. En plus il faudrait régler la distance sur le minimum en région parisienne alors que les accélérations et les freinages sont asse brutaux donc pas sûr qu’un régulateur adaptatif soit adapté à la situation.
Les essuie glaces-automatiques aussi ne réagissent pas toujours de manière optimale, le passage automatique de feux de croisement à pleins phares non plus. Vaut mieux avoir les commandes manuelles à portée de main.
Pour ma part j’ai une Zoé ZE50 avec un tas d’aides et de truc automatiques, essuies glaces et allumage des feux automatiques, frein de parc automatique, régulateur de vitesse, etc et à coté un Dacia Dokker essence boîte manuelle assez basique. Pas de souci pour passer de l’un à l’autre… quoique l’autre fois j’ai oublié de serrer le frein à main sur le Dokker, heureusement sur le plat lol!
La voiture autonome c’est pragmatique, mais on va s’emmerder dans la vie…
Ce matin j’ai été cherché ma baguette, j’ai acceléré jusqu’à 60 km/h en ville pour passer le feux avant qu’il ne passe à l’orange et que je ne sois obligé de m’arrêter. J’ai changé de file entre 2 autres voitures pour ne pas être coincé derrière le bus arrêté. Je me suis garé sur la place livraison. devant la boulangerie. Je suis rentré par les petites rues autour de chez moi, sans marquage au sol, et ou des voitures stationne alternativement à droite ou à gauche.
J’ai enfin déjeuné avec ma baguette bien chaude, un délice !
Je vis !
Elle sera capable de tout ca la voiture autonome ?
Que d’interrogations sur un sujet qui ne se pose pas, sauf chez les As du marketing de chez Tesla.
Oui pour les aides à la conduite,
Oui « peut-être » à l’autonomie des navettes publiques qui roulent à 30kmh sur des trajets bien connus,
Oui au plaisir de conduire, contrepartie de l’investissement consacré.
Pour le reste, il y a le train/car/bus et on ne fait pas mieux !
Ce qui me gêne ce n’est pas tant le problème de l’automatisation de la conduite mais plutôt seront nous toujours capable de réagir en cas de disfonctionnement ou tout simplement quand nous désactiveront ces aides. Car à force nous allons nous reposer sur l’ensemble de ses aides.
pour ma part j’adore conduire, alors les véhicules autonomes quel ennui !. bon quand je vois certains conducteurs je me dis qu’effectivement ça pourrait etre utile toutefois je n’y crois pas beaucoup trop compliqué seulement peut etre sur des petits parcours urbains mais que de dépenses et complications pour si peu. il y a encore mieux la téléportation on aura meme plus à monter dans la voiture !!
A 56 ans, je sais faire un freinage d’urgence sans ABS, je pense à tourner mon volant en même temps que ce freinage afin d’éviter un obstacle.
Je connaissais par cœur les numéros de téléphone de mes proches mais je les aient oubliés avec mon premier smart phone.
On n’arrête pas le progrès, cela fait partie du genre humain, toujours faire mieux qu’avant.
Il nous faudra vivre avec ces innovations, nous adapter, j’ai découvert l’informatique à 25 ans, mon fils l’a découvert à 3 ans ; il savait démarrer l’ordi et lancer un jeu avant de savoir lire
Pour en revenir aux aides à la conduites ; j’apprécie particulièrement le régulateur adaptatif et le maintien dans la voie dans les bouchons et sur autoroutes, pour les situations plus communes je garde la main sur ma conduite avec grand plaisir.
Quand les VE seront autonomes, ils respecteront le code de la route, les limitations de vitesse, ne feront pas de dépassements hasardeux « sportifs », bref, se contenteront de 50 chevaux. Alors, comment faire pour vendre des VE autonomes qui font 400 ou plus de bourrins?
Les conducteurs de Spring certainement, les conducteurs de Tesla pas forcément
La conduite autonome niveau 5 n’est ni pour demain ni pour dans 10 ans.
Tous les constructeurs hormis Tesla, ont levé le pied et n’en parlent plus dans leurs plans produits. Les sommes à investir sont colossales, et l’électrification a marché forcée brule du cash sans aucun retour sur investissement a moyen terme.
Les acheteurs ne sont pas demandeurs de véhicule autonomes et ne sont surtout pas prêts à payer plus pour cela.
Une très large majorité des conducteurs n’utilise toujours pas les limiteurs et régulateurs de vitesse alors qu’ils sont deja disponibles depuis près de 30 ans.
L’infrastructure routière apporte trop d’aléas avec des qualités et des signalisations différentes d’un pays à un autre, tout comme les conditions météorologiques.
Les déboires de Tesla ne rassurent ni les industriels ni les clients potentiels, repoussant toujours plus l’échéance.
Tesla a l’habitude de jouer régulièrement avec les chiffres en vantant la sécurité de ses véhicules par rapport à une moyenne nationale (en accident/millions de km parcourus). Mais se dédouane derrière le manque d’attention du conducteur des qu’une Tesla s’encastre dans un véhicule d’intervention en pleine ligne droite.
Une voiture à 30 k€ sur un cycle de vie revient à +/- 0.30 € / km à son utilisateur.
L’enjeu du VE autonome dans le concept MAAS (mobility as a service) est de proposer à l’utilisateur un service de taxi autonome qui vient le chercher chez lui et l’amène où il veut à 0,10 € / km.
Le tout géré sur son smartphone, avec un abonnement et un temps d’attente de 2-3 minutes.
Le taxi a une durée de vie de 1 000 000 km, se recharge la nuit en dehors des villes.
Plus de garage, de pompe à essence, de parking dans les villes, de permis de conduire …
Les flux sont gérés pour éviter les embouteillages
Plus de métro, plus de TER, plus de train, plus de taxi classique, plus de camion
Reste éventuellement le TGV pour les longues distances.
Le changement de paradigme est tellement énorme que quasiment personne ne veut l’imaginer.
Chez Kodak les gars se disaient aussi que l’argentique ne serait pas remplacé avant 50 ans ; en 3 ans tout a été balayé.
La conduite (totalement) autonome est une aberration écologique. Si vous ne me croyez pas cherchez le bilan carbone des matériels liés à internet (et donc des techno sans fils) c’est équivalent au secteur de l’aviation et en croissance rapide.Donc , pas de conduite autonome ou pas de limitation de l’effet de serre, pour moi c’est vite choisi (car on s’est passé de la première jusqu’à ce jour). Déjà que la tendance à l’obsolescence du secteur informatique menace sérieusement la durabilité des voitures actuelles (et c’est encore plus vrai pour les voitures électriques) donc il vaudrait mieux cadrer finement la législation si on ne veut pas polluer la planète de plus en plus….
Les véhicules autonomes ne seraient pas plus intelligents qu’un enfant de 7 ans
https://www.economist.com/science-and-technology/is-it-smarter-than-a-seven-month-old/21804141
Dans 10 ans , j’aurai 70 ans, avoir la conduite autonome pour les personnes les plus âgées c’est une très bonne chose pour eux où nous, pour leurs autonomies en toute sécurité pour tout le monde.
C’est presque sûr que nous atteindrons la neutralité carbone quand il sera trop tard. Ce jour-là, il y aura encore des véhicules thermiques en circulation.
Pour moi, les seuls trucs qui ne seront plus appris par les nouveaux conducteurs dans 10 ans sont la manipulation d’une boite mécanique et du frein à main.
Pour ceux qui savent déjà utiliser, j’espère que même sans les utiliser ils sauront encore faire dans 10 ans, sino ils n n’ont peut-être déjà plus rien à faire derrière un volant 😄
L’exemple du crash du Rio-Paris ne me semble pas pertinent : l’avion a subi une panne (sonde pitots givrées => vitesse air erronée) et les pilotes n’ont pas correctement interprétées la situation, ils n’ont jamais vraiment compris que l’avion était en en décrochage complet…
Donc ce n’est pas vraiment leur incapacité à piloter qui a mené au crash mais bien plus le fait ne pas comprendre les indicateurs de vols (alarmes) et de se représenter la situation réelle de l’avion…
https://fr.wikipedia.org/wiki/Vol_Air_France_447
Et pour revenir au sujet : si la conduite autonome s’avère vraiment fiable en toutes circonstances (et on en est encore assez loin, en l’air, l’autopilote a beaucoup moins d’obstacle à gérer…) les Etats finiront par le rendre obligatoire, et là pas sûr qu’on exige un permis (en cas de panne la voiture se gare sur le bas côté et appelle la dépanneuse)…
L’illustration de cet article est une vue d’artiste, le rédactionnel pareil et dans la vraie vie les cameras (voiture) comparent les obstacles avec des images de banque de données (photos,) le radar lui capte tout mais on ne sait pas trier les informations et le lidar habille de polygone tout les objets mais on n’a pas un embryon de solution pour trier les sujets importants (comme le simple radar d’ailleurs) et après le reste, le plus dur, il faut mettre tout ça en musique et il n’y a pas de musique !! La seule chose où je suis d’accord avec le thread c’est « la voiture autonome, c’est tout ou rien » c’est rien pour au moins 2 décennies. Pour infos et comparaison ma voiture actuelle possède un des meilleurs systèmes d’aide à la conduite sur le marché.
Article intéressant, même si le délai de 10 ans est bien optimiste : la conversion du parc automobile français au VE prendra au moins 20 ans du simple fait du coût des VE et de l’interdiction des thermiques en 2035 seulement.
Quant à la conduite autonome, je doute qu’elle soit mise en œuvre sur les thermiques donc techniquement elle subira la lenteur du déploiement de l’électrique, d’une part, et d’autre part, sa mise au point est particulièrement lente : on peut espérer une mise en œuvre rapide sur autoroute, mais c’est plus difficile à estimer pour une circulation urbaine. Le législateur peut-il autoriser un véhicule autonome dont la fiabilité n’est pas 100% ?
Enfin, sommes-nous disposés à ne plus conduire , tout simplement, soit par le plaisir que cela nous procure, soit par le manque de confiance que l’on accorde à une IA qui a notre vie entre ses « mains » ?
déjà aujourd’hui !
mettez un jeune qui vient d’avoir son permis (et donc a appris sur une voiture moderne) dans une voiture de 20-25 ans (on en voit encore plein sur nos routes), il est incapable de la conduire : ça ne freine pas, l’embrayage est dur, …
Il faut regarder cette question dans le bon sens. La plupart des accidents sont d’origine humaine et ne sont pas dus a des choses tordues et inattendues comme lesquelles sont utilisees pour critiquer les voitures autonomes, La plupart des accidents c’est la vitesse, l’alcool, le non respect des distances. En voiture meme semi autonome, tout cela disparait 95% du temps. Donc il faut arreter de faire croire aux gens qu’ils vont devenir idiots et en danger. Les aides a la conduite sauvent des vies bien plus que les humains qui conduisent les voitures.
Le probleme qui ressort constamment pour les voitures autonomes est la definition qu’on en fait. Est-ce un systeme completement « idiot proof » qui sera parfait 100% du temps ou bien est-ce des annees de machine learning pour eduquer un « robot » a conduire 99.9% du temps sans erreur ? En tant qu’ingenieur je sais qu’on ne pourra avoir que la deuxieme et je me felicite de chaque avancee dans ces pourcentages. Rever du 100% sans risque est stupide.
« Peut-être qu’en 2100″… l’humanité aura disparu (si on en croit certaines études récentes sur le dérèglement climatique !
Ca c’est la vision pessimiste.
Si on essaye d’être optimistes, vu qu’on essaye de réduire nos émissions, qu’on élargit le télétravail (rendu possible par les cyber-technos), que nos dirigeants nous poussent à utiliser les transports « doux » (qui demeurent très dangereux tant qu’il y a des voitures en circulation sur les mêmes voies, ma femme c’est fait renversé lundi en se rendant à son travail en vélo par une voiture qui lui a grillé la priorité dans un rond-point), peut-être que dans 10 ans on n’aura tout simplement plus besoin de conduire.
Car même si c’est un plaisir pour certains (dont je fais partie, en tant qu’automobiliste et motard… mais toujours avec un VE ;-)), c’est avant tout un besoin de se déplacer qui pourrait disparaître (surtout si certaines régions prisées des touristes deviennent totalement désertiques à cause du DC).
Bref, bien malin celui qui pourra prédire aujourd’hui où nous en serons dans 10 ans, mais je pense que savoir si nous pourrons ou pas conduire nous paraîtra relativement dérisoire !
Tout le monde est persuadé que la technologie ne fera qu’avancer sans penser que tout ça risque bien de s’effondrer à cause du dérèglement climatique. Si ça se trouve dans 20, 30 ans on sera tous retourné à la charrette. La voilà la véritable conduite autonome : Le cheval !
Comparer la conduite a la pratique d un instrument ou a un sport a ses limites. Pour 90% des conducteurs et dans 99% des usages la conduite n est ni un art, ni un plaisir !
Tout particulièrement sur autoroute, ou je l espère vivement, on pourra mettre en place des zones de conduite autonome sans trop de difficulté et dans un avenir très proche.
au vu de la vitesse des progrès technique dans le domaine, je parie 1 mars ou 1 coca, que en 2030, on aura les 1ere versions commerciales réellement abouties sur tous les véhicules HdG aux US et Chine.10ans apres dans les véhicules standards.
ya 10ans, on parlait de 100k€ de LIDAR (en plus de la voiture) + un supercalculateur embarqué….ajd, une voiture a 80k et une puce nvidia et ca marche.
ya encore bcp de travaile sur les algorithmes mais vu les puissances de calcul actuel, les moyens mis en œuvre (surtout avec les chinois), on peut parier que d ici 5ans, les algo seront robustes.
Reste a savoir si les gens vont encore acheter leur propre véhicule. Location, sharing, taxi.
Auquel cas, les constructeurs n ont plus besoin de chercher a convaincre les usagers/acheteurs que leurs modèles sont safe et performants. La discussion ne se fera qu avec les prestataires de services de location (avec eux meme ??).
La question faisant office de titre aurait du sens si l’on savait déjà conduire de nos jours. Or, quand je vois, dans des conditions de trafic fluide, le nombre d’automobilistes s’obstinant à rester sur la voie du milieu voire sur celle de gauche alors qu’ils ne dépassent pas et que je suis contraint de doubler par la droite, je me dis que la conduite autonome pourra être une bonne chose afin de remettre de l’ordre dans la circulation. Tant qu’on laisse à ceux qui respectent les règles la liberté de maîtriser leur voiture et de prendre du plaisir en conduisant.
La question n’est-elle pas plutôt : « serons-nous encore autorisés à conduire dans 20 ans ? »
La conduite ne sera-t-elle plus déléguée qu’à des robots « optimisés » ? qu’à des véhicules spécifiques ? La consommation énergétique (kWh/km) du parcours sera-t-elle LE CRITERE optimisé et, bien sur, autorisé donc taxé en conséquences…
C’est le sens de l’histoire, tout comme on ne parle plus à un humain pour téléphoner a quelqu’un qui habite le 22 à Asnières.
Les auto-écoles ne seront pas les seules à partir loin de là : Les chauffeurs, les assurances auto, les carrossiers…
La question n’est pas de savoir » si » on va arriver à la voiture complètement autonome, mais plutôt » quand « .
Il suffit de suivre l’actualité chez les Chinois qui sont très en avance dans le domaine ( Baidu et AutoX ) pour comprendre que ça nous pend au nez.
Vous parlez de 2100, perso je prédis que ça va arriver beaucoup beaucoup plus vite.
Sauf cataclysme majeur, d’ici 2040 il y’aura énormément de services de Robotaxis, sans oublier les voitures à l’achat pour les particuliers qui auront eux aussi probablement toute la panoplie de capteurs et logiciels des entreprises style Apollo Go ( Baidu ) et MobileEye.
Nos petits enfants ne sauront certainement pas ce que signifie conduire une voiture
Pour moi c’est simple , pas de volant, pas de voiture.
Le plus simple et le plus sûr est donc de laisser les commandes ou leur surveillance aux femmes.
Elles sont plus vigilantes, mieux concentrées, multitâches et n’ont que rarement quelque chose à prouver au volant.
De plus, les tests montrent qu’elle réagissent mieux à certains types de stress technologiques.
On constate aussi que les Ubereuses sont plus épanouies et mieux notées.
Personnellement, la première chose que je fais quand je prends le volant de ma ioniq 5, c’est de désactivé les aides a la conduite. J’ai pris une VE pour la conduire et pas pour me faire conduire. J’utilise tout de même le régulateur de vitesse. Bon ok je suis un vieux…
Ma belle sœur qui est monitrice d’auto-école.S’entendre dire assez souvent pas les jeunes qui sont là pour apprendre a conduire. » mais pourquoi devoir apprendre tout sela. Car dans qu’elle que temps les voitures seront autonome. »
Il y a de plus en plus de candidats pour au permis en boîte automatique. On luis a même fait la réflexion alors qu’elle ( ce permettrait) monter a une élève de faire un créneau. Mais non je ne veux pas apprendre faire cela car maintenant dans les voitures il y a le stationnement automatique…
Une bonne partie des jeunes ne veulent plus apprendre a conduit.
Alors oui dans 20 ans il y de grandes chances que la plupart des conducteurs ne soit plus que des presse boutons. En fin si il reste des boutons. Chaud devant !!
Il est clair que dans 20 ans, une grande partie des conducteurs ne saura pas ou plus conduire une voiture à essence. Mais qui sait encore démarrer une voiture à carburateur et quand il faut ou pas appuyer sur le starter? Qui sait encore démarrer une voiture à manivelle? Et qui sait encore monter à cheval ou conduire une voiture à vapeur? Bref, la vie change et c’est ainsi.