Rouler en voiture électrique, c’est aussi possible durant les vacances. Alors que Pascal vous relatait il y a quelques semaines ses vacances aux Canaries à bord de la Renault Zoé, Laurent nous partage une expérience similaire réalisée en septembre à La Réunion. Un résumé à découvrir en détails et en images ci-dessous.
Pour nos vacances de septembre dernier, nous sous sommes rendu sur l’ile de la Réunion, cette région d’outre-mer au beau milieu de l’océan Indien.
Comme lors de chacun de nos déplacements, je me demande s’il est possible de louer sur place un véhicule électrique. Cela est malheureusement rarement possible hors de l’Espagne. Il y a quelques temps, c’est sur l’ile de Majorque en Espagne, à l’aéroport de Palma de Majorque, que j’avais pu louer une LEAF. Une superbe expérience.
De toutes les agences de location de l’aéroport Roland Garros de Saint Denis à la Réunion, le loueur ADA propose des ZOE ! Quelle bonne nouvelle ! Après avoir pris attache avec le loueur, cerise sur le gâteau, ce sont des ZOE 40 !
Préparation et anticipation
Avant de concrétiser la location, il m’a fallu étudier la faisabilité : parcours et recharge.
Pour les parcours, un rapide tour sur Green Race. Quelques simulations de parcours vers les sites touristiques. Lîle est petite. Alors, sous réserve de deux sites de résidence, il sera facile de visiter la visiter en intégralité à bord de la Zoé, d’autant plus qu’elle dispose de la nouvelle batterie 40 KWh.
Pour la recharge, il faut d’abord estimer le temps de charge. 25 heures pour une charge totale sur prise domestique, 4h30 en 11KW,… (Le site de Renault est pratique à ce sujet). La recharge sur le lieu de résidence ne pourra permettre que 50% de la charge en une nuit. Il faut donc prévoir quelques charges rapides en cours de journée, si besoin. Sur ce point, la Réunion est superbement équipée. Un rapide tour sur ChargeMap m’a permis d’identifier les points de charges disponibles : de nombreuses bornes 11 kW, des 7 kW mais pas de 22 ou 43 kW. Elles sont en supermarchés, concessionnaires, stations essence et sur le domaine public. Encore une bonne nouvelle : la plupart de ces sites sont accessibles gratuitement, et sans carte…
Une rapide estimation de notre programme de vacances me rassure sur la faisabilité : rouler électrique ne sera pas un problème et devrait même être transparent.
Je me suis assuré que la recharge serait possible sur mon site de résidence. Il a fallu convaincre le propriétaire du Air BnB réservé, mais celui-ci a finalement consenti à nous mettre une prise à disposition. J’ai évidemment proposé une compensation financière contre les près de 20 kWh que j’allais consommer chaque nuit.
Tous les voyants étaient au vert pour concrétiser la location. Chose faite !
Sur place
Aéroport de Roland Garros à Saint Denis de la Réunion, alors que tous les métropolitains débarquant de l’avion allaient retirer leur thermique pour partir à la découverte de l’ile, mon amie et moi allions récupérer les clés de la fameuse ZOE 40 ! Un modèle de gamme moyenne, plus de 8000 km au compteur, avec jante alliage, feux automatique, essuie-glace automatique, verrouillage automatique, démarrage sans clef, et en prime le GPS sans surcout ! Ça change des ZOE que je conduis régulièrement dans mon cadre professionnel. La batterie est chargée, les vacances commencent bien !
Quelle plaisir de parcourir les majestueux sites de la Réunion, dont certains classés au patrimoine mondiale de l’ UNESCO en silence, en douceur. Passer dans un champ de cannes à sucre sans bruit, parcourir une majestueuse forêt primaire en silence, descendre dans les cirques et en arpenter les routes « du bout du monde » sans perturber le chant des oiseaux, approcher de l’impressionnant piton de la fournaise et sa mer de sable dans un silence religieux, … quel bonheur ! Profiter de ces sites magnifiques et impressionnants sans le vrombissement d’un moteur donne une impression de respect. Une impression renforcée par le fait que 30% de l’électricité de l’île est issue d’énergies renouvelable.
Au quotidien
Les différentes journées de notre séjour se sont bien déroulées. Une charge quotidienne de nuit pour 50% maximum de la batterie et la plupart des charges complémentaires faites sur borne 11 kW du supermarché où, tous les soirs, nous faisions les quelques courses du jour. Entre 30 et 60 min de charge étaient suffisantes pour remonter le niveau de la batterie à plus de 50%. Nous avons également chargé sur borne publique, notamment le week-end puisque les supermarchés étaient fermés.
Le taux d’engorgement des bornes n’est pas encore très fort même si nous avons dû une fois ou deux renoncer à une charge. Quelques Nissan Leaf et BMW i3, de nombreuses Renault Zoé et pas mal de Golf GTE rencontrées lors de notre voyage.
La réunion possède un relief très fort. Il n’est pas rare de s’élever de plus de 400 m sur moins de 10 km. On franchit de forts dénivelés en quelques kilomètres. Il est très facile de doser sa consommation en ménageant sa monture dans les montées et en récupérant un maximum d’énergie dans les longues descentes. En moyenne, j’ai fait entre 11 et 14 kWh/100 km en laissant la climatisation enclenchée, sans mode éco, et sans même rouler à l’économie, juste de « l’éco conduite »… Notre plus grosse journée nous a fait parcourir 230 km. Un trajet largement absorbable par la Zoé 40 mais qui aurait été complexe avec la Zoé de première génération.
En définitive, d’après l’ordinateur de bord, c’est en moyenne 340 km que nous aurions pu franchir chaque jour, sur ce type de parcours. L’autonomie n’est plus un problème, la charge le demeure cependant un peu plus.
Sur le plan financier, la location de la Zoé est certes plus chère qu’une autre voiture, mais l’économie réalisée sur le carburant la rend concurrentielle. Le côté anxiogène disparaît totalement et les passages à la « pompe » n’ont en rien perturbé ou ralenti ce séjour découverte.
En conclusion, la Réunion en électrique, il ne faut pas hésiter !
Aller plus loin
Vous voulez être sûr de ne rien rater de l’actu des voitures électriques ?
Pour compléter et détailler :
Le véhicule électrique en territoire insulaire
Contexte
Le développement du véhicule électrique peut être une solution d’avenir dans les DOM-COM et en Corse.
• Des incitations ont été mises en œuvre suite au Grenelle de l’environnement.
• Les constructeurs automobiles s’intéressent à ces territoires, petits et donc propices à la réalisation d’expérimentations technologiques.
• Enfin, les conditions de déplacement –beaucoup de petits trajets quotidiens et généralement manque de transports collectifs- sont très compatibles avec la mobilité électrique.
Néanmoins, le sujet doit faire l’objet d’une approche prudente. La situation de ces régions insulaires avec une électricité chère et carbonée car produite à 25% par des ENR et 75% par des centrales thermiques (charbon et fuel) et qui ne bénéficient pas d’interconnexion à un grand réseau électrique, soulève des questions économiques et environnementales différentes de celles prévalant en métropole continentale.
_________________________________________________________________________________
Impact économique
Dans le cadre tarifaire actuel (hors prix d’achat du véhicule), rouler en voiture électrique rechargée à partir du réseau électrique est financièrement intéressant pour l’utilisateur : pour une consommation de 20 kWh/100 km et un tarif de vente de l’électricité de 10c€/kWh, le prix de revient d’un parcours « électrique » est de l’ordre de 2€/100 km, à comparer à 12 €/100 km pour un véhicule diesel.
Cependant, dans les régions insulaires, sans développement d’un mode de recharge découplé du réseau général (une production photovoltaïque conjuguée à du stockage d’électricité, par exemple), la mobilité électrique peut avoir un coût économique non négligeable pour la collectivité, en raison de ses conséquences sur le système électrique.
– Pour l’ensemble DOM-Corse, un parc de 10% de véhicules électriques engendrerait 6%
d’augmentation de la consommation d’électricité actuelle, soit 600 GWh par an.
– Dans cette hypothèse, le besoin en puissance électrique de pointe augmenterait de 40 à 50 MW en Corse et aux Antilles, de 80 MW à la Réunion et de 20 MW en Guyane, soit l’équivalent de 5 à 10 ans de la croissance attendue (hors VE).
Dans des territoires où la pression démographique, l’activité touristique et le rattrapage économique se traduisent déjà par une croissance de la demande électrique supérieure à la moyenne française, ces conséquences sont de nature à mettre à mal des années d’efforts conduits par les Régions, l’ADEME et EDF en matière de sobriété énergétique et de maîtrise des pointes de consommation.
Par ailleurs, pour la CSPE (contribution aux charges du service public de l’électricité), qui subventionne les surcoûts de production d’électricité dans les régions insulaires au titre de la péréquation tarifaire, la conséquence serait un alourdissement de 100 millions € par an.
Afin de ne pas impacter la CSPE, il faudrait adapter le modèle économique de façon à éviter le transfert de charge entre le domaine « transport » (TIPP) vers celui de l’électricité (CSPE).
_________________________________________________________________________________
Impact environnemental
Concernant l’empreinte carbone, dans les DOM et en Corse, le développement des véhicules électriques sans solution de recharge autonome aurait des conséquences dommageables.
Pour cet ensemble de régions, en se basant sur le niveau d’émission de CO2 lié au mix de production électrique (soit 650g de CO2/kWh produit à terme), l’empreinte carbone d’une berline électrique de 4 places (consommant 20 kWh/100 km) est aux alentours de 130g de CO2/km (L’ADEME a publié récemment la moyenne des émissions des véhicules neufs en vente sur son territoire qui est de 127g CO2/km en sachant que le calendrier européen prévoit de descendre à 95 g CO2 / km en 2020 (source : ADEME))
. Pour la Réunion par exemple, sur la base du mix moyen donnant environ 810 g de CO2 /kWh produit, on aboutit à 162 g de CO2/km.
Ces valeurs de pollution dépassent donc largement celle d’un véhicule thermique neuf équivalent.
Solutions
Un véhicule électrique rechargé sur un réseau insulaire peut donc représenter un avantage individuel, notamment sur le coût d’utilisation, mais il devient une menace collective dès lors que son usage se développe sans encadrement.
L’ADEME préconise en premier lieu le recours à des véhicules neufs à faible émission de CO2 ; pour ce faire un inventaire national est publié chaque année. Le site internet http://carlabelling.ademe.fr donne le classement des véhicules en vente. Ce classement national montre que les véhicules neufs ayant moins de 90 g CO2 /km sont déjà nombreux dont certains sont des véhicules hybrides ; l’ADEME recommande également :
– de limiter les déplacements au maximum avec le développement de call centers, de sites web,
l’aménagement du travail, le covoiturage, les plans de déplacements d’entreprise…
– d’encourager à grande échelle les transports collectifs
– d’encourager, par ordre de priorité, les véhicules thermiques sobres, les hybrides, les hybrides
rechargeables
– de favoriser la fiscalité adaptée à ces enjeux et aux modes de recharge
La Direction des Systèmes Energétiques d’EDF partage cette vision. Par ailleurs, elle participe à des projets de développement de recharge couplée à des dispositifs d’énergies renouvelables et à des systèmes intelligents (Driveco en Corse, VERT à la Réunion)
_________________________________________________________________________________
L’exemple de VERT à la Réunion
Le projet VERT (Véhicule Electrique pour une Réunion Technologique) a pour objectifs de :
– Tester en priorité l’usage du véhicule électrique pour des flottes captives,
– Expérimenter un réseau de recharge à base d’ombrières solaires, indépendant du réseau électrique
général
– Proposer aux professionnels des véhicules ayant un bilan carbone inférieur aux meilleurs véhicules
thermiques et hydrides actuels
– Acquérir une expérience transposable dans les autres DOM et en Corse, et plus généralement dans
toute région soumise aux mêmes contraintes de production électrique et pouvant recourir aux énergies renouvelables de façon comparable.
Ce projet soutenu par l’ADEME est porté par un consortium industriel dont Renault est chef de file et comprenant : Sunzil (avec Renault pour les infrastructures de recharge et les véhicules), Schneider Electric (pour l’électronique de puissance), EDF (pour l’analyse technique et le bilan énergétique du dispositif) et Total (pour l’installation d’infrastructures de recharges d’appoint sur une ou deux stations services, au cas où un problème d’autonomie se présente).
EDF intervient également dans le projet comme testeur avec 4 véhicules et l’équipement de deux de ses sites tertiaires (l’agence de Moufia et son siège à St Denis) avec des infrastructures spécifiques de recharge.
L’intérêt de VERT sera d’éclairer l’avenir sur les principes techniques mais aussi réglementaires à retenir pour intégrer au mieux des véhicules électriques dans les systèmes insulaires.
Ce projet est retenu dans le cadre de l’Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) de l’ADEME sur la mobilité électrique.
________________________________________________________________________________
Autres propositions d’EDF pour un développement durable du véhicule électrique en territoire insulaire
Actions pouvant être prises au niveau national :
– Rendre facultatif les prises pour VE dans les parkings privés des régions insulaires, car à ce stade,
elles vont favoriser le développement de véhicules polluants
– Imposer des stations de recharge à base d’énergies renouvelables dans les parkings publics, en
s’inspirant du projet VERT (voir ci-dessus)
– Pour les recharges individuelles, favoriser des systèmes de recharge (wall box) intelligents, vertueux
pour le système électrique (choix de la période recharge idéale)
– Etudier la faisabilité d’une fiscalité adaptée aux enjeux environnementaux
– Demander la mise en place d’un groupe de travail avec les constructeurs automobiles sur les modes
de recharge à privilégier.
– Dédier des installations photovoltaïques à la recharge de batteries et permettre aux conducteurs de véhicules électriques de remplacer les batteries vides par des batteries chargées dans des lieux spécifiques comme les stations service.
Actions pouvant s’engager dans les régions insulaires, en partenariat avec l’ADEME :
– Proposer aux Régions de monter des démonstrateurs vertueux ayant une vertu pédagogique, afin de
protéger le système électrique
– Favoriser une réflexion plus large sur la « mobilité propre » dans les îles
– Proposer aux conseils régionaux des DOM d’appliquer un taux d’octroi de mer plus élevé sur les VE
rechargés directement sur le réseau, en raison de leur caractère polluant
– Différer les déploiements de flottes pour les entreprises nationales présentes dans les systèmes
énergétiques insulaires en les sensibilisant à la problématique environnementale spécifique (exemple
avec La Poste).
Annexe 1
Les éléments techniques
1. L’autonomie
Alors qu’il faut cinq minutes pour faire un plein de carburant pour pouvoir rouler au moins une vingtaine d’heures avec un véhicule thermique, il faut huit heures de charge électrique pour rouler au plus deux heures avec un VE.
La véritable consommation d’un VE (exprimée en kWh/100 kms) est fondamentale car elle permet de déterminer l’autonomie de la voiture. Pour les petits modèles commerciaux, l’autonomie est généralement annoncée autour de 150 km pour des voitures équipées de batteries de 16 kWh hors usage intensif des auxiliaires comme la climatisation. A titre d’exemple, Renault annonce une autonomie de 160 kms pour sa berline FLUENCE avec une batterie de 22 kWh utiles ce qui fait une consommation de 13,7 kWh/100 kms.
Cependant, la consommation, dans des conditions d’utilisation réalistes, d’une berline de quatre places s’avérait être plutôt de 20 kWh/100 kms, l’autonomie dépasserait à peine les 100 kms…
2. Modes de charge et infrastructures
Il existe, en fonction des batteries (conception et entretien), trois modes de charge qui conditionnent de fait les infrastructures nécessaires. Le tableau suivant présente les liens entre l’utilisation du VE, le mode de charge et les infrastructures adaptées.
Il existe aussi le mode « échange de batteries » qui s’apparente au plein pour un véhicule thermique. Ce mode requiert une standardisation des batteries, des infrastructures d’échange lourdes et onéreuses et des VE adaptés ; ce mode de recharge ayant des avantages comme celui de maîtriser complètement la charge de la batterie (lieu, durée, origine de l’électricité…)
I. Impact sur le Système Electrique
Il faut rappeler que les moyens de production et les réseaux sont avant tout, dimensionnés par l’appel en puissance afin de satisfaire en permanence la demande du consommateur.
Le raccordement du VE aura l’impact lié à son mode de charge et donc à la puissance appelée :
Par exemple, le mode de charge « normal » (recharge en 10h) s’intègre parfaitement dans l’équipement électrique d’un logement et n’a que peu d’impact sur le renforcement ou le développement des réseaux de proximité. Il reste que l’ensemble de la population risque de ne pas privilégier ce mode de recharge en privilégiant un mode de recharge plus rapide donc beaucoup plus consommateur en énergie.
A l’inverse, le mode de charge « rapide » nécessite le développement de réseaux dédiés, voire même la construction de réseaux Moyenne Tension de Proximité. Les infrastructures de réseau seraient alors surdimensionnées pour des durées d’utilisation courtes.
L’autre élément à considérer est le nombre de VE présents sur le territoire :
Avec 17 000 kms/an, nous considérons qu’à la Réunion, un VE consommerait autant d’énergie électrique qu’un foyer réunionnais. L’hypothèse en 2030, d’avoir un VE par foyer conduirait inexorablement à doubler le Système Electrique actuel, sans tenir compte du développement démographique, avec une double difficulté : trouver 750 MW de production nouvelle ENR (<300 MW actuellement) et les endroits pour les installer et construire ou renouveler 10 000 kms de réseaux, dont le réseau très haute tension.
Bonjour,
Il est important de signaler que la production d’électricité à la Réunion est essentiellement du à des centrales thermiques (donc au pétrole). Ainsi, sur la base du mix moyen (recharge solaire et électricité thermique) donnant environ 810 g de CO2 /kWh produit, on aboutit à 162 g de CO2/km.
A la Réunion ce n’est pas très écologique au final…
Oui mais Zoé est parfaite pour les îles et la Réunion en particulier. Par conte gros point noir : le prix de n’a Zoé à la vente (sans la location de batterie) est à 30 000 euros. C’est excessif.
Bonjour à tous. Enchanté d’apprendre qu’on peut louer une Zoé 40 à la Réunion. Je roule en Nissan Leaf 2016 avec bonheur. Seul bémol, l’autonomie. Il nous faudrait plus de bornes de recharges dans l’île. Toutes les communes devraient s’inspirer de Saint-Paul et Saint-Leu. Ça aiderait à éradiquer ces véhicules « zourite » pétaradant et toxiques. Et merci à Automobile propre de s’intéresser à la Réunion.
P.S. j’ai pris une carte pass de Chargemap pour le cas où…
Merci Laurent pour cet article sur l’île de la Réunion et la Zoé. Malgré le débat parti en sucette à cause d’un excité radical, tu nous montres bien qu’il est possible de louer un VE à la Réunion et prouve que c’est la meilleur moyen pour la découvrir tout en respectant sa nature. Encore merci.
Bonjour,
je viens de boucler mon tour de la réunion avec une ioniq …
st benoit–>st denis->st paul->st pierre-> st benoit ….(avec plusieurs arrêt)
arriver au point le plus haut 30km restant autonomie….arrivé st benoit 70km …donc ca va … :-)
La cote du tampon est forte…consommation 32KW :-)
Partie avec 128km en bas….c énorme lol
mais tous est ok ….et trés content :-)
Merci Laurent pour votre témoignage.
—-
Il est assez clair que « Robin des bois » reprend le discours des pétroliers qui consiste à (ré)conforter l’utilisateur de thermique dans ses choix en utilisant des arguments fallacieux et des comparaisons biaisées. Son mot d’ordre: ne changeons rien, car la seule solution est de tout changer, immédiatement.
Le rendement d’un VE est meilleur que celui d’une thermique, d’une part, et d’autre part, le développement des EnR est en très forte croissance. L’utilisation d’un VE, quelques soit l’état considéré aux États-Unis, et déjà plus verte que celle d’un thermique. Ceci a été prouvé par une étude scientifique (InsideEVs). Par ailleurs, le surcoût d’équivalent CO2 à la fabrication est absorbé assez rapidement. Je note que le mot équivalent CO2 est systématiquement oublié, je pense de manière délibérée par ceux qui se font passer pour des extrêmistes écolo. Ils jouent le jeu, à dessein, des pétroliers et thermistes, allez savoir dans quelle mesure ils ne sont pas rémunérés pour.
J’invite le monsieur sus-cité à se faire un bon raille de pot d’échappement de diesel par temps hivernal (ça commence en dessous de 17°C chez Renault, toute l’année VW ou sur n’importe quel modèle défapé, mal entretenu
ou en sous régime).
Mon coup de gueule !
Etant le dénommé Pascal qui relatait la location d’une Zoé aux Canaries (et aussi la route des cols Pyrénéens) je trouve déplorable la teneur du débat qui a suivi cet article.
Pour un peu Laurent serait fusillé séance tenante pour son crime.
Un peu de mesure !
Qui oserait dire que se déplacer en avion est écolo…personne !
Que la production d’électricité de l’ile est la plus vertueuse comme partout outre mer…personne !
Que la voiture électrique est écologique…personne !
Et maintenant on fait quoi ? On agit, par des petits pas, chacun à sa mesure pour que de grandes politiques prennent le relais.
Ce que fait Laurent, comme je l’ai fait avant c’est montrer que louer une Zoé dans l’ile a été possible, enthousiasmant, mieux qu’avec une thermique.
Un exemple parmi d’autres des voies à suivre. Ce n’est peut être pas grand chose mais c’est plein de sens pour celui qui l’a fait.
Et si on verdit le Ve à la Réunion ce sera parfait, et tout le reste aussi.
Alors de grâce soyons un peu plus positif !
Pascal
Merci à Laurent pour ce très beau témoignage de mobilité respectueuse de l’environnement !
Avion + 780 g / kWh à la Réunion.
La ZOE s’est juste pour se donner bonne conscience.