En association avec le chinois Minth, Renault va produire des bacs batteries dans son site français de Ruitz.
Renault s’est engagé à concentrer en France les activités industrielles liées à ses voitures électriques. Cela ne concerne pas uniquement l’assemblage final des véhicules, les efforts portent sur l’ensemble de la chaîne de valeur. Côté batteries, Renault s’est ainsi associé à Envision AESC pour l’implantation d’une gigafactory à Douai.
Dans le même genre, une autre co-entreprise va voir le jour. Le Losange vient de signer un protocole d’accord avec l’équipementier automobile chinois Minth Group. Son but ? La production de bacs batteries. Cette activité sera aussi basée en France, dans la manufacture de Ruitz (dans le Pas-de-Calais).
À lire aussi Visite de l’usine de Douai : comment est fabriquée la Renault Mégane E-Tech électrique ?Le bac batterie est la structure dans laquelle viennent se loger les éléments constitutifs de la batterie. Renault explique qu’il est fait d’un ensemble « de pièces extrudées en aluminium assemblées par soudure par friction ». Pour l’instant, le Losange sous-traite la production de cet élément en Serbie.
Ruitz assemble actuellement les boîtes de vitesses automatiques de Renault. Ce site se prépare donc déjà à faire sa transition face à la fin annoncée du thermique en Europe. Deux lignes de production de bacs seront installées en 2023, avec une capacité de 300 000 unités par an. Ces bacs serviront notamment à la future R5.
« de pièces extrudées en aluminium assemblées par soudure par friction » l’information magique c’est : soudure par friction. le procédé est d’avant-garde, soudure sans la perte des qualités intrinsèques du matériaux utilisé (résistance /flexion/étanchéité), gain de poids car pas de matière rapportée, visuellement aucune trace de soudure, sur tous les points très loin devant l’assemblage du caisson Tesla.
Pour infos un robot de ce type est installé depuis quelques années à l’Ecole nationale des Arts et Métiers de Metz, je l’ai vu en action prodigieux.
C’est très bien de voir un partenariat Franco-Chinois avec une production en France. De même, j’approuve la prudence envers la Serbie. Si j’étais PDG, je ferais également attention aux investissements en Turquie et Hongrie.
Je ne comprends pas.
Je pensais que les nouvelles plateforme et que le futur était à la l’intégration des cellules directement dans le châssis de la voiture.
J’ai pas du tout comprendre :/
C’est bien ce mouvement et communication de Renault !
Peugeot et Citroën devraient en prendre exemple.
La reconversion est absolument nécéssaire ,il ne faut pas louper le coche.